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Directive droit d’auteur : l’Europe est en train de perdre son âme

Les producteurs de musique du Syndicat National de l’Edition Phonographique déplorent le rejet du mandat de négociation de la directive droit d’auteur par le Parlement européen ce jeudi 5 juillet.

Ce vote constitue un très mauvais signal adressé à toutes celles et ceux qui défendent le principe d’une juste rémunération de la création. Internet ne saurait demeurer un espace qui offre la possibilité à quelques puissants acteurs de considérer la valeur de la création comme l’accessoire et non le principal. C’est bien l’inverse qu’il faut continuer à promouvoir, avec vigueur, détermination et pédagogie.

Une nouvelle phase démocratique s’ouvrira en septembre prochain. Gageons que l’Europe puisse enfin s’affirmer comme ambitieuse et protectrice en faveur de ses industries culturelles et créatives.

Contact – Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04 

L’édition 2018 de « l’Economie de la production musicale » est disponible !

Découvrez la  synthèse des chiffres du marché de la musique enregistrée, en France et dans le monde, enrichie des données inédites sur la consommation et la distribution de musique physique et numérique, les meilleures ventes, les meilleures diffusions, les certifications.

1ere de couv_Guide Eco 2018

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L’Economie de la Production Musicale – Edition 2018

SOMMAIRE

Chapitre 1 : Le marché français de la musique enregistrée et la vitalité de la production française en 2017

Chapitre 2 : La consommation de musique : la pratique du streaming en pleine expansion

Chapitre 3 : Le marché mondial en 2017

Chapitre 4 : Musique et Médias

Chapitre 5 : Les acteurs de la distribution de musique

Chapitre 6 : Les artistes qui ont marqué l’année 2017

AG SNEP : OLIVIER NUSSE PRÉSIDENT

 

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Olivier Nusse, Président du Directoire d’Universal Music France, a été élu à l’unanimité Président du Syndicat National de l’Edition Phonographique (SNEP) pour un mandat de deux ans à l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle du SNEP qui s’est tenue mercredi 20 juin. Il succède à Stéphane Le Tavernier, Président de Sony Music France, qui assurait cette responsabilité au sein du syndicat depuis 2012. Les producteurs du SNEP tiennent à remercier chaleureusement Stéphane pour son investissement et sa détermination dans la conduite du syndicat au cours de ces six dernières années.

La vice-présidence du syndicat sera assurée par Bertrand Burgalat, fondateur du label Tricatel jusqu’en juin 2020.

Le Conseil Syndical du SNEP, renouvelé pour deux ans également est composé de :

  • Bertrand Burgalat, Tricatel.
  • Thierry Chassagne, Warner Music France.
  • Mehdi El Jaï, Verycords.
  • Tania Le Saché, ARB Music.
  • Stéphane Le Tavernier, Sony Music France.
  • Olivier Nusse, Universal Music France.

A l’occasion de son élection, Olivier Nusse a déclaré : « Je suis très honoré d’avoir été élu Président du SNEP et j’ai  à cœur de continuer à  œuvrer au développement et à la valorisation de la production musicale française dans toute sa diversité, en partenariat avec les pouvoirs publics et les représentants des artistes. Dans un marché de la musique enregistrée qui a retrouvé le chemin de la croissance, les défis restent nombreux et le rôle des producteurs dans l’accompagnement des talents est clé ».

En cette journée de Fête de la Musique, les producteurs de musique enregistrée appellent les pouvoirs publics à poursuivre leurs efforts pour accompagner le dynamisme et la diversité de la production locale de musique enregistrée,  à travers notamment:

  • Un soutien à la production par la pérennisation et le renforcement du crédit d’impôt à la production phonographique ;
  • Une meilleure exposition des artistes à la radio et à la télévision ;
  • La défense d’un écosystème musical plus favorable à la rémunération de la création, qui passe à la fois par la correction du value gap et par une politique volontariste de lutte contre les contenus illicites ;

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Olivier Nusse, 50 ans, commence sa carrière en 1994 comme chef de projet chez PolyGram Music France (devenu Universal Music France). Il est nommé en 1998 Responsable du service international du Label Mercury avant de devenir Directeur Général d’ULM de 1999 à 2009. Il signe pendant cette période de nombreux talents parmi lesquels Martin Solveig, Cunnie Williams et Thomas Dutronc. En 2006, Olivier Nusse crée et dirige Uthink!, la première agence de partenariat entre les talents musicaux et les marques au sein d’une major du disque. L’année suivante, il lance et dirige la cellule créative Motown France avec Diam’s et découvre des artistes parmi lesquels Vitaa et Ben l’Oncle Soul.

