L’IFPI présente aujourd’hui une nouvelle étude réalisée par Ipsos qui donne un coup de projecteur sur les nouveaux modes de consommation de la musique dans le monde et les tendances qui se dessinent. Cette enquête a été menée dans 13 marchés majeurs de la musique enregistrée auprès d’internautes âgés de 13 à 64 ans, offrant ainsi une perspective unique sur l’engagement du public pour la musique.

La Musique a un impact considérable dans nos pays et nos cultures. L’enquête montre que 7 internautes sur 10 dans le monde, âgés de 16 à 64 ans  consomment de la musique légalement : ils achètent des CDs et des vinyles, des fichiers numériques, ils utilisent des services de streaming, regardent des vidéos musicales. En fait, près de la moitié des internautes (48%) ont payé pour la musique qu’ils consomment, d’une manière ou d’une autre.

 

lopinion

Guillaume Leblanc : « Faire entrer le streaming dans tous les foyers de France»

Avec deux millions d’abonnés, le streaming musical continue de progresser, même s’il est encore loin de compenser les pertes de revenus du disque physique.

Les faits – Après une très longue période de crise, l’industrie espère consolider les résultats positifs de l’année dernière. Le marché de la musique numérique progresse de 25% en trois ans et représente un tiers du chiffre d’affaires du secteur, selon les chiffres du premier trimestre 2014 publiés mercredi par le Syndicat national des éditions phonographiques. A lui seul, le streaming accroît ses revenus de 40% et devient le principal moteur des ventes digitales.

L’industrie du disque est-elle parvenue à surfer sur les bons résultats de l’an dernier ?
Même si le marché de la musique enregistrée affiche un repli de 7% en ce premier trimestre, la bonne nouvelle vient de la forte croissance du streaming dont les revenus progressent de 40% depuis le début de l’année. Pour la première fois, le chiffre d’affaires du streaming est supérieur à celui du téléchargement. Cette accélération témoigne de l’appétence croissante des Français pour ce nouveau mode de consommation de musique en ligne totalement innovant, qui permet, pour quelques euros par mois, d’avoir accès légalement à un catalogue de 30 millions de titres. Après une décennie de crise, ce nouvel usage offre des perspectives prometteuses pour toute la filière musicale, et notamment pour les artistes. A condition bien évidemment que l’on laisse à ce marché les moyens de se développer.

Malgré l’augmentation de l’offre de streaming, les revenus sont encore loin de compenser les pertes du disque physique. Que peut-on attendre de ce côté cette année ?
La croissance des revenus du streaming, si forte soit elle, ne permet pas encore de compenser la baisse conjuguée des ventes physiques et du téléchargement, qui reculent respectivement de 12,5% et de 10% sur ce premier trimestre. Atteindre le point d’équilibre peut prendre plusieurs mois ou plusieurs années, le temps que la notoriété de ces offres dépasse le cercle des personnes averties. Mais plutôt que de voir le verre à moitié vide, je préfère voir le verre à moitié plein et regarder vers l’avenir. Aujourd’hui, le streaming pèse 17% des revenus du marché et près de 2 millions de personnes paient pour écouter de la musique en flux. C’est un bon début mais nous pouvons faire mieux, considérant que, selon les différentes études menées, la musique représente le bien culturel en ligne le plus consommé légalement. Le fait que de nombreux acteurs, et non des moindres, décident d’investir le marché de l’abonnement témoigne de la vitalité de ce segment.

L’arrivée de la Fnac sur ce marché peut-elle faire bouger les lignes en donnant enfin une large visibilité aux offres de streaming ?
Bien évidemment, l’arrivée d’un partenaire historique de la filière musicale comme la Fnac est un signal positif. Ce qui intéressant, c’est que, d’une part, la Fnac affirme haut et fort le parti pris de proposer seulement une offre payante, à l’instar de ce que fait notamment une autre plateforme française, Qobuz. D’autre part, le lancement d’une offre inédite à 2 euros par mois, si abordable qu’elle peut séduire nombre de consommateurs, initie une segmentation des offres dont le marché a besoin. Je note également que son réseau de distribution associé aux millions d’adhérents constitue sans doute pour la Fnac un atout pour recruter de nouveaux abonnés et populariser le streaming. Car l’enjeu central, c’est bien de faire entrer le streaming dans tous les foyers de France.

