LES PRIORITES DES PRODUCTEURS FRANCAIS POUR L’ANNEE 2009

 Une urgence : des règles du jeu et des offres légales dynamiques

 Une adoption et une mise en oeuvre de la loi Création & Internet sans retard.
 Une diversité des modes d’accès à la musique et suppression des mesures anticopie pour les téléchargements à l’acte sur Internet.
 Une « Faites du téléchargement », un évènement grand public pour accompagner la loi et promouvoir les services légaux.

 Un dispositif d’accompagnement de la filière dans un contexte de crise majeure

 Revoir les règles du crédit d’impôt et en augmenter le montant.
 Lancer, après les engagements du Président Sarkozy, une action européenne offensive pour une TVA réduite.
 Obtenir l’allongement de la durée des droits.
 Renforcer les obligations musicales des chaînes de la TNT et de France Télévisions.
 Disposer d’un nouveau mode de financement, le placement de produits et assouplir le parrainage à la télévision.

 La convention collective de l’édition phonographique : un nouveau cadre social indissociable d’une gestion sereine des droits des artistes et du fond de catalogue.


 Les éléments du dossier de presse du Midem 2009 : priorités des producteurs

 Le SNEP se félicite de l’adoption par le sénat du projet de loi « Création et Internet »

 Projet de loi relatif à la communication audiovisuelle

  Le Snep favorable au projet de directive européenne sur l’allongement de la durée de protection des droits voisins

 Convention collective nationale de l’édition phonographique

.

Ventes de disques détail 2008

LE MARCHE DE DETAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2008
Ventes en magasins TTC et téléchargement légal sur Internet hors mobile
15 % en valeur dont :
16.5 % pour les ventes en magasins
+44.3% pour les ventes en téléchargement
En 2008, le marché de détail de la musique enregistrée a représenté  982.7 millions d’euros en baisse de 15 % par rapport à 2007.
 Le marché de détail de la musique enregistrée en 2008 (valeur TTC)
En millions d’euros 2006 2007 2008
Evolution
Part de marché
Ventes en magasins 1 287 1 127 940,6 16?5% 96%
Téléchargement sur internet 23 29 42,1 +44,3% 4%
TOTAL 1 310 1 156 982,7 15% 100%
En volume, ce sont 61.1 millions d’albums, 3.7 millions de DVD musicaux et 25.2 millions de singles/titres qui ont été vendus pour un total de 90 millions d’unités.
En millions d’unités
2006
2007
2008
Evolution
 Nombre d’albums vendus
70,6 67 61,1 8,8%
 – en magasins
69,5 65,4 58,7 10,2%
sur les plateformes de téléchargement Internet
1,1 1,6 2,4 +50%
Nombre de singles/titres vendus
28,8 22,6 25,2 +11,5%
en magasins
17,3 9,2 5,6 39,1%
sur les plateformes de téléchargement Internet
11,5 13,4 19,6 +46,2%
Le nombre d’albums vendus a donc chuté de 5.9 millions d’unités : la baisse des ventes d’albums en magasins (-6.7 millions d’unités) n’a pas été compensée par la hausse des ventes d’albums en téléchargement (+0.8 million d’unités).
Le nombre de singles vendus progresse de 2.6 millions d’unités dont -3.6 millions pour les singles vendus en magasins et +6.2 millions pour les titres téléchargés.
En 2008 :
  • 4 % des albums vendus sont téléchargés (2.4 % en 2007 et 2% en 2006)
  • 78 % des titres vendus sont téléchargés (59 % en 2007 et 40% en 2006)
LES VENTES DE DISQUES ET VIDEOMUSIQUES EN MAGASINS :
16.5 % en valeur et -15.5 % en volume
 
