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A la veille de l’arrivée d’un acteur majeur sur le marché du streaming, les producteurs membres du SNEP réaffirment leur ambition pour réussir le challenge de ce nouveau mode de consommation de la musique.

 La révolution du streaming permet de recréer de la valeur autour de cet usage innovant et au bénéfice de tous. La forte croissance de ses revenus depuis le début de l’année confirme la dynamique observée sur le marché français en 2014.

 C’est  l’abonnement qui s’affirme comme le modèle pérenne de rémunération : ses revenus ont triplé depuis 2013 et représentent désormais 20% des revenus du marché français  et plus de la moitié du chiffre d’affaires numérique ! L’abonnement rémunère la création à sa juste valeur et notamment les artistes, qui bénéficient sur le streaming de royautés supérieures à celles des ventes physiques.

 L’horizon s’éclaircit à mesure que de plus en plus de Français streament et basculent vers une logique d’accès à la musique. Les comportements changent : en moins d’un an, les 200 titres les plus écoutés du Top Streaming ont doublé leur volume d’écoutes, passant de 30 à 60 millions d’écoutes chaque semaine.  Chaque mois, 11 millions de français écoutent leur musique sur les plateformes de streaming audio.

 Si le retour à la croissance peut être envisagé, toutefois, tous les streams ne se valent pas. Mais cette trop grande disparité des rémunérations du streaming ne saurait être un prétexte pour légitimer une collectivisation à marche forcée des revenus des artistes, qui casserait la dynamique du marché.

 Il est capital que les pouvoirs publics accompagnent ce mouvement et n’entravent pas le potentiel de ce marché par une régulation excessive et inadaptée.

  Contact : Guillaume Leblanc  – Tel : 01 47 38 04 04   –

 

Publié le 25 juin 2015

« À lui seul, le streaming par abonnement représente désormais 20 % des revenus du marché français. C’est trois fois plus qu’en 2013 ! Ces performances sont le reflet d’un usage qui devient de plus en plus populaire. À titre d’exemple, nous avons lancé en septembre dernier un Top Streaming dont le premier du classement atteignait chaque semaine un million d’écoutes. Moins d’un an plus tard, le premier de ce classement réalise chaque semaine deux millions d’écoutes. L’arrivée de nouveaux acteurs sur ce marché contribuera et contribue déjà à booster l’usage et donc les revenus qui en découlent, et ce au bénéfice de tous », déclare Guillaume Leblanc, directeur général du SNEP, à News Tank le 25/06/2015, jour de l’assemblée générale du syndicat.

Guillaume Leblanc revient par ailleurs sur l’analyse de l’Adami, qui prévoit avec l’arrivée d’Apple Music la création d’un duopole Apple/Google sur le marché du streaming. « En vérité, ce duopole “prophétisé” par l’Adami ne vise qu’à entretenir des craintes et des fantasmes dans un seul objectif : obtenir une gestion collective des exploitations numériques. Personne ne doit être dupe de ce dessein politique auquel l’Adami, dont la seule mission consiste, je le rappelle, à collecter et répartir des droits, se raccroche depuis plus de dix ans et qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde. Et comme à chaque fois, elle en appelle directement au législateur, se targue de représenter tous les artistes et manie les chiffres et les petits calculs au stream. Faire croire que les artistes ne toucheront toujours que des centimes d’euros par abonné alors même que la croissance du streaming n’a jamais été aussi forte, c’est effectivement un “calcul vite fait”. L’Adami doit cesser de jouer contre l’avenir de la filière musicale en prônant une collectivisation des revenus des artistes à marche forcée qu’eux-mêmes ne souhaitent pas. »

Guillaume Leblanc répond aux questions de News Tank.

Quelle est la tendance pour le marché de la musique enregistrée en France depuis début 2015 ?

Malgré le déclin des ventes physiques et du téléchargement à l’acte, la croissance du streaming se confirme et le marché se restructure autour de ce nouveau mode de consommation. À lui seul, le streaming par abonnement représente désormais 20 % des revenus du marché français. C’est trois fois plus qu’en 2013 ! Ces performances sont le reflet d’un usage qui devient de plus en plus populaire. À titre d’exemple, nous avons lancé en septembre dernier un Top Streaming dont le premier du classement atteignait chaque semaine un million d’écoutes. Moins d’un an plus tard, le premier de ce classement réalise chaque semaine deux millions d’écoutes. L’arrivée de nouveaux acteurs sur ce marché contribuera et contribue déjà à booster l’usage et donc les revenus qui en découlent, et ce au bénéfice de tous.

