Paris, le 19 novembre 2014

Lien http://www.copieprivee.org
Tags Copie privée/ Conseil d’Etat / D15/ Adami / Adagp / Spedidam/ Procirep / Sacem / Sacd / Scam / Sppf / Sofia / Sorimage

L’association La Culture avec la copie privée accueille avec satisfaction les décisions du Conseil d’Etat* publiées ce jour et validant les barèmes relatifs à la rémunération pour copie privée adoptées en 2012.

Ces décisions permettent de conforter un dispositif qui assure aux auteurs, aux artistes et aux producteurs la perception d’une rémunération en contrepartie de la liberté accordée au public de copier des oeuvres pour son usage personnel.

L’association rappelle également que, grâce à ces décisions, c’est aussi un pan important du financement de l’action culturelle dans notre pays qui se trouve consolidé.

Au titre de la loi Lang de 1985 qui a créé la rémunération pour copie privée, il est ainsi prévu que 25% des sommes collectées sont utilisées pour des actions d’aide à la création, à la diffusion, au spectacle vivant et à la formation d’artistes et d’auteurs. Assurée par les sociétés de perception et de répartition des droits, ces actions culturelles représentent près de 50 millions d’euros par an et plus de 5 000 initiatives soutenues sur tout le territoire français, dans tous les genres et secteurs culturels.

*S./sect. réunies, 19 novembre 2014, 1) Société Research in Motion, 2) Société Canal Plus Distribution

Contacts
· ADAGP / SORIMAGE : Gabrielle de Préval 06 64 96 09 50
· ADAMI : Benjamin Sauzay 07 86 95 55 94
· ARP : Marc Legrand 01 53 42 40 01
· PROCIREP : Sylvie Monin 01 53 83 91 85
· SACD : Agnès Mazet 01 40 23 45 11
· SACEM : Elisabeth Anselin 01 47 15 45 32
· SAIF : Olivier Brillanceau 01 44 61 07 82
· SCAM : Astrid Lockhart 01 56 69 64 05
· SOFIA : Florence-Marie Piriou 01 44 07 06 66
· SPEDIDAM : Jean-Pierre Jussey 01 44 18 58 84
· SPPF : Valérie Thieulent 01 53 77 66 55

Lancement du TOP STREAMING AUDIO

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10 septembre 2014 : Lancement du TOP STREAMING AUDIO

 

Les producteurs de musique membres du SNEP et les plateformes de streaming annoncent aujourd’hui la mise en place d’un classement hebdomadaire des meilleures écoutes en streaming, dont la première publication aura lieu le 10 septembre.

 

Les usages en matière de musique numérique ont en effet considérablement évolué ces dernières années et le streaming est désormais en France le mode de consommation en ligne prépondérant, devançant même depuis quelques mois la pratique du téléchargement à l’acte.

La mesure officielle des performances des titres en streaming est donc devenue un outil indispensable d’appréciation du marché de la musique enregistrée.

Le Top streaming, comme les classements des meilleures ventes (physiques et en téléchargement) sera réalisé par l’institut GFK. Il regroupera chaque semaine les 200 meilleures écoutes des plateformes membres de l’ESML* (Deezer, Orange, Fnac, music Me) ainsi que celles de Spotify, Google Play, Napster, Qobuz et Xbox sur les offres payantes et gratuites (financées par la publicité) proposées par ces plateformes. La méthodologie adoptée correspond aux préconisations de l’IFPI : une écoute gratuite sera égale à une écoute payante. La durée d’écoute pour la prise en compte d’un titre sera de 30 secondes minimum.

Afin de disposer d’un classement général des meilleures ventes de titres tous canaux de distribution confondus, le Top streaming sera agrégé dès octobre avec le Top téléchargement actuel.

Dans les mois à venir, les certifications délivrées par le SNEP (Disques d’or, de platine, de diamant) prendront également en compte les scores réalisés en streaming.

Guillaume Leblanc, Directeur Général du SNEP déclare : « Le streaming s’affirme aujourd’hui  comme le mode principal de consommation de la musique en ligne en France. Afin de prendre en compte ces nouveaux usages, l’industrie musicale se dote d’un nouveau classement pour mesurer les succès des artistes sur ces plateformes auprès de leur public. Trente ans après la naissance du Top 50, la création de ce Top streaming illustre l’attention que portent le SNEP et ses partenaires à la migration des usages en ligne ».

