LES CLASSEMENTS DES MEILLEURES VENTES
DE L’ANNEE 2010

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Source GFK

Les classements 2010 présentés cette année sont fusionnés, c’est-à-dire qu’ils sont réalisés en comptabilisant à la fois les ventes physiques et les ventes numériques.

La hiérarchie des titres/albums vendus tient donc compte de l’ensemble de leurs modes de distribution.

Des raisons techniques ne permettent pas encore de faire apparaître le/les distributeurs qui, pour certains titres, sont différents selon qu’il s’agit de l’univers physique ou de l’univers numérique. Cette question sera résolue au cours du premier trimestre 2011. En attendant, seul le nom du label apparaît.

 Meilleure vente de titres/singles :
Shakira : 
« Waka Waka »
Sony Music Jive Epic Group

 Meilleure vente d’albums  :
Christophe Maé : 
«On trace la route»
Warner

 Les meilleures ventes de titres/singles en 2010  :

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 René la Taupe, Justin Bieber et Christophe Maé : classés dans le top 5 physique et absents du top 5 numérique,
 Sexion d’Assaut et Ke$ha : classés dans le top 5 numérique et absents du top 5 physique.

Les 100 meilleures ventes de titres/singles ont représenté en 2010 un volume de 9 millions d’unités dont 12 % dans la distribution physique et 88 % en téléchargement (web et mobile).

Les meilleures ventes d’albums en 2010  :

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 Seul Christophe Maé se classe à la fois dans le top 5 physique et le top 5 numérique pour être la meilleure vente de l’année au sein du top fusionné.

Les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté en 2010 un volume de 17 millions d’unités dont 94 % dans la distribution physique et 6 % en téléchargement (web et mobile).

 Téléchargez le Classement des meilleures ventes de l’année 2010 au format pdf

VOIR AUSSI :

 Le marché de gros de la musique enregistrée 2010
 Les pratiques des Français en matière de musique numérique
Le marché de détail de la musique enregistrée 2010
Les classements des meilleures ventes 2010
 Les chiffres clés de la Radio en 2010
 La diffusion des vidéomusiques à la télévision en 2010
 Les tableaux de bord de la production année 2010
 Export : les Chiffres-Clé 2009/2010

LE MARCHE DE DETAIL
DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2010
Ventes en magasins TTC et téléchargement légal
(Internet et téléphonie mobile)
817.4 millions d’euros
9.6 % en valeur dont :
 -12.7 % pour les ventes en magasins
+32.4 % pour les ventes en téléchargement (internet fixe)
En 2010, le marché de détail de la musique enregistrée a représenté 817.4 millions d’euros en baisse de 9.6 % par rapport à 2009.
Le marché de détail de la musique enregistrée en 2010 (valeur TTC)
En volume, ce sont 52.7 millions d’albums, 3.2 millions de DVD musicaux et 35 millions de singles/titres qui ont été vendus pour un total de 90.9 millions d’unités soit un chiffre identique à celui de 2009 (90.7millions d’unités).
Le nombre de singles vendus progresse de 4.4 millions d’unités grâce exclusivement à la progression de 5.6 millions pour les titres téléchargés.
Le nombre d’albums vendus a donc chuté de 3.8 millions d’unités : la baisse des ventes d’albums en magasins (-5.2 millions d’unités) n’a pas été compensée par la hausse des ventes d’albums en téléchargement (+1.4 million d’unités).
 Le nombre de DVD vendus baisse de 0.4 million d’unités.
En 2010 :

 10 % des albums vendus sont téléchargés (7 % en 2009, 4% en 2008, 2.4 % en 2007 et 2% en 2006)
 95 % des titres vendus sont téléchargés (91 % en 2009, 78% en 2008, 59 % en 2007 et 40% en 2006)

En téléchargement :

 La vente de titres progresse de 20.5% en volume et de 25.3% en valeur
 La vente d’albums progresse de 34.6% en volume et de 38.5% en valeur

TELECHARGEMENT DE TITRES ET D’ALBUMS (Internet + mobile) :
90.2 millions d’euros (+32.4%)

 Titres : +20.5% en volume et +25.3% en valeur

 Albums : +34.6% en volume et +38.5% en valeur


En 2010, près de 120 millions de titres ont été achetés sur les plateformes de téléchargement légal dont 40 millions de titres à l’unité et 80 millions de titres sous forme d’albums.
En valeur, le marché TTC du téléchargement légal a représenté 90.2 millions d’euros (dont 49% pour les titres vendus à l’unité et 51% pour les albums) soit une progression de 32.4% par rapport à 2009.
* équivalent de 15 titres pour un album.
** progression web seulement car pas d’historique sur le mobile (intégration du mobile en 2010)
LES VENTES DE DISQUES ET VIDEOMUSIQUES EN MAGASINS : 727.2 millions d’euros
?12.7 % en valeur et ?11.4 % en volume
Les données communiquées sont relevées par GFK à partir d’un échantillon d’environ 3 000 points de vente, représentatifs à la fois de la structure et de l’exhaustivité des ventes de détail en France (hors clubs, hors e?commerce).