« Le streaming par abonnement représente désormais 20 % des revenus du marché français »

Une partie de l’industrie attend impatiemment l’arrivée d’Apple Music sur le marché, avec son offre uniquement basée sur l’abonnement payant. La coexistence du freemium et de l’abonnement, telle que développée par Deezer ou Spotify, a-t-elle vécu ?

Il existe différents modèles pour faire découvrir le streaming au public : le freemium en est un, le bundle en est une autre. Si chaque clé d’entrée est intéressante, l’intérêt de tous, ayants-droit comme plateformes, c’est la conversion du consommateur au payant, à l’abonnement, qui est en quelque sorte la voie royale. Qu’un acteur comme Apple se positionne dès le départ uniquement sur ce modèle, cela fait déjà bouger les lignes chez les concurrents, notamment sur le marketing de leurs offres et sur leur segmentation. Sur un marché en pleine explosion, c’est évidemment une bonne nouvelle et l’annonce de l’arrivée d’Apple n’a pas empêché ces derniers mois Tidal d’afficher ses ambitions, ni Spotify d’annoncer un nouveau cap franchi en nombre d’abonnés.

« L’arrivée d’Apple Music, sans nul doute un tournant dans l’évolution du streaming »

Surtout, et c’est ce qui est le plus prometteur, c’est le positionnement assumé par un acteur comme Apple qui choisit directement de privilégier le modèle de l’abonnement. Miser sur le seul abonnement, c’est valoriser le travail de création et c’est ce qui permettra de recréer de la valeur autour de ce nouvel usage. C’est sans nul doute un tournant dans l’évolution du streaming.

L’Adami voit, avec l’arrivée d’Apple sur le marché du streaming, la création d’un duopole sur la musique en ligne : Apple pour le payant, d’un côté, et YouTube pour le gratuit, de l’autre, avec la disparition à terme des concurrents. Apple ayant asséché la concurrence sur le marché du téléchargement légal, le scénario décrit par l’Adami n’est-il pas crédible ?

Lorsqu’Apple s’est lancé sur le marché du téléchargement, je ne pense pas qu’ils étaient contraints de faire face à de redoutables concurrents, comme c’est le cas sur le marché du streaming aujourd’hui. Il existe à ce jour plus de 400 plateformes de streaming dans le monde.

En vérité, ce duopole « prophétisé » par l’Adami ne vise qu’à entretenir des craintes et des fantasmes dans un seul objectif : obtenir une gestion collective des exploitations numériques. Personne ne doit être dupe de ce dessein politique auquel l’Adami, dont la seule mission consiste, je le rappelle, à collecter et répartir des droits, se raccroche depuis plus de dix ans et qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde. Et comme à chaque fois, elle en appelle directement au législateur, se targue de représenter tous les artistes et manie les chiffres et les petits calculs au stream. Faire croire que les artistes ne toucheront toujours que des centimes d’euros par abonné alors même que la croissance du streaming n’a jamais été aussi forte, c’est effectivement un « calcul vite fait ». L’Adami doit cesser de jouer contre l’avenir de la filière musicale en prônant une collectivisation des revenus des artistes à marche forcée qu’eux-mêmes ne souhaitent pas.

Sur la question du duopole, pourtant, l’acteur dominant sur le versant gratuit, c’est déjà YouTube…

En effet, et c’est un vrai problème. Depuis de trop nombreuses années, la filière musicale subit la loi des intermédiaires de l’Internet pour lesquels la rémunération des créateurs n’est pas l’essentiel, mais l’accessoire. Cette question du transfert de valeur est bien le sujet central de ce fameux débat sur la valeur qui anime nos débats. Ce doit être notre combat commun : s’unir et agir ensemble, artistes-interprètes, auteurs, éditeurs, producteurs mais aussi plateformes de musique qui acceptent de participer au cercle vertueux de la création. Quand on pense qu’en 2014, le milliard d’utilisateurs de YouTube a permis de reverser 640 M$ (environ 57 M€) aux producteurs et aux artistes, alors que dans le même temps, les 41 millions d’abonnés et la centaine de millions de streamers en freemium des plateformes audio en ont reversé trois fois plus… Il est urgent que le politique pérennise le financement de la création et clarifie le statut des hébergeurs. La réforme de la directive 2001/29 est une opportunité unique.