 

Ludovic Pouilly, Président de l’ESML, ajoute : « Les Editeurs de Service de Musique en Ligne (ESML) se réjouissent du lancement de ce nouveau classement, tant attendu. C’est un excellent signe envoyé par l’industrie musicale, une reconnaissance du streaming comme mode majeur de consommation de la musique numérique. Nous allons poursuivre notre étroite collaboration avec le SNEP afin de proposer prochainement des classements toujours plus innovants et adaptés à la réalité des usages. »

Selon Yann Thébault, Directeur Général de Spotify Europe du sud : «  Avec la croissance rapide des services de streaming, les professionnels de l’industrie musicale et les médias utilisent de plus en plus le nombre d’écoutes sur Spotify et les autres services de streaming comme un indicateur de succès d’un titre. Les tops du SNEP sont depuis 30 ans le reflet des goûts musicaux des français et c’est une très bonne chose que les nouvelles formes de consommation musicale y soient intégrées pour mieux refléter le réel succès d’un titre ».

Pour Paolo Galli, Directeur Musique de GfK Entertainment : « Le nouveau Top Streaming que GfK Entertainment a l’honneur de produire est une nouvelle étape dans son suivi des nouvelles pratiques des consommateurs de contenus culturels. D’autres analyses centrées sur le Streaming viendront très bientôt compléter nos services pour répondre efficacement aux problématiques de tous les acteurs de la filière musicale ».

 

Contact SNEP – Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04

Télécharger le Dossier de Presse Télécharger le Communiqué de Presse
Télécharger l’infographie « Le Streaming en France : un usage qui prend son essor » Télécharger l'infographie

 

*ESML est le syndicat des éditeurs de service de musique en ligne. Il a pour objet de favoriser le développement durable du  marché légal de la musique numérique. Ses membres: DEEZER, FNAC, ORANGE, ICONCERTS, MUSIC ME, STARZIK, GESTE

La nomination de Fleur Pellerin au ministère de la Culture et de la Communication constitue un signal positif pour les producteurs membres du SNEP.

Son  expertise reconnue de l’écosystème numérique constitue un atout indéniable pour accompagner la filière musicale et le métier de producteur dans la mutation du marché de la musique, notamment concernant les enjeux de régulation contre le piratage ou de financement de la filière.

Fleur Pellerin a également su démontrer précédemment son attachement et son efficacité à valoriser les talents français dans un marché mondialisé. Puisse-t-elle avoir la même énergie pour valoriser l’exportation de la musique française ! Puisse-t-elle avoir la même pour défendre la diversité musicale dans les médias !

Sur tous ces enjeux, les  producteurs membres du SNEP sont prêts à ouvrir un dialogue constructif avec la nouvelle ministre.

Contact : Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04

Neuilly, le 18 décembre  2014

Twitter : @SNEP / Tag : #CIphono

 

La production musicale en France confortée par les pouvoirs publics

Télécharger le communiqué au format PDF

 

Les producteurs membres du Syndicat National de l’Edition Phonographique (SNEP) saluent l’adoption par le Parlement de la réforme du crédit d’impôt à la production phonographique dans le cadre de la loi de finances rectificative 2014.

Dans un contexte de restructuration du marché de la musique autour des nouveaux usages en ligne, il est plus que jamais indispensable de poursuivre le soutien au dynamisme de la production locale, qui représente 70% du marché français de la musique enregistrée.  La prorogation et le renforcement du dispositif pour 3 nouvelles années donnent aux producteurs phonographiques de notre pays les moyens de continuer à investir, développer et promouvoir de nouveaux talents.

Ce crédit d’impôt prolongé et amélioré va également permettre d’irriguer toute la filière musicale,  grâce à la création de valeur issue du développement de ces nouveaux projets artistiques.

Malgré un contexte budgétaire difficile, le Gouvernement et la ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin témoignent, en ayant porté ces mesures, de leur soutien concret  en faveur de la création, de la diversité musicale et du renouvellement des talents.