Entre 2009 et 2016, Olivier Nusse a été  Directeur Général du premier label du marché français, Mercury Music Group, label historique d’artistes comme Johnny Hallyday, Serge Gainsbourg, Barbara, Georges Brassens, Claude Nougaro ou encore William Sheller, entre autres. Chez Mercury, Olivier Nusse a signé et développé de nombreux talents comme Stromae, C2C, Kavinsky, Gotye, Garou, Emmanuel Moire, Kendji, Nolwenn Leroy, Lorde, LEJ, Louane, Yodelice, Slimane… Il a également été entre 2014 et 2016 Directeur Général du label Decca Classics & Jazz (Gregory Porter, Diana Krall, Melody Gardot, Ibrahim Maalouf, Roberto Alagna, Patricia Petibon, Cecilia Bartoli, Hélène Grimaud…).

 Olivier Nusse a présidé le Bureau Export de la Musique Française entre 2013 et 2016.

 Il est le Président du directoire d’Universal Music France depuis le 19 février 2016. Parmi les innovations qu’il a mises en œuvre depuis cette date, on peut mentionner la création du « label services » Initial, qui a notamment signé les artistes Eddy de Pretto, Clara Lucciani et Angèle.

Enfin, depuis 2017, Olivier Nusse préside aussi Universal Music Africa, qui est en charge du développement de l’activité d’Universal Music Group dans toute l’Afrique francophone.

Olivier Nusse est chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres.

 

 06 2018 Olivier NUSSE

Contact : Guillaume LEBLANC – 01 47 38 04 04

LOGO SNEP & UPFI

LE SNEP ET L’UPFI publient une étude démontrant le caractère vertueux du crédit d’impôt à la production phonographique

Les producteurs de musique du Syndicat National de l’Edition Phonographique (SNEP) et de l’Union des Producteurs Phonographiques Français Indépendants (UPFI) publient aujourd’hui une étude (Télécharger) qui confirme le caractère vertueux du crédit d’impôt à la production phonographique, la seule aide d’Etat dont bénéficient les producteurs de musique.

Réalisée auprès d’un panel de 17 sociétés représentatives par le cabinet d’étude Xerfi, cette étude souligne que le crédit d’impôt remplit à moindre coût son objectif de diversité culturelle. Créé en 2007 en plein milieu de la crise du disque, il a permis de préserver la production locale d’un risque d’effondrement majeur. Aujourd’hui, il joue un rôle structurant pour accompagner une nouvelle dynamique de la production musicale en France, en particulier francophone : ce sont ainsi en moyenne plus de 400 projets de nouveaux talents, dans tous les styles musicaux, qui sont accompagnés et développés chaque année grâce au crédit d’impôt, par des entreprises de toute taille.

L’étude confirme aussi la rentabilité de ce dispositif pour l’Etat. En effet, les projets artistiques accompagnés par le biais de cette aide engendrent plus de recettes pour l’Etat que la simple dépense fiscale : en moyenne, 1 euro dépensé par l’Etat pour accompagner les nouveaux talents musicaux va générer en retour 3 euros de recettes fiscales et sociales.

Si le crédit d’impôt favorise la vitalité de la production musicale, il bénéficie aussi à l’ensemble de l’écosystème de la musique : un nouveau talent soutenu par ce dispositif, ce sont aussi plus de droits d’auteur et d’édition musicale, ce sont plus de tournées qui profiteront à nos territoires, c’est enfin la capacité de faire rayonner nos talents à l’international grâce au terrain de jeu mondial qu’offrent aujourd’hui les plateformes de streaming. Ces effets d’entraînement n’ont pas été mesurés dans la présente étude, mais ils doivent être pris en considération.

L’étude démontre enfin que ce crédit d’impôt est devenu partie intégrante de la prise de risque des producteurs, dans un contexte où la production locale reste structurellement déficitaire.

Dans un contexte d’évaluation globale des dispositifs fiscaux culturels souhaitée par le Gouvernement et le Parlement, et alors que l’échéance du dispositif est aujourd’hui fixée au 31 décembre 2019, les producteurs ont besoin de disposer d’une visibilité maximale pour se projeter dans leurs investissements en faveur des projets artistiques, qui s’inscrivent dans un cycle de plusieurs années.