Comment interprétez-vous la gronde toujours importante d’une partie des artistes contre le modèle du streaming, qui n’est pas suffisamment rémunérateur à leurs yeux ?

D’abord, il faut bien comprendre que nous sommes en train de vivre un changement si profond qu’il ne sert à rien de vouloir raisonner avec les références que nous connaissions jusqu’ici. Cessons, comme le font certains, de vouloir comparer à tout prix les revenus liés à un acte d’achat à ceux d’une écoute en streaming.  Cela n’a pas de sens, puisque justement, les volumes sont totalement inédits. Nous changeons d’échelle. Spotify annonçait d’ailleurs cette semaine que David Guetta était le troisième artiste à atteindre deux milliards de streams sur sa plateforme.

Ensuite, le streaming est un pari gagnant pour l’artiste puisqu’il bénéficie, comme le SNEP avait pu le démontrer, de royautés supérieures à celles appliquées dans la physique. Ce qui signifie que plus le streaming progresse, plus l’artiste est gagnant. La Suède en est le meilleur exemple : dans un marché où la très grande majorité des revenus est issue de l’abonnement, les revenus des artistes ont progressé de 111 % entre 2009 et 2014, selon une étude de l’IFPI. En outre, n’oublions que tous les streams ne se valent pas. Le consommateur qui écoute de la musique en s’abonnant rémunérera toujours mieux le créateur que celui qui tolère l’écoute avec de la publicité. Taylor Swift ne dit pas autre chose !

Certains artistes militent en priorité, non pas pour un meilleur partage de la valeur, mais pour une plus grande transparence dans les relations artistes-producteurs, qui passerait notamment par le détail des revenus issus du numérique dans les relevés de royautés. Leur demande est-elle légitime ?

Nous n’avons pas attendu une loi pour cela ! L’obligation de reddition de comptes, mentionnée d’ailleurs dans le projet de loi « liberté de création », se fait déjà de manière détaillée dans certaines maisons de disques. J’entends d’ailleurs que ces relevés seraient si détaillés qu’ils peuvent apparaître comme compliqués à appréhender. Pour les producteurs, il faut donc trouver le juste équilibre entre la transparence et la nécessité de synthétiser des lignes de revenus pour rendre les choses plus intelligibles. Nous sommes dans un processus continu d’amélioration au service des artistes, à tous les niveaux.

Quant au débat sur les avances non recoupées, les majors se sont exprimées pour dire qu’elles les reversaient aux artistes. Cela aurait-il mérité en amont plus d’information et de communication en direction des artistes ? Peut-être. Mais encore une fois, le dialogue est constant avec les artistes et les efforts de pédagogie réels.

Comment appréhendez-vous la mission de médiation sur l’exploitation numérique de la musique, confiée par le ministère de la Culture à Marc Schwartz ? Êtes-vous prêts à faire un pas en avant, face à une ministre qui semble plus à l’écoute de votre filière ?

Notre première entrevue avec Marc Schwartz nous a permis de lui exposer notre analyse plus globale de la situation et d’apporter une réponse à certaines idées préconçues. La difficulté, c’est que personne ne s’accorde sur un constat partagé et c’est là une vraie faiblesse. Il n’y a jamais eu « d’objectivation » sur la révolution du streaming que nous sommes en train de vivre au sein de cette filière. Ce biais majeur a par conséquent conduit les missions précédentes à souvent présenter la gestion collective obligatoire comme une porte de sortie, sans jamais en démontrer un quelconque intérêt pour les revenus des artistes. En ajoutant un nouvel intermédiaire, ce serait plutôt le contraire ! Regardons autour de nous : la révolution du streaming est en marche mais les équilibres sont encore fragiles. Attention à ne pas hypothéquer l’avenir de notre filière.