 

Contact : Guillaume LEBLANC – 01 47 38 04 04

 

 

For further information please contact Adrian Strain or Alex Jacob

+44 (0) 20 7878 7939, +44 (0) 20 7878 7940

 

PRESS RELEASE

 

IFPI publishes RECORDING INDUSTRY IN NUMBERS – an essential guide to global markets

RIN 2014

 

London, 1st April 2014 – IFPI today publishes its annual Recording Industry in Numbers, providing comprehensive data for 50 territories and in-depth analysis of industry and consumer trends across the global music sector.

 

The Recording Industry in Numbers (RIN) is the essential guide to the global music business, containing a wealth of definitive data exclusively compiled by IFPI.  Key highlights of the 2013 edition include:

 

  • Revenue streams. Detailed analysis of the industry’s diverse and evolving revenue streams, such as streaming and subscription services complementing existing formats. Global digital revenues in 2013 totalled US$5.9 billion, with subscription streams revenue more than tripling to US$1.1 billion in the last three years.

 

  • Market trends. Comprehensive data on global, regional and national music market trends, focusing both on 2013 and recent years.  Six of the top ten markets saw growth in 2013, while in eight of the top 20 music markets digital is now the dominant source of revenue.

 

  • Emerging markets. Review of key trends in emerging markets, where digital revenues are growing fast alongside the spread of licensed services and the move to mobile.  Latin America is the region with the fastest digital growth in recent years, with revenues up 124% between 2010 and 2013. There are strong growth projections in Africa, analysed in the RIN for the first time.

 

  • Consumer research. New third party research showing changing consumer behaviour, with data and analysis on how internet users are accessing music from both licensed and unlicensed sources. The RIN features exclusive data from Ipsos MediaCT.

 

  • China. An in-depth case study on the prospects for the development of a licensed business market in Chinaa market of huge untapped potential long stunted by piracy, where the landscape is changing.

 

  • Global charts. IFPI compiled three definitive global charts including the Top 50 Global Albums Chart and the Top 10 Global Singles Chart of 2013. In 2014 the charts are changing:  Top Global Singles now incorporates streaming and, for the first time, the new Global Recording Artist Chart, topped by One Direction, honours the most popular artists across physical formats, downloads and streaming.

 

  • Innovations in digital services. Analysis of the latest developments among the world’s 450+ digital services, focusing in particular on the major international services. This year’s edition includes commentary from global consultancy Deloitte and leading digital service Spotify.

 

  • Multiple platforms and new frontiers.  Analysis of the key developments as music goes multi-device and multi-platform, and a look at what’s ahead as music players integrate into the cars and homes of the future.

 

Frances Moore, chief executive of IFPI, says:  “IFPI’s Recording Industry in Numbers once again provides an unrivalled analysis of the global recorded music industry, examining the latest international trends and providing detailed figures from 50 territories worldwide.

 

“The broad picture that emerges is of an extremely diverse industry.  Most of our major markets have stabilised, digital continues to grow, revenue streams have diversified and we are starting to deliver on the huge potential in emerging markets. Against this, there were sharply declining revenues in Japan, a market which accounts for one-fifth of global revenues and is right at the start of its digital transition.  Yet the difficulties in one market, however large, should not divert us from a broader story of digital opportunity.”

 

IFPI’s Recording Industry in Numbers is available free to IFPI members and can be purchased by non-members here.

– Ends –

For further information please contact Adrian Strain or Alex Jacob

Tel.  +44 (0)20 7878 7939 / 7940

Notes to editors:

About IFPI

IFPI is the organisation that promotes the interests of the international recording industry worldwide. Its membership comprises some 1,300 major and independent companies in more than 66 countries. It also has affiliated industry national groups in 55 countries. IFPI’s mission is to promote the value of recorded music, safeguard the rights of record producers and expand the commercial uses of recorded music in all markets where its members operate.

 

 

Headline data from Recording Industry in Numbers 2014:

 

  • Overall global recorded music trade revenues declined by 3.9 per cent in 2013.  This was heavily influenced by the 16.7 per cent decline in Japan, a market at the start of its digital transition.  Excluding Japan, global revenues were essentially flat, declining by 0.1 per cent.  Europe saw growth for the first time in 12 years and the market also increased in value in North America and Latin America.

 

  • The US remains at the head of the top 20 markets table and saw consolidation in 2013; the top six markets in Europe – France, Germany, Italy, Netherlands, Sweden and the UK – all saw growth.  There was strong digital growth in many emerging markets including Argentina (+68.5%), Peru (+148.5%), South Africa (+106.8%) and Venezuela (+84.9%).