Deezer pourrait-il pâtir de cette nouvelle compétition hexagonale ?
La musique en ligne est par définition un marché où la compétition est mondiale puisqu’Internet abolit les frontières. Je crois que l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché de l’abonnement, on parle aussi dans les prochains mois de YouTube, d’Apple et sans doute de TF1, est une bonne nouvelle pour tout le monde. On oublie trop souvent que c’est le consommateur qui crée de la valeur. Or, cette saine concurrence va permettre de doper le marché de la musique enregistrée pour, pourquoi pas, retrouver des revenus comparables à ceux d’avant la crise du disque.

 

Malgré un léger recul du marché de la musique de 7 % au premier trimestre, la forte progression du streaming, de 40 % sur un an en terme de revenus perçus par les labels et les maisons de disques, est des plus encourageantes ; d’autant qu’elle se vérifie à la fois pour l’abonnement et pour l’écoute gratuite à la demande financée par la publicité. Une autre raison de se réjouir, dans le cas du streaming gratuit, est la montée en puissance des revenus en provenance de la vidéo.

 

Au premier trimestre 2014, Les revenus publicitaires du streaming gratuit ont progressé de près de 44 % sur un an, à 4,8 M€. Cette progression reste relativement modérée, cependant, dans le cas du streaming audio, qui génère encore, sur des plateformes comme Deezer ou Spotify, plus de 60 % des revenus publicitaires du streaming en France. Elle n’a été que de 8,2 % sur un an. Le streaming vidéo, en revanche, a vu ses revenus multipliés par trois sur la période par rapport au premier trimestre 2013. Il a rapporté 1,8 M€ sur les trois premiers mois de l’année, contre 587 K€ sur la même période en 2013.

 

Cette forte progression du streaming vidéo gratuit au premier trimestre 2014 est certes à nuancer. Au premier trimestre 2013, la renégociation des accords de la Sacem avec Youtube, qui n’a aboutie qu’au mois d’avril de la même année, avait bloqué temporairement la rémunération de la musique sur la plateforme vidéo de Google, et provoqué une chute des revenus publicitaires de la vidéo de 50 % sur la période. Au premier trimestre 2012, les revenus du streaming vidéo, secteur largement dominé par Youtube, étaient de 1,17 M€ en France. Leur hausse a donc été de 56,8 % sur deux ans au premier trimestre 2014, contre une progression de seulement 10 % sur deux ans pour les revenus du streaming audio gratuit.

 

La part de marché de la vidéo dans le streaming gratuit financé par la publicité, de près de 30 % au premier trimestre 2012, est désormais de 37,7 %. La vidéo en ligne figure en effet parmi les secteurs les plus porteurs du marché de la publicité en ligne aujourd’hui.

 

Le développement du streaming audio dans les voitures et sur les smartphones, et les possibilités de ciblage beaucoup plus fines qu’il offre aux annonceurs par rapport à la radio, laissent également obérer à terme une très forte croissance des revenus du In-Stream audio.

Alors que la concurrence s’accroit sur le marché du streaming et des webradios, de nombreux outils d’analyse des data voient le jour ou se développent, promettant à ceux qui les maîtrisent un avantage sur leurs rivaux.

En mars, trois nouveaux services de streaming ont vu le jour, Pono, Beats et Fnac Jukebox venant donc d’ajouter à la liste déjà longue des plateformes de musique en ligne. Tous ou presque ont à leur disposition des catalogues similaires, de plusieurs dizaines de millions de titres. L’enjeu n’est donc plus dans l’acquisition des répertoires mais bien dans la recommandation, façon de guider les utilisateurs dans leur utilisation des services et de leur faire découvrir de nouveaux artistes ou des albums inconnus jusqu’alors. La radio a été pendant ces dernières décennie le premier vecteur auprès des amateurs de musique pour découvrir de nouveaux talents. L’importance de ce média n’est pas à remettre en cause. La recommandation sur le réseau des réseaux représente une étape supplémentaire, et par certains aspects complémentaires avec les médias classiques.

L’importance cruciale de l’analyse et du traitement des « data » a d’ailleurs été soulignée il y a peu lors de la reprise de The Echo Nest par Spotify pour 100 à 125 millions de dollars. Ce système était jusqu’alors utilisé par de nombreux rivaux de la plateforme suédoise, dont Rdio qui a depuis décidé de cesser sa collaboration avec The Echo Nest. Le problème n’est pas tant de collecter des données, pour ces services de streaming qui comptent des dizaines de millions d’utilisateurs. C’est surtout de savoir qu’en faire pour offrir une valeur ajoutée à leurs utilisateurs, en particulier en apportant des recommandations pertinentes. Et à l’approche probable de son entrée en Bourse, il semble que Spotify l’ait bien compris. A l’inverse, l’échec de Twitter Music dans ce domaine a été cuisant puisque l’appli sera retirée le 18 avril. Le réseau social travaillerait d’ailleurs à un autre projet dans la musique.