Les données communiquées sont relevées par IFOP à partir d’un échantillon d’environ 3 000 points de vente, représentatifs à la fois de la structure et de l’exhaustivité des ventes de détail en France (hors clubs, hors e-commerce).
 Evolution par support
En 2008, les ventes de disques et de vidéomusicales en magasins ont représenté 940.6 millions d’euros en baisse de 16.5 % par rapport à 2007.
Cette baisse touche l’ensemble des supports : -37.7 % pour les singles, -13.5 % pour les albums et -36.2 % pour les vidéomusicales 
  • Evolution par canal de distribution
La baisse du marché s’est plus fortement ressentie dans les grandes surfaces alimentaires (-31.1 %) que dans les grandes surfaces spécialisées (-6.3%). 
VENTES DETAIL TTC
2005 2006 2007 2008 Evolution 2008/2007 
Chiffres d’affaires (millions d’euros) 1 459 1 287 1 127 940,6 16,5%
dont
singles 101 71 38 23,4 37,7%
albums 1219 1 086 978 845,9 13,5%
vidéomusicale 139 130 112 71,3 36,2%
Unités Vendues
(millions d’unités)
115
92
80.5
68
15,5%
Dont :
Singles 25 17,3 9,2 5,6 39,1%
Albums 83 69,5 65,4 58,7 10,2%
Vidéomusicales 7 6
5.9
3,7 36,6%
Evolution par canal de distribution
La baisse du marché s’est plus fortement ressentie dans les grandes surfaces alimentaires (-31.1 %) que dans les grandes surfaces spécialisées (-6.3%).
2005 2006 2007 2008 Evolution 2007/2008 Part de marché
Chiffre d’affaires magasins
1 459 1 287 1 127 940,6 16,5% 100%
dont GSA 677 567 465 320,1 31;1% 34%
dont GSS 782 720 662 620,5 6;3% 66%
Evolution par genre musical
Avec 29.5% de part de marché, la variété francophone reste le genre musical le plus vendu. Viennent ensuite la variété internationale (26%) et les compilations/best of (22.2%).
 Evolution des meilleures ventes d’albums
 
Entre 2003 et 2008
  • le marché des albums a perdu  31.3 % de ses volumes.
  • le marché s’est déconcentré : les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté 30 % du marché en 2008 contre 33% en 2003.
  LES VENTES DE TITRES ET D’ALBUMS EN TELECHARGEMENT SUR INTERNET (hors mobile)
+ 44.3 % en valeur et + 48.6 % en volume
Information méthodologique :
Depuis juin 2005, IFOP collecte auprès des plateformes de téléchargement légal (I-tunes, E-compil, Virgin Méga, Fnacmusic, Starzik, Nokia, Orange, SFR, 7 Digital et Universal Mobile) les chiffres de vente de la musique en ligne.
En 2008, 55.6 millions de titres ont été achetés sur les plateformes de téléchargement légal dont 19.6 millions de titres à l’unité et 2.4 millions d’albums téléchargés dans leur totalité. C’est 48.6 % de plus qu’en 2007.
En valeur, le marché TTC du téléchargement légal a représenté 42.1 millions d’euros soit une progression de 44.3 % par rapport à 2007.
evolutioninternet08
* équivalent de 15 titres pour un album.
LES TABLEAUX DE BORD DE LA PRODUCTION
ANNEE 2008
Ces chiffres proviennent des sociétés suivantes : EMI Music France, SONY Music Entertainment, UNIVERSAL Music France et WARNER Music France.
 Le nombre d’albums commercialisés chute de 16 %  : 1 035 albums commercialisés en 2008 contre 1231 en 2007 et 1 245 en 2006.

albums francophones : -33%
(199 en 2008 contre 295 en 2007, 406 en 2006 et 407 en 2005)

albums internationaux : -12 %
(473 en 2008 contre 537 en 2007, 513 en 2006 et 857 en 2005)

 compilations/best of : -9 %
(363 en 2008 contre 399 en 2007, 326 en 2006 et 347 en 2005)

 Le nombre de singles commercialisés chute de 46 % dont -43 % pour les singles francophones et -49 % pour les singles internationaux.

Les nouvelles signatures d’artistes baissent de 30 %  : 69 nouveaux contrats en 2008 contre 99 nouveaux contrats en 2007 contre 122 en 2006. Le solde global (contrats « rendus » versus nouveaux contrats) est négatif pour la première fois depuis 2002 : 69 nouveaux contrats pour 84 contrats rendus soit un déficit de 15 nouveaux artistes.
Les investissements marketing progressent de 27 % par rapport à 2007 : 88.3 millions d’euros en 2008 contre 69.7 M€ en 2007, 129.6 M€ en 2006 et 127 M€ en 2005. Mais ce montant reste inférieur de 46 % à celui constaté avant la crise en 2002.
La baisse du nombre d’albums commercialisés touche principalement les albums de variété francophone.
LES PRINCIPALES EVOLUTIONS

 

 Les tableaux de bord de la production musicale de 1998 à 2008

LES PRIORITES DES PRODUCTEURS FRANCAIS POUR L’ANNEE 2009

 Une urgence : des règles du jeu et des offres légales dynamiques

 Une adoption et une mise en oeuvre de la loi Création & Internet sans retard.
 Une diversité des modes d’accès à la musique et suppression des mesures anticopie pour les téléchargements à l’acte sur Internet.
 Une « Faites du téléchargement », un évènement grand public pour accompagner la loi et promouvoir les services légaux.