 

  • Revenue from digital channels increased by 4.3 per cent in 2013 and now accounts for 39 per cent of overall industry trade revenues.  Downloads remain the biggest source of digital revenues, accounting for 67 per cent of the digital market in 2013.

 

  • Revenues from subscription services surged by 51.3 per cent in 2013, passing the US$1 billion mark for the first time.  Global revenues from subscription and advertising-supported streams now account for 27 per cent of digital revenues, up from 14 per cent in 2011.  It is estimated that more than 28 million people worldwide now pay for a music subscription, up from 20 million in 2012 and just eight million in 2010.  Music subscription, which has helped transform Sweden and Norway in recent years, is now having a similar positive impact in Denmark and Netherlands.

 

  • Global performance rights revenue crossed the US$1 billion threshold in 2013.   This income from broadcasts and public performance  increased by 19.0 per cent in 2013 to hit US$1.1 billion, now accounting for 7 per cent of total record industry revenue.

 

  • The IFPI Global Recording Artist Chart was topped by One Direction.  The chart captured the popularity of artists across multiple licensed channels, including streams on access services such as YouTube and Spotify as well as ownership services such as download stores and physical sales across 2013.  One Direction also topped the Top 50 Global Albums Chart with Midnight Memories, while the Top 10 Global Singles Chart was topped by Robin Thicke featuring T.I and Pharrell Williams with Blurred Lines.

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Neuilly, le 19 juin 2014

Twitter : @SNEP / Tags : #snep –  #musique – #numérique

 

A l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle du SNEP qui s’est tenue ce jeudi 19 juin, Stéphane Le Tavernier Président de Sony Music Entertainment France a été réélu à l’unanimité Président du Syndicat pour un mandat de deux ans. Par ailleurs, Yves Riesel, Président d’Abeille Musique a également été réélu Vice-Président pour un mandat de deux ans.

Le Conseil Syndical du SNEP, renouvelé pour 2 ans également est composé de :

Bertrand Burgalat                           Tricatel

Thierry Chassagne                          Warner Music

Eric Hauville                                     Pschent

Stéphane Le Tavernier                   Sony Music

Pascal Nègre                                    Universal Music

Yves Riesel                                        Abeille Musique 

 

Les producteurs de musique membres du SNEP sont plus que jamais mobilisés pour faire du défi numérique une promesse de succès, en développant sans relâche la dynamique et la diversité de la production locale, en France comme à l’international.

Stéphane Le Tavernier déclare « Si la filière musicale s’est donnée les moyens de construire son propre destin et est aujourd’hui à la pointe de cette révolution numérique, l’enjeu pour les producteurs de musique en France est désormais de poursuivre cette mutation dans un cadre sécurisé et incitatif, grâce au respect de quelques règles de bases. La lutte contre la concurrence déloyale du piratage, une amélioration sensible de l’exposition de nos nouveaux talents dans les médias traditionnels et la mise en œuvre de nouveaux moyens pour l’export de la musique française constituent en ce sens des priorités pour notre profession. ».

 

Le SNEP publie également aujourd’hui l’édition 2014 de «L’économie de la production musicale enregistrée », disponible sur snepmusique.com http://bit.ly/GuideEco2014

Toutes les données du marché : France, Monde , distribution, médias, consommation

 

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Stéphane Le Tavernier est né le 28 septembre 1966 à Toulouse, il est diplômé de l’ESSEC.

Il a rejoint l’industrie musicale chez BMG au sein du label RCA, puis chez Sony Music au sein du label EPIC. En 1999 il participe à la création de la société Zomba Records France et en prend la Direction Générale en 2005 à l’issue de son rachat par BMG.

En 2003 à la fusion des sociétés BMG et Sony Music, il réunit les labels Jive et Epic et en prend la Direction Générale. Nommé Directeur Général de Sony Music France en Juin 2007, il en prend la Présidence en Mars 2010. Il devient Président du SNEP en juin 2012.

Contact SNEP : Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04 / 06 46 39 40 31

Mail : patricia.sarrant@snepmusique.com

 

20 ans de quotas de chansons francophones sur les ondes :

TPLM appelle le législateur à préserver le succès d’une idée simple.