Mais il n’y a pas que dans le streaming que la recommandation est un levier important de fidélisation et de conquête des clients de musique, puisque le download s’appuie également largement dessus, à travers des services comme Soundcloud ou Shazam. Ce dernier était d’ailleurs, en 2013, à l’origine de 10% des revenus de la musique grâce à ses liens vers des sites de téléchargement. Et grâce à un partenariat avec Juno Records, reconnaitra désormais aussi des pistes uniquement disponibles sur vinyles et pourrait donc faire gonfler leur ventes. Une sorte de cercle vertueux est donc ainsi bouclé.

Digital Music Report  IFPI 2014

Les revenus des abonnements tirent la croissance des principaux marchés de la musique enregistrée

 Pour télécharger le Digital Music Report complet cliquez ici.

–          Les revenus issus des services de musique par abonnement ont augmenté de 51% en 2013, dopant la croissance générale du marché numérique, qui progresse de 4,3%.

–          En Europe, le marché progresse pour la première fois depuis 12 ans, il est stable aux USA et en croissance en Amérique Latine.

–          Le chiffre d’affaires mondial de la musique enregistrée est en baisse de 3,9%, un résultat largement impacté par la chute du marché japonais.

–          Le résultat pour le marché mondial de la musique enregistrée (hors Japon) est de  de +0 ,1%.

 

Londres, 18 mars 2014

Le développement de la consommation  de musique via les services de streaming et d’abonnement a largement contribué à la croissance des principaux marchés de musique en 2013 avec une hausse des revenus numériques de 4,3% dans le monde, et un retour à des résultats positifs en Europe pour la première fois depuis dix ans.

Le marché américain de la musique enregistrée poursuit sa stabilisation, avec une progression de 0,8% de son chiffre d’affaires et une forte hausse du streaming.

Après 12 ans de baisse, l’Europe a renoué avec la croissance sur ses cinq principaux marchés : France, Allemagne, Italie, Pays-Bas et Grande Bretagne.

L’Amérique latine connait une hausse de 1,4% avec un développement du marché numérique qui permet de compenser la baisse des ventes physiques.

Le Digital Music Report de l’IFPI publié aujourd’hui, montre l’évolution du marché mondial de la musique enregistrée qui offre désormais au consommateur une très large palette d’offres de musique en ligne.

Les revenus issus du streaming et des abonnements ont augmenté de 51,3% dépassant le milliard de dollars.

Malgré cette tendance positive sur de nombreux marchés, le chiffre d’affaires mondial de la musique, soit 15 milliards de dollars, a baissé de 3,9% en 2013.

Un résultat essentiellement dû à l’impact de la chute de 16,7% du marché japonais, qui représente plus d’1/5 du CA mondial.

Le Japon est un marché en transition avec un poids historique de la téléphonie mobile et des ventes physiques qui commencent seulement à décliner, alors que les offres de streaming et d’abonnement sont encore en gestation.

–          En 2013, le marché mondial de la musique enregistrée (hors Japon) est globalement stable en valeur avec un résultat de -0,1%.

–          Frances Moore, Directrice Générale de l’IFPI déclare : « Même en tenant compte de la situation difficile du Japon, l’industrie mondiale de la musique enregistrée est désormais dans une phase positive de développement. le chiffre d’affaires des principaux marchés est revenu à la croissance. Les services de streaming et d’abonnement se développent. Les consommateurs ont un choix de plus en plus large entre les différents services et plateformes disponibles. La musique numérique est clairement entrée dans une nouvelle ère, au moment où les maisons de disques, après avoir donné en licence leurs catalogues à des services dans le monde entier, commencent à présent à développer l’énorme potentiel des marchés émergents. »

 

–          La percée du streaming et des abonnements

Le marché numérique a continué de se diversifier avec les revenus des services tels Deezer et Spotify, en augmentation de 51,3% et dépassant la barre du Milliard de $ en 2013.

Le chiffre d’affaires mondial du streaming représente maintenant 27% des revenus numériques (14% en 2011).

On estime à plus de 28 Millions dans le monde le nombre de personnes payant désormais pour un abonnement à un service de musique. (20 Millions en 2012 et 8 Millions en 2010).

La musique par abonnement, qui a transformé les marchés  suédois et Norvégien ces dernières années, a maintenant un impact  similaire sur le Danemark et les Pays-Bas.