Le projet de loi « liberté de création » arrive au Parlement le 28/09/2015. La mise en place d’un médiateur de la musique y est encore inscrite. Pourquoi contestez-vous la création d’un tel poste, qui existe dans d’autres domaines ?

Nous ne partageons pas le constat selon lequel il existerait, au sein de cette filière, un besoin de régulation qui nécessiterait la création d’une autorité administrative indépendante. Quelle en serait la plus-value pour un artiste ? Lorsqu’il y un éventuel litige, un artiste sait très bien s’entourer d’un manager, d’un avocat, quand ce n’est pas des deux. D’ailleurs, si en l’état le Gouvernement souhaite, sans justification, réduire son périmètre d’intervention aux seules relations entre artistes et producteurs ou entre ces derniers et plateformes, pourquoi ne pas alors demander au médiateur de s’intéresser aussi aux répartitions versées aux artistes par leurs sociétés de gestion collective, la Cour des Comptes les ayant questionnés. La transparence doit être la même pour tous. En outre, puisqu’il serait impossible, en l’état actuel de sa rédaction, de lui imposer le secret des affaires, ses recommandations rendraient nécessairement publiques les conditions contractuelles dont il prendrait connaissance. Dans un marché de la musique mondialisé et concurrentiel, ce serait ravageur pour les producteurs établis dans notre pays.

Enfin, au-delà du médiateur, plusieurs autres dispositions demeurent contraires à la convention collective de l’édition phonographique et la fragilisent dangereusement. Si le texte devait rester en l’état, nous n’aurions d’autres choix que de la dénoncer. Je n’imagine pas le Gouvernement, pourtant attaché au dialogue social,  passer en force et mettre en péril un acquis que nous avons mis des années à négocier.

« Article reproduit avec l’aimable autorisation de News Tank Culture http://culture.newstank.fr © 201 5NTC »

 Une entreprise de presse, LES EDITIONS DE MONTREUIL, qui avait publié un magazine intitulé TELECHARGEMENT exposant de manière explicite et documentée les différentes façons de pirater sur internet, vient, pour la première fois, de faire l’objet d’une condamnation pénale.

Cette incitation à la piraterie avait conduit la SCPP, qui a notamment pour objet la défense de l’intérêt collectif de la profession exercée par ses membres, producteurs de phonogrammes et de vidéomusiques, à saisir le Tribunal correctionnel de Nanterre.

 Ce dernier vient de déclarer, par jugement du 12 juin dernier, la société LES EDITIONS DE MONTREUIL coupable du délit prévu par l’article L 335-2-1 2° du Code de la Propriété Intellectuelle*, l’a condamnée au paiement d’une amende de 10 000 euros et à la peine complémentaire de publication à ses frais de la décision dans Le Parisien et Le Journal du dimanche dans la limite de 3 000 euros pour chaque publication.

 C’est la première fois que le comportement d’une entreprise de presse, incitant à la piraterie, fait l’objet d’une sanction pénale sur le fondement des dispositions du Code de la Propriété intellectuelle.

Ce jugement est définitif.

 *L’article L 335-2-1 2° du Code de la Propriété Intellectuelle prévoit que le fait d’inciter sciemment à l’usage d’un logiciel manifestement destiné à la mise à disposition du public non autorisée d’œuvres ou d’objets protégés est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende.

 Informations presse : SCPP / Anouchka Roggeman / 01 41 43 03 07/ 06 61 89 59 63 / anouchka.roggeman@scpp.fr

14, Boulevard du Général Leclerc  – 92527 Neuilly-sur-Seine Cedex – Tél : 01 41 43 03 03  www.scpp.fr

La SCPP, société civile des producteurs phonographiques, est une société de perception et de répartition des rémunérations perçues pour le compte de ses membres auprès des utilisateurs de phonogrammes et de vidéomusiques. Plus de 2000 producteurs sont actuellement membres de la SCPP qui réunit la majorité des producteurs indépendants français et les sociétés internationales, Sony, Universal et Warner. Aussi, la SCPP défend les droits de ses membres, lutte contre la piraterie, aide la création musicale et attribue les codes ISRC. www.scpp.fr

 

 

 

 

By Frances Moore, Chief Executive, IFPI

 

One month from now, music fans around the world will for the first time be able to access new albums and singles on the same day. This is a big achievement.  The global release day levels the playing field for music fans internationally. It can raise awareness of newly-released tracks and albums globally. And it’s a celebration of new music on an international scale.