20 ans déjà ! Une date anniversaire, que la filière musicale réunie au sein de l’association TPLM, tient à marquer, à l’heure des festivals d’été, des enjeux réglementaires notamment ceux de de la circulation des œuvres sur Internet et de l’intermittence. Le 20ème anniversaire des quotas de chansons francophones sur les radios, est celui d’un dispositif qui a permis de soutenir avec une grande efficacité, le dynamisme et la diversité de la production musicale francophone sur les ondes.

Cette initiative qui s’inscrivait dans le cadre d’un grand projet de loi sur l’audiovisuel a démontré avec le temps la perspicacité du législateur de l’époque. L’amendement du député Michel Pelchat instituant un quota de 40% de diffusion de chansons francophones sur les radios a contribué à endiguer la progression continue de la production anglo-saxonne et permis de maintenir une offre diversifiée de chansons francophones.

Combien d’artistes à l’aube de leur carrière ont aussi trouvé le chemin du succès grâce au seuil supplémentaire pour la diffusion des jeunes talents inclus dans cet amendement parlementaire.

20 ans plus tard, la radio demeure le média prescripteur par excellence pour la musique. 60% des Français découvrent les nouveaux titres et les nouveaux artistes grâce à la radio. http://www.tplmusique.org/musique-et-medias/

TPLM publie aujourd’hui un album emblématique de la vitalité de la chanson française depuis deux décennies,  un témoignage par l’exemple du résultat atteint grâce au soutien  de la loi sur les quotas. Retrouvez ces titres sur Deezer »  http://www.deezer.com/playlist/900187545

L’association Tous Pour la Musique appelle cependant le législateur à demeurer vigilant face à un recul progressif et inquiétant de la programmation francophone depuis 9 ans (-4,6% de titres sur un panel de 35 radios représentant 90% de l’audience radio – source Yacast). Elle soutiendra toute initiative qui permettra de renforcer un dispositif dont l’efficacité est reconnue depuis 20 ans à la fois par la filière musicale, les artistes mais aussi par le public.

 

 

Contacts Presse :

ADAMI / Benjamin Sauzay : 01 44 63 10 12

CSDEM / Angélique Dascier : 01 48 74 09 29

La GAM / Suzanne Combo : 09 70 26 12 35

MMF / Virginie Borgeaud : 01 40 16 46 52

PRODISS / Aline Renet : 01 42 65 73 17

SACEM / Catherine Boissière : 01 47 15 45 21

SCPP / Anouchka Roggeman : 01 41 43 03 07

SNAM / Marc Slyper : 06 07 61 51 69

SNEP / Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

UPFI SPPF / Valérie Thieulent : 01 53 77 66 53

 

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Paris, le 20 juin 2014

Twitter : @SNEP / Tags : #snep –  #FDLM

 

Pour fêter vraiment la musique, Madame la Ministre,

 prenez 3 mesures urgentes et qui ne coûtent rien à l’Etat !

 

En cette veille de la Fête de la Musique, les producteurs membres du SNEP interpellent la ministre de la Culture et de la Communication sur la nécessité d’agir d’urgence en faveur de la filière musicale.

Depuis le début du quinquennat, on peine à distinguer la véritable politique de Madame Filippetti en faveur la musique. Nous n’avons cessé d’être ballotés entre les promesses d’un acte 2 de l’exception culturelle sans véritable ligne directrice, les atermoiements sur la réponse graduée ou encore le projet de centre national des variétés élargi à de nouvelles ressources, dont personne n’entend aujourd’hui plus parler.  Et maintenant ?

Pourtant, dans un contexte politique et budgétaire délicat, des mesures simples et consensuelles existent ! Le temps n’est plus à la parole mais à l’action. Pour le SNEP, trois mesures essentielles et sans impact pour les finances de l’Etat doivent être engagées par la ministre.

Premièrement, la copie privée ne peut demeurer plus longtemps otage de l’attitude inadmissible des importateurs qui ont démissionné de la commission de la rémunération pour copie privée en novembre 2012. Celle-ci ne s’est plus réunie depuis dix-huit mois. Sans attendre davantage, la nomination de nouveaux membres et la convocation de cette commission pour la rémunération  de la copie privée sont une exigence de premier ordre.