Les maisons de disques continuent de multiplier leurs accords avec de nouveaux services, dont Beats et iTunes Radio, récemment lancés aux USA. Elles comptent sur une expansion rapide de ces services dans le monde entier.

On compte aujourd’hui environ 450 services de streaming dans le monde, certains internationaux, comme Spotify, qui s’est développé dans 38 territoires en 2013, Deezer, Google Play, et des services régionaux comme Muve (USA) et KKBox (Asie).

 

–          Le téléchargement et les ventes physiques occupent encore une place majeure dans les ventes de musique.

Les ventes issues du téléchargement à l’acte restent un revenu essentiel, soit 2/3 des revenus numériques (67%). Elles sont à l’origine de la croissance du numérique dans des marchés en développement, comme Hong Kong, les Philippines, la Slovaquie et l’Afrique du Sud.

A l’échelle mondiale, les revenus du téléchargement ont légèrement baissé en valeur (-2,1%), mais ont été compensés par la hausse des revenus du streaming et des abonnements.

Les ventes physiques représentent encore une part substantielle du chiffre d’affaires de la musique enregistrée dans de nombreux marchés clés. Elles réalisent plus de la moitié (51,4%) des revenus de l’industrie, contre 56% en 2012. Malgré cette baisse de 11,8% en 2013,  leur déclin s’est ralenti en Allemagne, en Italie, en Grande-Bretagne et aux USA. Elles ont même connu une légère progression en France (+0,8%).
Si les ventes de vinyles restent marginales dans le chiffre d’affaires de la musique, elles ont néanmoins augmenté de manière significative ces dernières années sur certains grands marchés : + 32% aux USA (Nielsen Soundscan), +101% en Grande-Bretagne (BPI).

–          Croissance des revenus liés aux droits voisins et aux droits de synchronisation

Nette progression des revenus liés aux droits (diffusion radio, webradio, sonorisation des lieux publics) : avec une croissance de +19%, qui a doublé en 2013 par rapport à la progression constatée en 2012, ils dépassent pour la 1ère fois le milliard de $ (1,1Milliard$) dans le chiffre d’affaires mondial des producteurs dont ils représentent désormais 7,3%.

Quant aux revenus issus des droits de synchronisation (publicité, films, programmes audiovisuels), ils ont baissé de – 3,4% en 2013 et représentent 2,1% du chiffre d’affaire total des producteurs.

 

–          Les marchés émergents

L’un des points clés du rapport publié aujourd’hui est le potentiel considérable des nouveaux marchés, compte tenu des accords de licence passés entre les maisons de disques et les plateformes ces 3 dernières années. De nombreux marchés jusqu’ici secondaires, car dépourvus de réseaux de distribution  physique suffisants, commencent désormais à recueillir des revenus significatifs issus de la distribution numérique de musique. Parmi les pays ayant connu des progressions spectaculaire de leur chiffres d’affaires s : Argentine, (+69%), Pérou (+149%), Afrique du sud (+ 107%), Venezuela (+85%).

 

–          TOP mondial

L’Ifpi a lancé en janvier dernier un classement mondial « Artistes », qui rend compte de la popularité internationale des artistes en 2013 à travers toute la diversité des canaux de distribution de musique, qu’il s’agisse des services de streaming comme Youtube ou Spotify, de téléchargement à l’acte, ou des ventes physiques.

C’est le groupe britannique One Direction qui remporte la 1° place de ce Top international, tant pour le classement Artistes que pour celui des meilleures ventes Albums : + d’un million d’exemplaires en 5 semaines aux USA, et 1° du Top dans une douzaine de pays, de la Suède à l’Australie.

Rank Artist

1

One Direction

2

Eminem

3

Justin Timberlake

4

Bruno Mars

5

Katy Perry

6

P!nk

7

Macklemore & Ryan lewis

8

Rihanna

9

Michael Bublé

10

Daft Punk

 

Rank Artist Album

1

One Direction Midnight Memories

2

Eminem The Marshall Mathers LP 2

3

Justin Timberlake The 20/20 Experience

4

Bruno Mars Unorthodox Jukebox

5

Daft Punk Random Access Memories

6

Katy Perry PRISM

7

Michael Bublé To Be Loved

8

Imagine Dragons Night Visions

9

Lady GaGa ARTPOP

10

Beyoncé BEYONCÉ

Source IFPI

Rank Artist Single

1

Robin Thicke Blurred Lines

2

Macklemore & Ryan Lewis Thrift Shop

3

Avicii Wake Me Up

4

Katy Perry Roar

5

P!nk feat. Nate Ruess Just Give Me a Reason

6

Daft Punk feat. Pharrell Williams and Nile Rodgers Get Lucky

7

Imagine Dragons Radioactive

8

Bruno Mars When I Was Your Man

9

will.i.am Scream & Shout

10

Rihanna Stay

Source: IFPI

C’est Robin Thicke qui a décroché la 1° place de TOP international pour les singles avec l’extrait de son 6° album : « Blurred Lines ».