  Evolution par support

En 2010, les ventes de disques et de vidéomusicales en magasins ont représenté 727.2 millions d’euros en baisse de 12.7 % par rapport à 2009.
Cette baisse touche l’ensemble des supports : ?42 % pour les singles, ?12.9 % pour les albums et ?5.3 % pour les vidéomusicales.

Evolution par canal de distribution
La baisse du marché est ressentie dans les grandes surfaces alimentaires (-10.3 %) comme dans les grandes surfaces spécialisées (-14%). Aujourd’hui, les deux tiers des ventes de supports sont réalisées dans les enseignes spécialisées.
 Evolution par genre musical
En 2010, la part de marché de la variété francophone (27.4%) gagne tu terrain aux dépends de la variété internationale (24.6%). Au total, la variété représente 52 % des ventes (53% en 2009).
La filière musicale entend réagir aux propos inadmissibles du SRN sur la diversité de la programmation des réseaux musicaux
Contrairement à ce qu’indique le SRN, les représentants de la filière musicale ne reprochent pas aux radios de violer la réglementation sur les quotas mais d’en faire une application totalement dévoyée.
Ce dévoiement, contraire à l’esprit de la règlementation dont la principale finalité était de garantir une diversité musicale sur les ondes, se traduit notamment par :
De très fortes rotations sur un nombre de plus en plus restreint de nouveautés francophones et de nouveaux talents :
 en 2010, 90% des diffusions de nouveautés francophones ont été concentrés sur 15 titres,
 seulement 11 nouveaux talents francophones figurent parmi les 100 plus fortes rotations en 2010 (hors duos) soit 56% de moins qu’en 2009,
 la part des titres francophones sur les 100 plus fortes rotations n’est plus que de 30 % en 2010, soit 28% de moins qu’en 2007,
  une baisse de 10% des titres entrés en programmation, soit 300 titres de moins qu’en 2009.
 Une ghettoïsation des nouveautés et titres francophones aux heures d’écoute peu significatives.
 Les productions francophones sont principalement diffusées le week-end entre 6 h 30 et 8 h 30. Dans cette tranche horaire, la présence de la musique est 75 % le week-end contre 44 % en semaine.
 Pire encore, la part de la chanson francophone au sein des diffusions musicales est 3 fois supérieure le week-end qu’en semaine pour cette même tranche horaire.
 Une diffusion tronquée des titres francophones pour satisfaire les quotas au mépris du droit moral des artistes et des auteurs/compositeurs.
Les pratiques généralisées consistant à ne diffuser qu’une minute d’un titre pour satisfaire les quotas sont inacceptables. Outre l’atteinte au droit moral des auteurs et des artistes, comment dans ces conditions assurer une exposition des nouveaux artistes sans permettre aux auditeurs d’écouter leurs œuvres en intégralité ?
La crise économique qui frappe la filière musicale ne saurait justifier une concentration extrême des programmations.
Malgré la crise, les producteurs ont envoyé en 2010 aux radios plus de 2 185 nouveautés différentes (Source : Bya) dont 713 francophones !
Cette diversité n’est malheureusement pas représentée dans les diffusions des radios musicales.
La filière musicale en appelle au CSA et au Ministre le Culture pour que ces dérives, contraires à l’esprit de la loi, cessent.

CONTACTS
 SNEP – David EL SAYEGH
01 44 13 66 66
 SCPP – Anouchka ROGGEMAN
01 41 43 03 07
 UPFI/SPPF  – Jérôme ROGER
01 53 77 66 40
 ADAMI – Caroline BUIRE
01 44 63 10 84
 CSDEM – Angélique DASCIER
01 48 74 09 29
 MMF – Virginie BORGEAUD
01 40 16 46 52
 PRODISS – Aline RENET
01 42 65 73 17
 SACEM : Catherine BOISSIERE
01 47 15 45 21
 SNAM/CGT – Marc SLYPER
01 42 02 30 80
 SDLC – Olivier HUGON NICOLAS
01 55 90 86 69
 TPLM – Halit UMAN
01 43 70 20 17
 UNAC : Dominique PANKRATOFF
06 81 67 04 50
Les producteurs de musique membres du SNEP, se félicitent de la signature de la charte «13 engagements pour la musique en ligne », entre le Gouvernement, les ayants-droit et les éditeurs de services de musique en ligne.
Cette charte est l’aboutissement d’une année intense d’échange et de travail autour des enjeux relatifs à la transition numérique. Dans le contexte de mutation profonde et rapide de l’économie de la musique, la mission de médiation conduite par Emmanuel Hoog a joué un rôle essentiel de partage d’information entre tous les acteurs de la filière qui a conduit les professionnels à écarter une solution de gestion collective.
« Le SNEP salue cet accord qui définit un cadre reconnaissant et préservant la valeur des catalogues tant pour les artistes que pour les producteurs, qui traduit une volonté collective de proposer des services innovants et fiables, fondés sur des modèles d’activité pérennes, et attractifs pour le consommateur « , déclare Denis Ladegaillerie, président du SNEP.
Cette charte pose également les conditions d’une plus grande transparence et d’une meilleure fluidité dans les relations commerciales entre les producteurs et les éditeurs de services de musique en ligne, donnant ainsi un outil évolutif et pragmatique pour développer efficacement un marché en pleine mutation.
Les producteurs se félicitent aussi des engagements des pouvoirs publics, dans le cadre d’une véritable politique de soutien à la filière :
à œuvrer, à l’échelle européenne, en faveur de l’instauration d’un taux de TVA réduit pour les services de musique en ligne,
 à accompagner les producteurs dans cette période de transition vers l’économie numérique par l’adaptation et la véritable mise en œuvre du crédit d’impôt en faveur de la production phonographique.