En second lieu, la commission ad hoc sur la rémunération équitable doit être recréée. La précédente commission a pris fin en février 2012, et n’a pas été recréée par le ministère de la Culture et de la Communication malgré les multiples demandes des représentants des producteurs et des artistes-interprètes. Pendant de trop nombreuses années, les barèmes de la rémunération équitable ont été figés sans aucune justification, pénalisant les revenus des producteurs et des artistes. Leur réévaluation progressive entamée il y a quelques années doit à présent se poursuivre.

Enfin, il est urgent de rétablir la diversité musicale dans les médias. Le constat est connu de tous et sans appel : aujourd’hui, sous l’effet conjugué de la concentration massive de quelques titres en radio et de la disparition de la musique à la télévision, nos jeunes talents n’ont plus les moyens de rencontrer leur public. La solution pour remettre de la diversité en radio existe : la proposition du rapport Bordes en ce sens doit être implémentée sans délai par voie règlementaire.

Le temps politique doit absolument se mettre au diapason de la réalité économique des producteurs, des créateurs et des artistes.

 

Contact : Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04

 

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Les producteurs de musique membres du SNEP accueillent avec satisfaction les solutions proposées par Mireille Imbert-Quaretta dans son rapport visant à lutter contre la contrefaçon commerciale en ligne.

Depuis de trop nombreuses années, tout un écosystème d’acteurs tire financièrement profit de la mise à disposition et de la diffusion en ligne de contenus protégés par les droits de propriété intellectuelle dans l’illégalité la plus absolue. Ce piratage industriel des contenus culturels, notamment musicaux, pénalise l’ensemble des ayants-droit et concurrence de manière déloyale les nouveaux services légaux en ligne, source de revenus pour la filière musicale.

Les quatre nouveaux outils opérationnels recommandés par le rapport Imbert-Quaretta constituent un cadre normatif intéressant dans le développement de la politique de lutte contre ces activités illicites. Parmi les propositions, le SNEP salue notamment la volonté d’instaurer une injonction de retrait prolongé jusqu’à 6 mois pour mettre fin à la réapparition systématique des atteintes au droit d’auteur. En effet, l’expérience a prouvé que notifier une œuvre illicite auprès d’un hébergeur tel que le prévoit la loi ne suffit pas à prévenir sa réapparition dans l’heure qui suit. Cette nouvelle injonction, respectueuse du cadre juridique communautaire, permettrait ainsi d’améliorer sensiblement l’efficacité des demandes de retrait notifiées par les ayants-droit.

Toutefois, le SNEP regrette que ces préconisations ne reposent que sur une simple coopération volontaire des acteurs concernés, qui demeureraient dans tous les cas libres de se soustraire à de telles mesures faute de pouvoir de sanction émanant de l’autorité publique. En outre, le rapport éclipse la responsabilité des moteurs de recherche, pourtant centrale afin de prévenir la réapparition de contenus illicites.

Au moment où de plus en plus de français migrent vers une consommation légale de musique en ligne, dopée notamment par les offres de streaming, il apparait plus que jamais nécessaire d’apporter un volet relatif à la contrefaçon commerciale en ligne, complémentaire et indispensable à celui de la réponse graduée, qui doit en outre être pérennisée.

Il est de la responsabilité des pouvoirs publics, un an après le lancement du chantier de l’acte 2 de l’exception culturelle, de remettre la lutte contre le piratage en ligne, trop souvent oubliée ces derniers mois, au cœur des priorités de la politique culturelle.

 

PRESS RELEASE

 

Record companies file legal proceedings against vKontakte for deliberately facilitating piracy on a large scale.

vKontakte should be licensed, respect copyright and pay artists.

 

London, April 3, 2014 – Legal proceedings have been filed by the recording industry today against vKontakte (VK), the Russian social network that operates a music service deliberately facilitating copyright piracy on a large scale.

 

The action is taken to protect the rights of record companies investing in Russia and to help develop a thriving licensed music business. The litigation comes after months of preparation, during which repeated attempts have been made to persuade VK to tackle its copyright infringements.

 

The claims, filed in the Saint Petersburg & Leningradsky Region Arbitration Court, charge VK with creating a service aimed at large-scale infringement of the rights of copyright holders.  The company operates an unlicensed music service involving a huge library of copyright-infringing tracks that are stored on its website. The service provides unlimited access to this repertoire, enabling its tens of millions of users to search and stream music.

