Communiqué de presse du 19/07/2007

La Délégation de la Filière Musicale a été reçue par le CSA
Pourquoi seulement une demie fréquence pour Radio Néo ?


Depuis le 22 juin 2007
, la filière musicale, demandait dans un courrier rendu public, une audience auprès de Michel Boyon, président du CSA, d’une part pour comprendre la décision du Conseil par laquelle celui-ci n’a pas présélectionné Radio Néo en fréquence 24h sur 24, d’autre part pour lui demander de revenir sur cette décision.

 Dans une première lettre commune adressée au CSA le 22 novembre 2006, la filière dans son ensemble avait déjà exprimé d’une seule voix son soutien et sa volonté de voir Radio Néo, actuellement en fréquence partagée depuis 2001 (11h / jour), étendre sa diffusion 24h sur 24.

 Le jeudi 12 juillet, le CSA a accepté de recevoir dans ses locaux, une délégation de représentants de la filière: Bruno Boutleux (JMF), Dominique Pankratoff (UNAC), Philippe Person (SDSD) et Hervé Rony (SNEP).

 Ces représentants ont pu ainsi dans un premier temps rappeler à Monsieur Alain Méar (Conseiller et Président du Comité sur la Radio Analogique) l’historique et l’objet de leur démarche avant d’expliquer le rôle structurant de Néo pour la profession avant de terminer sur la nécessité pour Néo de se développer pour pérenniser ses activités.

Même si le CSA n’a pas manqué de faire l’éloge des programmes de la station, la filière musicale considère que le CSA devrait disposer, désormais, de suffisamment d’éléments d’appréciation pour reconsidérer sous un jour nouveau sa décision de présélection sur Paris qui initialement ne retenait pas  Radio Néo pour une pleine fréquence.   

Qu’il s’agisse de la décision définitive à venir sur l’Ile de France ou des décisions à venir s’agissant des Régions, sans oublier les perspectives importantes liées à la radio numérique, les institutions de la filière seront  donc particulièrement attentives à l’appréciation égale des dossiers des candidats au regard des critères d’éligibilité tels que définis par la loi de 1986 qui tient compte notamment des points suivants: 

  symbolrect1 le caractère pluraliste de l’expression des courants de pensée et d’opinion (art. 29 de la loi de 1986) ;

  symbolrect1 le financement et des perspectives d’exploitation du service  (art. 29);

  symbolrect1 de l’expérience acquise par le candidat dans les activités de communication (art.29 de la loi de 1986) ;

  symbolrect1 les efforts réalisés en faveur de la diversité musicale au regard, notamment, de la variété des œuvres, des interprètes, des nouveaux talents programmés et de leurs conditions de programmation (art. 29 de la loi de 1986) ;

  symbolrect1  le droit « au respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d’autrui, du caractère pluraliste de l’expression des courants de pensée et d’opinion » (art. 1 de la loi de 1986) ;

  symbolrect1 le fait que le CSA : « veille enfin à ce que les programmes ne contiennent aucune incitation à la haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de mœurs, de religion ou de nationalité » (art. 15 et art.17 de la loi de 1986).

 Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62