 

Today, we have revealed the “New Music Fridays” branding that will accompany this change.  Most consumers today probably don’t know what day of the week new releases come out. In future, we hope it will be a case of “Think Fridays …think new music”.

 

Many in the industry have asked why global release day did not happen years ago.  But the truth is that switching to a single global release day has been a huge project, involving more than 40 national markets, many different interest groups and thousands of individuals and companies.

 

The launch of “New Music Fridays” comes after a year of intense consultations and preparation.  It is the reward of a collaborative effort bringing together major and independent record companies, retailers, charts providers, artists and musicians.

 

From the outset at the centre of the global release day discussions has been the music fan.  In today’s connected world, it simply makes no sense that an album could be released in Australia on a Friday, but not be available in the UK until the following Monday, or in the US until the subsequent Tuesday.

 

In the past, this did not particularly matter much.  Various countries had developed their own agreed release days in isolation, while others did not adhere to a single release day at all.  But today’s fans around the world are united online through social media.  If a consumer in Sydney is streaming and tweeting about a new album on a Friday afternoon, then one in Seattle will know about it.

 

It is understandable that fans in markets where the album isn’t yet released are frustrated that they cannot access it on licensed services.  And the risk then is that some of them turn to illegal sites to access the music.

 

The consumer case for a global release day has not been contentious. Indeed, there has been huge support from across the world, from labels, retailers and the artist community.  There was, however, debate over the day with some countries understandably sceptical about moving away from their own national release days.

 

There are various insights that support a Friday release day.  Most important, research by TNS Ncompass across seven leading markets – Brazil, France, Italy, Malaysia, Spain, Sweden and the US – found a strong preference for the start of the weekend.  Almost seven in ten of consumers who expressed a preference favoured a Friday or Saturday, and this pattern was consistent across all the markets surveyed.

 

Other data shows that Friday is the best time for impulse buying and social media activity.  And this is supported by many retailers. In the succinct words of Paul McGowan, CEO of HMV’s owner, Hilco:  “New music should hit the high street when people hit the high street”.

 

Once the decision was made in February to move ahead with implementation, the focus shifted to the enormous logistics involved. A cross-industry international steering committee co-ordinated the project, its activities mirrored locally by similar bodies led by IFPI’s affiliated national groups.  These groups focused on three areas: supply chain reform, chart modification and marketing and promotion.

 

Reforming the supply chain has been a very significant task.  Some 35 markets worldwide are having to switch release day to a Friday.

 

There has also been a knock-on effect in the compilation of the charts.  For example in the UK, the Official Charts Company used to supply charts on a Sunday to the BBC for broadcast on Radio 1.  From 10th July, that process will take place on a Friday to reflect the new release week.  Similar changes are happening around the world.

 

We’re also working hard on the promotion of “New Music Fridays”.  A brand and logo has been created, available in more than a dozen languages, for all retailers and record companies to use as part of their individual release campaigns.  These will play a vital part in the campaign to encourage the public to think Fridays, think new music.

 

“New Music Fridays” has been a tremendous example of cross-industry collaboration.  While no switchover will ever be 100 per cent flawless, we think that all the ground has been covered to make the switchover work.  I believe this is a big step forward for the whole music sector.  The task now is to embrace the marketing opportunity that “New Music Fridays” offer to help promote great new music to fans worldwide.

 

This article originally appeared in Music Week

 

#NewMusicFridays

@Friday4newmusic

 

A PARTIR DU VENDREDI 10 JUILLET 2015

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 Un jour unique de sortie hebdomadaire pour les nouveautés musicales dans le monde à partir du 10 juillet prochain.

  • Chansons et albums seront disponibles le vendredi à minuit 01 minute dans plus de 45 pays.
  • Les fans n’auront plus à attendre qu’une nouveauté déjà commercialisée ailleurs soit disponible dans leur pays.

Le vendredi 10 juillet 2015, aura lieu la première sortie synchronisée à l’échelle internationale pour les nouveautés musicales. Cette harmonisation, réalisée par les maisons de disques, les distributeurs de musique physique et numérique, et les artistes, permettra au public de découvrir les nouveaux titres et albums en même temps, où qu’il soit.

