31èmes VICTOIRES DE LA MUSIQUE 2016

Nommés-Victoires2016

Victoires de la Musique 2016 : Rendez-vous dans un mois !

Retransmise en direct sur France 2, la cérémonie des Victoires de la Musique aura lieu le 12 février prochain au Zénith de Paris et sera dédiée à toutes les victimes des attentats du vendredi 13 novembre à Paris.

Laurent Didailler (PIAS France), nouveau Président des Victoires, veut placer cette 31ème édition sous le triple patronage de la musique, de la culture et de la liberté. « Plus que jamais, explique-t-il, nous avons besoin de culture et de musique. Cette année 2015 a éprouvé notre volonté, et nous ressentons l’envie de partager, de communiquer, de revendiquer. La musique permet tout cela en offrant à tous de ressentir des émotions fortes. Les Victoires sont l’occasion de célébrer une année de musique ».

A la présentation  Virginie Guillaume et Bruno Guillon, tandem complice depuis la pièce de théâtre L’Hôtel du libre échange, diffusée en décembre dernier sur France 2. A la production exécutive : Gérard Pont et Sylvain Plantard, Morgane Production. Découvrez la sélection éclectique des artistes nommés, un savant mélange entre artistes confirmés et jeunes talents à l’image de la scène musicale française, riche et diverse.

  NOMINATIONS DES 31èmes VICTOIRES DE LA MUSIQUE

Par Ordre Alphabétique

 

Artiste Masculin

DOMINIQUE A

Kendji GIRAC

VIANNEY

Artiste Féminine

Yael NAIM

Véronique SANSON

ZAZ

ALBUM REVELATION

« Be sensational » – Jeanne ADDED

« Zanaka » – JAIN

« Chambre 12 » – LOUANE

REVELATION SCENE

FAADA FREDDY

FEU ! CHATTERTON

HYPHEN HYPHEN

ALBUM DE CHANSONS

« Des ombres et des lumières » – FRERO DELAVEGA

« De l’amour  » – Johnny HALLYDAY

« Older » – Yael NAIM

ALBUM ROCK

« Lay low » – Lou DOILLON

 « Mandarine » – LES INNOCENTS

 « Let it glow » – ROVER

ALBUM DE MUSIQUES URBAINES

« D.U.C. » – BOOBA

« Feu » – NEKFEU

« NGRTD » – YOUSSOUPHA

ALBUM DE MUSIQUES DU MONDE

« Racines » – Tiken Jah FAKOLY

« Musique de nuit » – Ballaké SISSOKO & Vincent SEGAL

« Homeland » – Hindi ZAHRA

ALBUM DE MUSIQUES éLECTRONIQUES OU DANCE

« St Germain » – ST GERMAIN

« The wanderings of the Avener » – THE AVENER

« Chemicals » – THE SHOES

CHANSON ORIGINALE

« De l’amour » – Johnny HALLYDAY – Auteur : Christophe MIOSSEC – Compositeur : YODELICE

« Avenir » – LOUANE – Auteurs : LOUANE & Quentin CAPRON – Compositeur : LOUANE

« Sapés comme jamais » – MAÎTRE GIMS – Auteur : MAÎTRE GIMS & NISKACompositeurs : MAÎTRE GIMS & Dany SYNTHE

« On verra » – NEKFEU – Auteur : NEKFEU – Compositeur : Benjamin SELETTI

SPECTACLE MUSICAL/TOURNÉE/ CONCERT

Louis, Matthieu, Joseph et Anna CHEDID à l’Olympia, à l’Opéra Garnier et en tournée

Production : AUGURI PRODUCTIONS/TS3

CHRISTINE AND THE QUEENS – Tournée des Zéniths

Production : CORIDA

THE DØ « Shake, shook, shaken tour », au Zénith, à l’Olympia et en tournée

Production : UNI-T

 

VIDÉO-CLIP

« Christine » – CHRISTINE AND THE QUEENS – Réalisateurs : JACK

 « Quand c’est » – STROMAE – Réalisateurs : Luc Junior TAM et Xavier REYE

« Miracles » – THE DØ – Réalisateur : Reynald GRESSET

Un nouveau TOP Albums en phase avec la consommation

À compter de cette semaine, le classement des meilleures ventes d’albums réalisé par GFK intègre les écoutes en streaming des titres des albums, les ventes physiques (CDs, Vinyles) et les ventes par téléchargements.

Les écoutes en streaming sont converties en « équivalent ventes » qui sont ensuite ajoutés aux ventes physiques et en téléchargement.

Les albums streamés sont convertis en  » équivalents ventes  » sur la base suivante :

Somme de tous les streams des titres de l’album (Abonnement et freemium confondus)

– Retrait de 50% des volumes du titre de l’album le plus streamé

– Division du résultat par 1 000 → Obtention du nombre d’équivalent-album

– Rajout du nombre d’équivalent-albums obtenu aux ventes physiques et en téléchargement

Désormais, les certifications Albums délivrées par le SNEP tiendront également compte des écoutes en streaming.