 Un dispositif d’accompagnement de la filière dans un contexte de crise majeure

 Revoir les règles du crédit d’impôt et en augmenter le montant.
 Lancer, après les engagements du Président Sarkozy, une action européenne offensive pour une TVA réduite.
 Obtenir l’allongement de la durée des droits.
 Renforcer les obligations musicales des chaînes de la TNT et de France Télévisions.
 Disposer d’un nouveau mode de financement, le placement de produits et assouplir le parrainage à la télévision.

 La convention collective de l’édition phonographique : un nouveau cadre social indissociable d’une gestion sereine des droits des artistes et du fond de catalogue.


 Les éléments du dossier de presse du Midem 2009 : priorités des producteurs

 Le SNEP se félicite de l’adoption par le sénat du projet de loi « Création et Internet »

 Projet de loi relatif à la communication audiovisuelle

  Le Snep favorable au projet de directive européenne sur l’allongement de la durée de protection des droits voisins

 Convention collective nationale de l’édition phonographique.

generated_1
LE MARCHE DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2008
Ventes éditeurs de CD/DVD musicaux (nettes de remises) et revenus numériques
606.3 millions d’euros et 104.5 millions d’unités vendues15 % en valeur dont :
19.9 %  pour les ventes physiques
+49 % pour les ventes numériques
flechesnep1  En 2008, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 606.3 millions d’euros, contre 712.9 millions d’euros en 2007 soit une baisse de 15 % par rapport à 2007.
 symbolrect1 (1)le marché physique à 530 millions d’euros est en baisse de 19.9 % soit une perte de chiffre d’affaires de 132 millions d’euros. (60 millions d’unités vendues en baisse de 18.3%).
symbolrect1 (1)le marché numérique à 76.3 millions d’euros est en hausse de 49 % soit un gain de chiffre d’affaires de 25.5 millions d’euros. (44.5 millions d’unités vendues en hausse de 11 %).
marchegrosunites08
Au cours de ces 6 dernières années, le marché physique a perdu 60 % de sa valeur soit 772 millions d’euros (530 millions en 2008 vs 1 302 millions en 2002). Cette perte de chiffre d’affaires n’a été que très partiellement compensée par l’apparition des revenus numériques (76.3 millions d’euros en 2008 vs 9 millions d’euros en 2004).
evolutionmarchegros08
En 2008, les ventes numériques représentent 12.6 % du chiffre d’affaires des éditeurs phonographiques (contre 6% en 2006, 3% en 2005 et 1% en 2004), marquées par des mouvements contraires de baisse des ventes de sonneries (-27 %), de progression des ventes d’albums en ligne (+36 %) et de titres sur mobile (+88 %).
flechesnep1  Les ventes éditeurs de CD/DVD musicaux en 2008 (nettes de remises et retours)
En 2008, les ventes éditeurs de CD/DVD musicaux ont représenté 530 millions d’euros en baisse de 19.9 % par rapport à 2007 pour un nombre d’unités vendues de 60 millions contre 73.4 en 2007 soit une baisse en volume de 18.3%.
 