Jusqu’alors, le jour de la commercialisation des sorties musicales variait selon les pays : le lundi en France et en Grande-Bretagne, le mardi aux USA et au Canada, et le vendredi en Australie ou en Autriche.

Cette coordination internationale donnera à tous un accès légal simultané aux nouveaux enregistrements, et mettra un terme à la frustration de certains consommateurs.

En pensant vendredi….on pensera nouvelles sorties

Un jour unique de sorties musicales dans le monde, c’est l’opportunité pour les artistes et les labels de créer un vrai rendez-vous avec le public. A partir de cet été,  le vendredi ne sera plus simplement le début du week-end mais le jour des nouveautés de la musique.

A un mois du Jour J, les acteurs de la musique enregistrée lancent la campagne qui accompagnera ce changement en dix langues dans le monde. Un site Internet www.newmusicfridays.com est ouvert à tous ceux qui voudront en savoir plus.

 Cette initiative a pu voir le jour grâce à l’implication et la concertation internationales entre maisons de disques, distributeurs et détaillants de musique, sous l’impulsion d’un comité de pilotage regroupant les parties prenantes, dont l’IFPI, WIN-Impala, la FIM. Les chaînes logistiques et les calendriers marketing ont été repensés et adaptés.

Dès le 10 juillet prochain, Les Tops hebdomadaires seront également publiés le vendredi et ces classements, réalisés en France par GFK, comptabiliseront les meilleures ventes et écoutes, du vendredi au jeudi.

Le Top streaming, diffusé depuis mai dernier sur D17 tous les mardis à 17Hh50 sera désormais diffusé tous les vendredis à 17h30 à compter du 10 juillet .

Contact France : Guillaume Leblanc

Tel :  01 47 38 04 04 –

Email : guillaume.leblanc@snepmusique.com

Contacts IFPI : Adrian Strain or Alex Jacob, IFPI

Tel: +44 (0)20 7878 7939 / 7940

Email: adrian.strain@ifpi.org /alex.jacob@ifpi.org

 

 

LE VOLUME ÉCONOMIQUE DE LA FILIÈRE MUSICALE FRANÇAISE À L’INTERNATIONAL FRANCHIT LA BARRE DES 600M€, EN 2014.

Le Bureau Export a repris et consolidé les indicateurs rassemblés dans le cadre du gruope de réflexion sur l’export de la musique réuni en 2013 (GREM), en étayant et en mettant à jour chaque chiffre aec les professionnels concernés. Sources complémentaires interrogées : ADAMI, CNV, CSDEM, FEVIS, SACEM, SCPP, SPEDIDAM, SPPF.

  • Plus de 600M€ de revenus générés à l’international par la filière musicale française, en 2014

Basé sur le coefficient mutiplicateur élaboré dans le cadre du GREM en 2013, ce chiffre est en augmentation depuis la dernière estimation concernant l’année 2012 (574M€).

Le volume économique de la filière musicale française à l’international est en constante progression depuis 2010 (Musiques Actuelles et Musiques Classiques).

  • Derrière ces chiffres, une multitude d’artistes et de créateurs, de tous les horizons musicau, et des professionnels pour les accompagner au-delà des frontières.

De nombreux succès chaque année, qui se poursuivent en 2015 : Stromae 650K exemplaires de l’album ‘Racine Carrée’ et 1M de singles ‘Papaoutai’ écoulés à l’export, tournée US au printemps dernier (Coachella, SXWS), en Afrique, au Brésil DAVID 750k ventes du dernier album ‘Listen’ à l’export, 69M de stream Spotify du single ‘Hey Mama’, Echo Awards 2015 (DE)

ZAZ 300k albums ‘Paris’ écoulés à l’export, 17 dates en Amérique Latine début 2015 (15 000 personnes à Sao Paulo !), Echo Award 2015

CHRISTINE AND THE QUEENS 2ème artiste programmée à SXSW la plus streamée sur Spotify, single Gold au Pays-Bas, album Gold en Belgique

IBEYI programmées dans 11 festivals européens après leur showcase à Eurosonic, présence remarquée à SXSW, presse US élogieuse et concerts sold-out