Pour Guillaume Leblanc, directeur général du SNEP, et Jérôme Roger, directeur général de l’UPFI :

« Le retour de la croissance sur le marché de la musique enregistrée ne doit pas nous leurrer. Dans un contexte plus que jamais concurrentiel pour nos artistes « made in France » et, alors que la production locale de musique enregistrée demeure structurellement déficitaire pour 9 projets sur 10 signés en France, il est plus que jamais décisif que les pouvoirs publics s’engagent à pérenniser ce dispositif et à le renforcer. »

  Contacts :

Guillaume LEBLANC – SNEP : 01 47 38 04 04

Jérôme ROGER – UPFI : 01 53 77 66 40

Crédit d'impôt

       

26 avril 2018

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Centre National de la Musique : les entreprises culturelles de la musique saluent le lancement d’une mission de préfiguration par la ministre de la Culture à Bourges

Les organisations professionnelles représentant l’ensemble des entreprises culturelles de la musique accueillent avec satisfaction l’annonce faite par Françoise NYSSEN, au Printemps de Bourges, du lancement d’une mission de préfiguration visant à la création d’un Centre National de la Musique. Elles saluent sa détermination à vouloir mener une politique de soutien appuyée à l’ensemble de la filière musicale.

Depuis longtemps, le cinéma et l’audiovisuel ont su se doter d’un établissement unique, le CNC, dont le rôle moteur en faveur de la production n’est plus à démontrer. Les mutations économiques profondes que traverse chacun de nos métiers, la nécessité de renforcer nos mécanismes de financement respectifs, le besoin de disposer d’un observatoire de l’économie à la filière constituent autant de raisons de nous rassembler au sein d’un établissement commun.

Mais un tel chantier ne pourra à l’évidence aboutir qu’avec des moyens financiers nouveaux et significatifs à la hauteur de ces enjeux, qui permettront de créer un véritable effet de levier au bénéfice de chacun.

Nous, entreprises culturelles de la musique, avons la certitude qu’avec un projet ambitieux, les effets de dynamique et d’entraînement en faveur de la création et de la production peuvent être considérables. Tout nouvel euro apporté à cette maison commune pourra démultiplier le nombre de projets artistiques développés, qu’il s’agisse de la scène, de la musique enregistrée ou de l’édition musicale. C’est ce que nous aurons l’occasion de démontrer aux deux députés en charge de faire des propositions à la ministre de la Culture.

C’est également l’occasion de rappeler le rôle moteur des industries culturelles et créatives de la musique sur le plan économique et leur participation au rayonnement international de la France grâce à l’exportation de nos productions.

Nous serons particulièrement vigilants à ce que les arbitrages nécessaires aboutissent à un financement ambitieux et pérenne qui soit inscrit au cœur du projet de loi de finances 2019. Par le passé, plusieurs rendez-vous ont été manqués sur ce projet. En 2018, nous sommes déterminés à réussir dans cette démarche de structuration de la filière.

Contacts :

Sophie WALDTEUFEL – CSDEM : 01 48 74 09 29

Malika SEGUINEAU – PRODISS : 01 42 65 73 15

Guillaume LEBLANC – SNEP       : 01 47 38 04 04

Jérôme ROGER – UPFI                 : 01 53 77 66 40

 

Tops et certifications : la valeur comme nouveau dénominateur commun

 

À compter de ce vendredi 27 avril, les classements officiels et les certifications communiqués par le Syndicat National de l’Edition Phonographique (SNEP) évoluent, pour ne prendre en compte que les seules écoutes en streaming issues de la consommation premium.

Alors que les consommateurs payants, directement abonnés à un service de streaming, sont désormais majoritaires au sein des utilisateurs du streaming en France, cette évolution traduit le dynamisme de l’abonnement, qui représentait 83% des revenus du streaming et 35% des revenus du marché français de la musique enregistrée en 2017.

C’est dans ce contexte que les professionnels du secteur ont souhaité recentrer les classements (Tops Albums et Singles) sur la véritable source de valeur générée par la consommation de musique, mettant ainsi en avant cette valeur comme dénominateur commun à tous les modes de consommation, qu’ils soient physiques ou numériques, comme l’ont déjà fait plusieurs pays européens (Allemagne et Italie notamment).

S’agissant des certifications singles et albums délivrées par le SNEP, cette nouvelle règle s’accompagne par ailleurs d’un réajustement à la hausse de +50% des seuils des seules certifications singles pour s’adapter à la nouvelle dynamique du marché. Les règles d’éligibilité aux certifications Albums ne sont pas modifiées.

Les nouveaux seuils des certifications Singles sont les suivants :

–  OR               :  15 millions d’équivalents streams (au lieu de 10M)

–  PLATINE    :  30 millions d’équivalents streams (au lieu de 20M)

–  DIAMANT  :  50 millions d’équivalents streams (au lieu de 35M)

Le système de conversion entre la consommation en téléchargement à l’acte et la consommation de streaming demeure, à ce stade, inchangé.

       Contact – Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04