caventesgros08
 
Le marché du disque physique enregistre donc une nouvelle baisse pour la sixième année consécutive et la plus forte : -19.9% contre -19.2% en  2007, -12.4 % en  2006, -3% en  2005 et -13.6% en 2004 et 2003.
Entre 2002, début de la crise, et 2008, le marché du disque physique sera ainsi passé de 1 302 millions d’euros à 530  millions soit une chute de 60 % en six ans et une perte cumulée de 772 millions d’euros.
evolutionmarchegros208
flechesnep1 Le marché audio chute de 17 % dont -47 % pour les singles et -16 % pour les albums
 symbolrect1 (1)le marché des singles est en baisse de 47 %.
En 2008, le marché des singles a représenté  10.4 millions d’euros contre 19.5 millions en 2007.
A six années d’intervalle, la perte cumulée de chiffre d’affaires représente 123.6 millions d’euros. Le marché des singles a été divisé par 13 passant de 134 millions d’euros en 2002 à 10.4 millions d’euros en 2008.
evolutionsingle08
symbolrect1 (1)Le marché des albums est en baisse de 16 %
En 2008, le marché des albums a représenté 484.4 millions d’euros contre 577 millions en 2007.
En 6 ans, le marché des albums a perdu 56 % de sa valeur soit 612 millions d’euros.
evolutionalbums08
En valeur, on observera que la baisse du chiffre d’affaires des ventes d’albums est presqu’aussi forte en 2008 (-16 %) qu’en  2007 (-17.7%). En revanche, en unités vendues,  la baisse est moins forte (-14 %) qu’en 2007 (-17%) , ce qui témoigne  d’un effet prix à la baisse.
flechesnep1  Le marché des vidéomusicales baisse de 46.6 %.
Le marché des vidéomusicales, qui avait chuté sévèrement en 2006 puis connu en 2007 une fragile stabilité, baisse encore fortement cette année (-46.6 %) pour s’établir à près de 35 millions d’euros. Depuis le début de la dégradation du marché des DVD musicaux en 2005, ce dernier aura perdu les deux tiers de sa valeur  en seulement 3 ans.
evolutionvideo08
flechesnep1  Répertoires : La baisse du marché 2008 (- 19.9 %) est ventilée entre le répertoire classique -24.4 %, le répertoire francophone -21.1 % et le répertoire international -16.5 %.
evolutionrepertoire08
evolutionrepertoire208
Le répertoire francophone continue de dominer très largement les ventes de variétés, dans une part sensiblement identique à celle de 2002.
evolutionrepertoire308
flechesnep1 Les ventes numériques des éditeurs phonographiques
76.3 millions d’euros (+49 %) et 44.6 millions d’unités (+11 %)
En 2008, les revenus numériques des éditeurs phonographiques ont représenté 76.3 millions d’euros, contre 50.8 millions en 2007, 43.5 millions en 2006, en progression de 49 % par rapport à 2007.
evolutionnumerique08
Au sein du chiffre d’affaires numérique, la part de l’internet en 2008 est de 42 % soit 31.7 millions d’euros, celle de la téléphonie mobile est de 58 % soit 44.6 millions d’euros.
canumerique08
internetmobile08
symbolrect1 (1) les revenus de l’internet, 31.7 millions d’euros et 42 % des revenus numériques, se décomposent en :
  internet à la carte : 23.9 millions d’euros (+20%)
Streaming et abonnement : 7.8 millions d’euros (x par 3.8)
 symbolrect1 (1) les revenus de la téléphonie mobile, 44.6 millions d’euros et 58 % des revenus numériques, se décomposent en :

         –  mobile à la carte : 34.7 millions d’euros (+21 %)
–  abonnement mobile : 9.9 millions d’euros (x par 38)

 En 2008, les revenus du streaming et des abonnements auront totalisé un revenu de 17.7 millions d’euros soit 22 % du total des revenus numériques.
Enfin, en volume, 44.6 millions d’unités ont été téléchargées en 2008 (+11 %) dont :
internetmobile208
En transformant le nombre d’albums vendus (1.5 million) en équivalent titres (15 titres par album) on obtient un nombre total de 54.8 millions de titres téléchargés en 2008 contre 36.3 millions en 2007.
Ces 54.8 millions de titres ont été téléchargés via internet à hauteur de 68 % et via la téléphonie mobile à hauteur de 32 %.
Revenus numériques année 2008
revenusnumerique08
PARTS DE MARCHE PHYSIQUE ET NUMERIQUE
ANNEE 2008
partmarchenumericphysic08

 

Le SNEP au MIDEM 2009

LE SNEP AU MIDEM 2009

Christophe LAMEIGNÈRE,

Président

Hervé RONY,

Directeur Général

et

Les Membres du Conseil du SNEP

vous invitent à la Conférence de Presse

qu’ils donneront

LUNDI 19 JANVIER 2009

à 11 heures

au Palais des Festivals
Salle de rédaction 1 – Niveau 3

symbolrect1 (1) LE BILAN 2008 DU MARCHÉ DU DISQUE

symbolrect1 (1) LES PRIORITÉS DU SNEP