IBRAHIM MAALOUF tournée US sold-out en mai, concerts à venir aux Pays-Bas, UK, Allemagne, Espagne…

ISABELLE FAUST BBS Music Magazine Chamber Music Award (UK), Preis der Deutschen Schallplattenkritik (DE), concert avec le Philharmonique de Berlin

BRIGITTE belle tournée Chine:HK au printemps 2015 et #1 FM Powerplay (JP)

BLICK BASSY nouvelle synchro monde Apple/IPhone6 (TV/Web)

THE AVENER #1 iTunes dans + de 20 pays en Europe.

Des Grammy Awards (US) pour ALEXANDRE DESPAT, ANGELIQUE KIDJO et ANNE-SOFIE VON OTTER.

  • Plus de 250M€ de revenus en provenance de l’international pour la filière musicale française, en 2014.

  • Le chiffre d’affaires export réalisé par les ventes de musiques enregistrée bascule dans le digital à plus de 50%, en 2014

Les ventes de musique enregistrée réalisées à l’export en 2014 sont à 58% des ventes numériques.

A titre de comapraison, en 2014, 30% des ventes réalisées sur le marché français sont numériques : le niveau du CA export en 2010. [Source : SNEP]

  • Près de 60M€ de chiffre d’affaires réalisé par les ventes de concerts de Musiques Actuelles et Musiques Classiques à l’international, en 2014.

Le chiffre d’affaires export des producteurs de spectacles de Musiques Actuelles est estimé par le CNV à 53M€, et celui des ensembles indépendants de Musiques Classiques est estimé par la FEVIS à 5M€, pour l’année 2014.

  • Contact Bureau Export :

Fabrice Rebois – Directeur Général / fabrice.r@french-music.org

Gaëlle Heurtebis – Responsable de la Communication / gaelle.h@french-music.org / 01 49 29 52 19

d17

D17 s’associe avec le SNEP et la SCPP pour diffuser le Top Streaming le classement hebdomadaire des meilleurs écoutes en streaming.

Les internautes peuvent découvrir le classement intégral des 200 meilleures écoutes en streaming sur D17.tv/topstreaming et sur l’application mobile D17.

Cette version digitale enrichie et entièrement responsive permet de découvrir, en version vidéo ou audio, l’intégralité des 200 meilleures écoutes de la semaine. Ecouter, regarder ou partager, ne manquez pas l’évolution des plus grands artistes musicaux !

Le streaming a été particulièrement mis en avant pour ce premier trimestre, face au déclin désormais habituel des chutes des ventes unitaires physiques. Le marché des singles a baissé de 12.4% au premier trimestre 2015, passant de 42,784,825 copies à (An-1 = 37,500,173) . Il y a également eu un déclin sur les ventes totales d’albums (albums artistes + compilations) avec une baisse de 5.3% et une baisse de 8.2% pour les ventes d’albums d’artistes. Les compilations et les vinyles apportent les seules augmentations du marché, avec les premières qui d’une année à l’autre ont augmenté de 4.89% et les vinyles de 69,1% (pour atteindre 395,506 ventes). Il y a tout de même plus de raisons de sourire, surtout quand les chiffres du streaming sont maintenant pris en compte (voir notre MEB du mois d’avril).

La consommation totale de musique a en fait augmenté de 3% entre les deux semestres. Dans ces équivalents d’album, la BPI prend en compte les ventes d’album physiques, les ventes digitales, les singles téléchargés convertis (selon le ratio 10-1) et les écoutes en streaming converties (selon le ratio 1000-1) . Un autre élément à prendre en compte est le manque de sorties de gros artistes pour ce premier trimestre 2015 – ce qui est normal après les sorties massives de best sellers de Noël. Sur les 10 meilleures ventes au 1er semestre, un seul album sorti en 2015, Chasing Yesterday de Noel Gallagher est parvenu à vendre 130,202 copies en trois mois, plaçant son album dans le top 5 des ventes. L’album de Sam Smith In the Lonely Hour continue d’être le mieux vendu au premier trimestre avec 372,396 copies vendues, suivi de X d’Ed Sheeran. Sur le Top 20 des meilleures ventes artistiques de ce premier trimestre, c’est Sony Music qui a imposé le plus sa présence.