 

Three separate cases have been filed by three  record companies: Sony Music Russia, Universal Music Russia & Warner Music UK. The actions are supported by the organisation representing record labels in Russia, the National Federation of the Music Industry (NFMI), and coordinated by IFPI, the organisation representing the recording industry worldwide.

 

The cases involve a sample of artists, for which the recording industry seeks court orders requiring VK to remove the infringing repertoire from its service. The record companies also seek a court order requiring VK to implement effective industry-standard measures, such as audio fingerprinting, to prevent unauthorised re-upload of that specific repertoire and to prevent unauthorised uploading of the companies’ catalogues generally.  The legal action also includes a claim for compensation of just over RUB 50 million (US$1.4 million) in respect of the infringing repertoire.

 

IFPI Chief Executive Frances Moore said:

 

“For the music industry to grow and prosper, it needs digital partners that are licensed, that respect copyright and which pay artists and producers for their work and investment.  VK’s music service, unlike others in Russia, is an unlicensed file-sharing service that is designed for copyright infringement on a large scale.

 

“We have repeatedly highlighted this problem over a long period of time. We have encouraged VK to cease its infringements and negotiate with record companies to become a licensed service. To date the company has taken no meaningful steps to tackle the problem, so today legal proceedings are being commenced.”

 

Leonid Agronov, CEO of NFMI, said:  “Music companies in Russia need a secure environment where they can invest in artists, offer new music to consumers and develop a viable business. Today this is extremely difficult due to the unlicensed service of  vKontakte, which is earning revenues from music without respecting the rights of those who created and produced it. This is why NFMI has  supported the efforts of the international industry to persuade vKontakte to stop its infringements and why we support the legal proceedings filed today. This is an action which can benefit the whole music industry in Russia, and an opportunity to improve the business environment for those who depend on copyright and other rights for their livelihood.”

 

VK is the most popular social network in Russia, with more than 88 million registered users from Russia and 143 million worldwide.  Its music service has a vast amount of infringing material stored on its music service, with thousands of copies of most of the tracks in the Russian and US Top 20 Charts.  The social network generates revenue from targeted advertising, and the company is reported to have made USD $172 million in revenue in 2012.  VK has never paid the claimant companies for the use of their recordings.

 

Developing a licensed music business in Russia

 

Record companies are committed to developing a thriving licensed music business by making music available to consumers via different licensed channels and formats.   A number of digital music services are licensed in Russia: consumers can choose from free, ad-supported, subscription and download services, including Yandex, Trava and several mobile operators, as well as global music brands iTunes and Deezer.

 

However, despite its potential to be a top 10 world market,  the licensed Russian digital music business remains marginal, ranking the country outside the top 20 among music markets internationally.

 

As the largest social network in Russia, vKontakte’s unlicensed service is a significant factor in this under-performance.  Russian recorded music revenues in 2013 totalled RUB 2.2 billion (US$69.4 million). By contrast, record companies globally have developed a fast-growing digital music business worth US$5.9 billion globally, licensing hundreds of digital partners in over 100 countries, ranging from paid-for downloads to free streaming services.

 

“Notorious” market for fourth year running

There has been extensive public comment and media coverage, in Russia and internationally, about VK’s record on copyright infringement. In February 2014, the US Trade Representative’s annual report listing “notorious markets” for piracy named VK for the fourth year running.

http://www.ustr.gov/about-us/press-office/press-releases/2014/February/Notorious-markets-list-focuses-fight-against-global-piracy-and-counterfeiting.

For further information contact:

 

Andrey Bykasov, Mikhailov and Partners, Moscow

Phone: + 7 495 956 3972 ext.1198

Mobile +7 916 590 4314

Email: Bykasov@m-p.ru

 

Adrian Strain or Alex Jacob, IFPI, London

Email adrian.strain@ifpi.org / alex.jacob@ifpi.org
Tel: +44 (0)20 7878 7935 (Press Office)

 

Note to editors:

IFPI is the organisation that promotes the interests of the international recording industry worldwide. Its membership comprises some 1,300 major and independent companies in 66 countries. It also has affiliated industry groups in 55 countries. IFPI’s mission is to promote the value of recorded music, safeguard the rights of record producers and expand the commercial uses of recorded music in all markets where its members operate.