 

–         Les bons scores des répertoires locaux

L’investissement dans les répertoires locaux reste le nerf de la guerre pour l’industrie de la musique. Les classements de meilleures ventes Albums témoignent de leur très bonne performance dans les ventes mondiales. Sur de nombreux marchés, les artistes locaux trustent la majorité des places dans le TOP 2013 des meilleures ventes d’albums. En France, 17 artistes francophones sont présents dans le TOP 20 (10 en 2011). En Allemagne 7 artistes allemands figurent au TOP 10. Les chiffres de 13 pays non anglophones confirment cette tendance.

  Country % of top 10 albums in 2013 that were domestic repertoire
1 Japan 100%
2 South Korea 100%
3 Brazil 90%
4 Italy 90%
5 Sweden 90%
6 France 80%
7 Denmark 80%
8 Netherlands 80%
9 Germany 70%
10 Norway 60%
11 Spain 60%
12 Portugal 50%
13 Malaysia 50%

Source IFPI

 

Le succès des nouveaux services de musique en ligne auprès du public se confirme

Les offres de musique numérique constituent une alternative attractive à la piraterie, comme le montre l’étude réalisée pour la seconde année par Ipsos MediaCT, qui couvre 10 territoires sur 4 continents. 62% des internautes de ces marchés ont utilisé un service de musique en ligne au cours des 6 derniers mois. Le taux de satisfaction des utilisateurs est élevé : ¾ des internautes interrogés (76%) trouvent ces offres « excellentes » ou « très bonnes ».

 

Améliorer et sécuriser l’environnement juridique du commerce en ligne

Le développement et la réussite de l’industrie musicale sont étroitement liés à l’environnement légal  et au respect du droit d’auteur sur Internet, car elle doit encore faire face à la concurrence déloyale des services illégaux.

L’Ifpi estime que 26% des internautes dans le monde utilisent régulièrement des services illicites (étude comScore/Nielsen), mais ce chiffre ne concerne que l’Internet fixe et ne tient pas compte des pratiques qui se développent rapidement à partir des smartphones et tablettes.
La piraterie numérique sous toutes ses formes est une réelle menace qui pèse sur le secteur de la musique enregistrée et sa capacité d’investissement.

Le Digital music Report met en avant les axes autour desquels l’industrie musicale oriente son action anti-piraterie : auprès des fournisseurs d’accès et des moteurs de recherche, à travers les actions judiciaires, l’évolution des législations, la règlementation de la publicité en ligne.

 

1.      Chiffre d’affaires mondial : 2012 & 2013 (US$ million)

2012 share 2012 value 2013 share 2013 value % value change
Physical

56%

8,752

51%

7,730

-11.7%

Digital

36%

5,637

39%

5,872

+4.3%

Performance Rights

6%

929

8%

1,106

+19.0%

Synchronisation

2%

334

2%

322

-3.4%

TOTAL MARKET

15,652

15,029

-3.9%

  

2.       Evolution 2012/2013 par zones géographiques  ($US millions)

2012 2013 % change
North America

4,871

4,897

0.5%

Europe

5,363

5,389

0.6%

Latin America

514

521

1.4%

Japan

3,616

3,012

-16.7%

  

3.        Progression des services d’abonnement :  abonnements payants 2010-2013 ($US millions)

2010 2011 2012 2013 12/13 % Change
Subscription streams revenue

322

450

734

1,111

 + 51%

Number of Paying Subscribers

8m

13m

20m

28m

+ 40%

Overall music sales in Sweden in 2012 showed an increase of 14 percent, from just over SEK 829 million in sales in 2011 to over SEK 943 million in 2012, according to the Swedish Recording Industry Association (GLF).
Digital sales continue to increase and now account for 63 percent of total music sales, up by 12 percentage points compared to last year. A total of 90 percent of the digital sales come from streamed music services (82 percent in 2011) while 10 percent are from other internet services (18 percent in 2011). Continue reading « IFPI SUEDE : +14% pour le marché de la musique enregistrée en 2012 »