 Contact SNEP :
David EL SAYEGH – 01 44 13 66 65

LES TABLEAUX DE BORD DE LA PRODUCTION ANNEE 2010

Ces chiffres proviennent des sociétés suivantes : EMI Music France, SONY Music Entertainment, UNIVERSAL Music France et WARNER Music France.

 Le nombre d’albums commercialisés est en baisse de 3 %  : 946 albums en 2010 contre 973 en 2009.

 Le nombre de singles commercialisés chute de 13 % : 109 singles en 2010 contre 125 en 2009.

 88 nouvelles signatures d’artistes en 2010 pour 63 contrats rendus : le solde des signatures d’artistes redevient positif après deux années consécutives de déficit.

Les investissements marketing régressent de 11 % : 63.9 millions d’euros en 2010 contre 72.1 millions en 2009.

Les principales évolutions

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Les tableaux de bord de la production de 2000 à 2010

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VOIR AUSSI :

Le marché de gros de la musique enregistrée 2010
 Les pratiques des Français en matière de musique numérique
 Le marché de détail de la musique enregistrée 2010
 Les classements des meilleures ventes 2010
Les chiffres clés de la Radio en 2010
 La diffusion des vidéomusiques à la télévision en 2010
 
Export : les Chiffres-Clé 2009/2010

MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2010 :
Ventes éditeurs de CD/DVD musicaux (nettes de remises) et revenus numériques
554.4 millions d’euros et 97.7 millions d’unités vendues
5.9 % en valeur dont :
 +14.1 % pour les ventes numériques
8.9 % pour les ventes physiques
En 2010, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 554.4 millions d’euros, contre 589.3 millions d’euros en 2009 soit une baisse de 5.9 % par rapport à 2009.
 le marché numérique : 88.1 millions d’euros, en hausse de 14.1 %.
 le marché physique : 466.3 millions d’euros, en baisse de 8.9 %.
Il s’agit néanmoins d’une baisse en trompe l’œil puisque l’année 2009 avait été dopée par les fortes ventes de Michael Jackson disparu en juin 2009.
Hors effet Michael Jackson, le marché n’aurait chuté que de 2.5 %.
L’évolution du marché en 2010 a par ailleurs été pénalisée par une consommation de fin d’année qui a beaucoup souffert : novembre et décembre 2010 ont tous les deux enregistré une baisse de 9 % des achats dans les magasins.
En 2010, les ventes numériques représentent 16 % du chiffre d’affaires des éditeurs phonographiques (contre 13 % en 2009).
LES FAITS MARQUANTS DE L’EVOLUTION DU MARCHE EN 2010
 Explosion des revenus issus des abonnements : + 60 %
14.5 millions d’euros en 2010 VS 9 millions d’euros en 2009.
Cette progression témoigne du succès de ces offres : fin décembre 2010, plus de 600 000 personnes en France avaient souscrit à un abonnement à un service de musique en ligne.
La structure des revenus numériques est donc en pleine évolution :
 Croissance de la part du téléchargement : 60 % en 2010 contre 51 % en 2007,
 Forte croissance des modèles de streaming (notamment par abonnement)  : 28 % en 2010 contre   5 % en 2009,
 Déclin des sonneries : seulement 12 % en 2010 contre 44 % en 2007.

 Forte progression des ventes en téléchargement : +29 %

+25 % pour les titres
+35 % pour les albums

  35 millions de titres ont été téléchargés en 2010
Le marché des titres est aujourd’hui un marché quasiment numérique puisque 96 % des ventes sont réalisées en téléchargement.
 4 millions d’albums ont été téléchargés en 2010

Le marché des albums, malgré la forte progression des ventes numériques en 2010 (+34.6 %), reste axé sur les supports physiques qui représentent 92 % des ventes d’albums : 4 millions d’albums vendus en téléchargement vs 47 millions vendus dans les magasins.

 Progression de 8 % des revenus du streaming financé par la publicité
Ces revenus atteignent 9.8 millions d’euros en 2010 vs 9 millions en 2009.
 Les ventes de sonneries sont en fin de cycle
Le chiffre d’affaires des sonneries a chuté de 21 % passant de 6.7 millions d’euros en 2009 à 5.2 millions d’euros en 2010.