 

vKontakte –  IFPI Media Backgrounder

 

VK, formerly known as ‘vKontakte’ and still often referred to in Russia as ВКонтакте (‘in touch’ or ‘in contact’), is the most popular social network in Russia with more than 88 million registered users from Russia and 143 million worldwide. Web monitoring companies report that 49 million unique Russian users visit the site each month[1]. In January 2014, the founder of VK reported that the site registered 60 million visits in a single day[2].

 

The VK site looks and functions in a similar fashion to Facebook. However, unlike Facebook, VK operates an unrestricted music file sharing service.  It offers users the ability to upload and store music and video files which then become available for all other users of the service to search and stream. Any music file stored on VK can be added with a single-click to the user’s own music library. Music and video files uploaded by a user can be found by all other users regardless of the uploader’s privacy settings, and the site’s functionality does not enable the uploader to prevent them from being shared further, nor remove them from the service once uploaded.

 

VK Music offers a site-wide search function and the amount of unlicensed material stored on the VK music service is vast. Thousands of search results are shown for popular titles. For instance, a search in February 2014 the track ‘Young and Beautiful’ by Lana Del Rey showed 69,211 results and a search for the track ‘Radioactive’ by Imagine Dragons found 84,857 results. Searches for the Top 20 Billboard singles from the US Billboard chart, the Top 20 UK singles, and the Top 20 Russian singles for a week in February 2014 found thousands of copies of most tracks. On average, 21,386 links to each track in the Russian Top 20 were located on VK Music and 20,302 links to each track in the US Top 20. Technical analysis found that all music content uploaded by users is stored on and accessed from VK’s own servers.

 

VK offers copyright owners a process to request the blocking or removal of infringing content from the site. However, the process is heavily weighted towards the individual who uploaded the infringing material and can require the copyright owner to request a court order before the content is removed. The process is time-consuming and the document published by VK outlining the process requires individual requests to be issued and pursued for each single instance of infringement.

 

VK generates revenue from targeted advertising, a virtual token system known as ‘votes’ that can be purchased by users to pay for gifts, and in-app purchases. The site is reported to have made USD $172 million in revenue in 2012 from these activities with most revenue generated by advertising.

 

 

The Russian Music Market – IFPI Media Backgrounder

 

Despite a growing choice of licensed digital services,  including advertising-supported services that are free to the consumer, Russia’s digital music business is highly undeveloped by international standards.

 

Recorded music revenues in 2013 totalled RUB 2.2 billion (US$ 69.4 million), making Russia the world’s 23rd music market by size.  Based data published in IFPI’s Recording Industry in Numbers in 2014, music revenues per capita in Russia total US$0.5 compared to a European average of US$8.4 per user.

 

New services, established in the last two years are already illustrating the massive potential for a licensed digital music business, helping the overall recorded music revenues in Russia to increase by 12.5% in 2013.

 

Digital revenues account for a growing share of the Russian music market overall (56% in 2013), the majority of which comes from downloads, mobile products such as ringtones and subscription streams.  In 2013, digital revenues were boosted by the arrival of iTunes which has seen a sharp increase in download revenues from a small base. This helps illustrate that consumer demand exists for legitimate paid-for services, and that the potential is high to build a sustainable and diverse digital music sector within Russia.

 

Yandex, the free-to-user streaming services is licensed by local and international record companies. Deezer, the international subscription service, was established in Russia in 2012.

 

Widespread copyright infringement means that artists receive little revenue from the exploitation of recorded music in Russia. Artists attempting to make a career from music are therefore denied investment from record companies and forced to rely on whatever income they can make from live performance.

 

IFPI’s Pro-music website www.pro-music.org provides a comprehensive directory of licensed digital services for over 150 countries. A number of digital music services are licensed in Russia, with consumers able to choose between free ad-supported, paid-for subscription, and download services. The site lists the following licensed services in Russia:

 

 

  • Key Free/ Ad-Supported services
    • Clipyou
    • IVI Music
    • Megafon (Trava)
    • Muz.ru
    • Yandex Music
    • YouTube
    • Zvooq
  • Key Subscription Services
    • Deezer
    • Google Play
    • Megafon
    • Nokia MixRadio
  • Key Download Services
    • Beeline
    • iTunes
    • Megafon (Trava)
    • Tele 2