Les résultats de l’année 2015 ont confirmé l’engouement des français pour l’usage du streaming. Le succès de ce nouveau mode de consommation de la musique qui permet d’accéder à plus de 30 millions de titres, de composer et de partager ses playlists, se traduit par une progression spectaculaire des écoutes : 17,7 milliards de streams pour l’année 2015, soit une hausse de 50% par rapport à l’année 2014.

Aujourd’hui, ce sont 500 millions de titres qui sont écoutés chaque semaine sur les plateformes de streaming audio. 

Le TOP streaming est le premier indicateur de cette évolution de la consommation de musique en ligne :

Ce classement des 200 meilleures écoutes hebdomadaires a cumulé 2,8 milliards de streams en  2015.

Les volumes du top 200 sont passés de 41 millions d’écoutes hebdomadaires pour la première semaine de janvier à 55 millions pour la dernière semaine de juin, et à 88 millions pour la dernière semaine de décembre.     

TOP 10 des titres en streaming

24 titres ont généré plus de 20 millions de streams  en 2015 et 100 titres ont dépassé les 10 millions de streams.

Lean on (Major Lazer feat DJ Snake &No), prend la tête de ce classement 2015 des titres les plus écoutés avec 54 millions d’écoutes.

 

10ers Top Global 2015

Google a la capacité et les ressources de faire beaucoup mieux pour réduire la quantité considérable de musique mise à disposition et accessible depuis ses plateformes sans autorisation des ayants-droit.

Le retour d’expérience des maisons de disques membres de l’IFPI atteste de l’inefficacité de son outil « Content ID », censé empêcher la présence de contenus illicites sur YouTube.

Les producteurs et les éditeurs estiment que 20 à 40% de leurs enregistrements échappent à l’identification par ce Content ID.

Quant au moteur de recherche de Google, il continue de diriger très largement ses utilisateurs vers des liens de musique illicite. Plus de 300 millions de notifications ont été adressées en ce sens à Google par les groupes nationaux de l’IFPI du monde entier. Pour autant, le volume du trafic vers les sites contrefaisants, à partir de requêtes spécifiques de musique faites sur Google est aujourd’hui plus élevé qu’il n’était, avant que celui-ci ne change son algorithme de recherche pour soi-disant répondre au problème de piraterie.

Google peut et doit faire plus et mieux  pour lutter contre ce préjudice et pour restituer un revenu équitable aux ayants-droit.

Economie de la Production Musicale – Edition 2016

L’édition 2016 de « l’économie de la production musicale » est disponible !

Découvrez la  synthèse des chiffres du marché de la musique enregistrée, en France et dans le monde, enrichie des données inédites sur la consommation et la distribution de musique physique et numérique, les meilleures ventes, les meilleures diffusions, les certifications.

1ere de couv Guide Eco 2016

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L’Economie de la Production Musicale – Edition 2016

Sommaire

Chapître 1 : Le marché français en 2015

Chapître 2 : La production francophone

Chapître 3 : Le marché mondial en 2015

Chapître 4 : La consommation de musique

Chapître 5 : Musique et médias

Chapître 6 : Les acteurs de la distribution de la musique

Chapître 7 : Les artistes qui ont marqué l’année 2015

Le problème du Value Gap est au coeur des enjeux de la filière musicale, pas seulement pour les producteurs, et pas seulement en France.

Aujourd’hui, ce sont les artistes qui prennent la parole !

Les artistes, auteurs et compositeurs de musique de toute l’Europe se mobilisent pour demander à la commission européenne d’agir concrètement dans le cadre de la révision de la directive droit d’auteur, pour mettre un terme au transfert de valeur qui s’opère injustement via certains services de streaming comme YouTube, au détriment des créateurs et producteurs de musique.

C’est la correction de ce  « Value Gap » qui est au centre du débat. 

Plus de 1000 artistes ont donc écrit le 29 juin dernier  au Président de la Commission Européenne, ainsi qu’aux 28 autres commissaires pour les enjoindre d’agir afin de corriger l’anomalie juridique qui permet à ces plateformes de s’abriter sous le statut juridique du « safe harbour », et ainsi, de ne pas négocier normalement les droits de la musique qu’elles mettent à disposition.