Cet article fait partie de la newsletter « Marché en Bref – Mai 2015 » du Bureauexport

IFPI welcomes adoption of European Commission’s Digital Single Market Strategy

Brussels, 7th May 2015 – IFPI welcomes the adoption of the European Commission’s Digital Single Market Strategy. The music industry has developed a successful digital market for music in Europe, licensing hundreds of services and offering unprecedented consumer choice. Europe’s music sector is a diverse landscape of more than 200 digital services, offering 43 million music tracks to EU citizens.

A successful digital music industry that invests in and rewards artists needs a fair marketplace. We look to the Commission’s DSM Strategy to support our industry’s efforts by providing a fair environment in which to do business. To achieve that, a targeted, evidence-based approach is needed.

The Commission’s DSM Strategy contains key positive elements. It recognises the need to clarify the role of certain online platforms which distribute copyright content while claiming the benefit of safe harbours. This is an important step towards creating a more level playing field between online operators and the creative sectors. The DSM Strategy also recognises the need for continued help for the creative sectors in protecting their rights, by improving cross-border enforcement and developing a greater duty of care for online intermediaries.

We look forward to the Commission’s further proposals on these key elements of the Digital Market Strategy.

Notes to editors:

About IFPI

IFPI is the organisation that promotes the interests of the international recording industry worldwide. Its membership comprises some 1,300 major and independent companies in 63 countries. It also has affiliated industry national groups in 57 countries.  IFPI’s mission is to promote the value of recorded music, campaign for record producer rights and expand the commercial uses of recorded music in all markets where its members operate.

Background notes

On 6 May 2015, the European Commission announced its long planned Digital Single Market Strategy, which comprises 16 separate initiatives aimed at improving e-Commerce in Europe and strengthening the digital market for goods and services.

According the European Commission, the Digital Single Market Strategy includes a set of targeted actions to be delivered by the end of next year (see Annex). It is built on three pillars: (1) better access for consumers and businesses to digital goods and services across Europe; (2) creating the right conditions and a level playing field for digital networks and innovative services to flourish; (3) maximising the growth potential of the digital economy.

Among other points, the Commission will review the role of online platforms in the market, and how best to tackle illegal content. The strategy also aims to improve all forms of cross-border e-commerce, tackle certain instances of geo-blocking, and “improve people’s access to cultural content online”.

The press release can be found at http://europa.eu/rapid/press-release_IP-15-4919_en.htm

The full communication is available at http://ec.europa.eu/priorities/digital-single-market/docs/dsm-communication_en.pdf

For further information please contact Daniel Friedlaender, Adrian Strain or Alex Jacob, IFPI

 

daniel.friedlaender@ifpi.org  / adrian.strain@ifpi.org  / alex.jacob@ifpi.org

 

Tel.  +32 25119208 or  +44 (0)20 7878 7935

COMMUNIQUE DE PRESSE

Twitter : @SNEP / Tags : #Topstreaming

Les producteurs de musique membres du SNEP, de la SCPP et leurs partenaires plateformes de streaming se réjouissent du partenariat conclu avec D17 qui diffusera le TOP STREAMING à partir du 26 mai prochain.

Première émission télévisée dédiée à ce classement, ce rendez-vous hebdomadaire du mardi 17h50-18h50 incarne le succès grandissant de l’usage du streaming en France. En effet, chaque semaine près de 50 millions d’écoutes de titres sont comptabilisées par GFK, à partir des scores déclarés par les plateformes de streaming du panel : Deezer, Fnac, music  Me, Spotify, Google Play, Napster, Qobuz et Xbox.

Depuis sa création en septembre dernier, le TOP STREAMING est le révélateur de l’engouement du public pour ce mode de consommation de musique, qui devance désormais le téléchargement.

A son lancement en septembre 2014, la chanson en tête du TOP streaming rassemblait près d’un million de streams par semaine. Huit mois plus tard, ce chiffre a doublé.

Au-delà du caractère innovant de cette émission, les producteurs saluent l’initiative de D17 qui installe un  programme récurrent  dédié à la musique, à l’heure où celle-ci manque considérablement d’exposition en télévision.

Contact SNEP – Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04