 Parmi ces artistes, de toutes générations et de tous styles musicaux :  Axelle Red, Bénabar, Ben l’Oncle Soul, Bernie Taupin, Brigitte, Bruno Mars, Bryan Adams, Cali, Camélia Jordana, Carla Bruni, Carole King, Christina Aguillera, Christophe Mae, Christophe Miossec, Christophe Willem, Coldplay, Craig David, David Guetta, Dyonisos, Ed Sheeran, Eddy Mitchell, Elton John, Francis Cabrel, Gwen Stefani, Indochine, Jain, Jean-Jacques Goldman, Jean-Louis Aubert, Jenifer, Julien Doré, Kendji Girac, Kyo, Lady Gaga, Laura Pausini, Lilian Renaud, Louane, Maitre Gims, Mark Knopfler, Mark Ronson, Maroon 5, Maxime Le Forestier, Michel Sardou, Mick Jones, Nach, Nolwen Leroy, Olivia Ruiz, Patricia Kaas, Patrick Fiori, Paul McCartney, Paul McGuiness, Placido Domingo, Raphaël, Renaud, Robert Plant (Led Zeppelin), Rod Stewart,Scorpions, Shy’m, Slimane, Soprano, Steven Tyler,Sting, Tal, The Corrs, Thomas Dutronc, Zazie….

Lettre des artistes :

À l’occasion du Midem, l’Irma a dévoilé la première enquête sur les startups intervenant dans le secteur musical. Activités, financement, emploi, profil des fondateurs, un panorama chiffré de ces entreprises innovantes qui viennent redessiner les contours de l’écosystème musical. En complément de cette enquête, un annuaire de ces 250 startups de la musique est également disponible.

Télécharger l’étude

IRMA 001

EXTRAITS
– Les startups se positionnent comme des prestataires de la musique, attestant d’une profondeur de marché significative : 86% travaillent en BtoB, pour des clients qui travaillent eux-mêmes en BtoB à 67%.

– Les startups de la musique se répartissent sur l’ensemble des secteurs d’activités, couvrant ainsi l’ensemble des champs de l’écosystème musical : les contenus (24,3%), la communication/marketing (18,3%) et la création (15,9%) sont les trois principaux secteurs investis.

– La multiactivité est une caractéristique importante des startups de la musique : elle concerne 44% des entreprises interrogées, principalement par le caractère transversal et déclinable des produits et services qu’elles proposent.

– Les startups concrétisent les nouvelles interfaces de la musique : les applis web (74%) et les applis mobiles (44%) sont les outils les plus développés, loin devant le hardware (17%) et les API (5%).

– L’international est inscrit dans l’ADN des startups françaises de la musique. Elles ambitionnent pour la plupart d’aller à la conquête des marchés étrangers, en tendant vers la scalabilité de leurs outils et services. Les entreprises de reconnaissance du signal/gestion de données travaillent à 17% sur le marché français, à 50% sur le marché européen, et 67% sur le marché mondial. À l’inverse, plus l’outil ou le service proposé se rapproche de l’utilisateur, et plus le marché devient local. Ainsi, les entreprises de marketing/CRM travaillent à 100% sur le marché français, à 33% sur le marché européen et 17% sur le marché mondial.

– La majorité des startups de l’écosystème musical démarre avec des capitaux bas, même si certains secteurs nécessitent des investissements lourds : 56% commencent leur activité avec moins de 20K€, dont 33% à moins de 10K€. Il s’agit principalement de fonds personnels (58%) et de love money (21%).

– Les levées de fonds sont un outil privilégié de financement des startups et interviennent très tôt dans la vie de l’entreprise : 35% ont levé des fonds depuis leur création. La première levée intervient en moyenne 14 mois après la création. Les entreprises du secteur musical investissent peu dans les startups : 76% des levées de fonds se font principalement auprès de business angels, dont seulement 14% travaillent dans le secteur musical.

– Si 41% des startups ont eu recours à des emprunts, principalement auprès des banques (68%), la BPI et, dans une moindre mesure l’Ifcic, ne sont que très peu sollicités : la majorité des startups (63%) ne leur ont jamais adressé de demandes.

– En moyenne, une startup génère du CA au bout de 6,5 mois. Les startups sont des entreprises « comme les autres », avec un temps de positionnement moyen à 2 ans.

– Les startups de la musique mobilisent fortement les dispositifs d’accompagnement réalisés par les organismes dédiés : 60% d’entre elles en ont bénéficié, principalement via des incubateurs, accélérateurs ou pépinières.

– Les startups de la musique créent de l’emploi : elles comptent 4,4 salariés en moyenne. En 2016, les 87 startups répondantes emploient 386 personnes.

– La création d’une startup dans le secteur musical est principalement une aventure collective : seulement 36% ne comptent qu’un seul fondateur (et 40% en comptent 2). La solitude de l’entrepreneur, les startupers n’en veulent pas !

– Les startupers de la musique sont en majorité des hommes, diplômés (72% ont au moins 1 Bac+5). Les femmes ne représentent que 8% des fondateurs de startups du secteur musical. La musique est affaire de marketeurs (42%) et de techniciens (31%). Le « trio gagnant », idéal : 1 tech., 1 marketeur, 1 gestionnaire.

– La musique est un secteur de première expérience de l’entrepreneuriat, qui compte peu de serial entrepreneurs : seulement 16% ont déjà créé une startup par le passé. En revanche, les startupers sont en grande partie issus de l’écosystème musical : 46% ont travaillé dans la musique avant de se lancer.