COMMUNIQUE DE PRESSE
Les signataires des accords de l’Elysée sur « le développement et la protection des œuvres culturelles dans les nouveaux réseaux de communication » se félicitent de l’adoption ce jour par le Conseil des Ministres du projet de loi « Création et Internet ».
S’inscrivant dans la démarche initiée par Denis Olivennes à laquelle se sont associées 45 des entreprises et organisations professionnelles les plus importantes de l’audiovisuel, des industries culturelles, du monde de la création et de l’accès à internet, l’adoption de ce texte par le Gouvernement constitue un pas important en vue de jeter les bases d’une nouvelle économie des échanges culturels sur Internet.
Alors que la France doit faire face au développement continu des téléchargements et mises en ligne illicites de contenus protégés, le projet de loi « Création et Internet » offre une opportunité pour confirmer la collaboration entamée entre les acteurs de la culture, de l’audiovisuel et d’Internet et pour disposer d’une réponse adaptée et pédagogique à ce phénomène, respectueuse de la vie privée des internautes et susceptible de faciliter le développement des offres légales de musique, de films et de programmes audiovisuels qu’attendent les consommateurs.
Les signataires souhaitent que le Parlement examine rapidement ce projet de loi afin de permettre l’entrée en application rapprochée des solutions justes et équilibrées contenues dans les accords de l’Elysée.
 À l’heure où nos partenaires européens observent avec attention l’issue du processus législatif qui s’ouvre en France pour envisager à leur tour de proposer de nouvelles régulations de l’offre culturelle sur Internet, l’adoption de ce projet de loi, qui assure un juste équilibre entre le droit à la vie privée et le droit à la création, entre la protection des œuvres et le développement des offres, nous semble d’autant plus indispensable. 

 Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62

Les signataires réitèrent leur confiance en ce projet et appellent les parlementaires à prendre leurs responsabilités pour aboutir au plus vite à la mise en œuvre de mesures favorisant l’essor de l’économie numérique dans un cadre respectueux de la propriété intellectuelle. 

Le SNEP annonce de nouvelles conditions d’accès aux classements hebdomadaires des meilleurs ventes de musique
Depuis 1994, le SNEP a développé avec l’IFOP un outil de mesure des meilleures ventes de disques en France. Cet outil a connu de constantes améliorations depuis 15 ans :
  Extension du panel de 500 à 1300 points de vente,
   Intégration du marché des ventes réalisées par les plateformes de téléchargement légal
   Etablissement de classements thématiques : classique, jazz, musiques du monde.
 Depuis leur origine, ces informations ont été gracieusement mises à disposition de tous.
Aujourd’hui, compte tenu de la conjoncture très dégradée de notre secteur, la diffusion des Tops, à l’instar du système britannique devient un service payant.
 Néanmoins, l’accès à ce service sera gratuit pour les journalistes qui souhaitent le recevoir à des fins rédactionnelles et non de publication. Ces derniers recevront dans les prochains jours un login et un mot de passe de la société IFOP.
 A compter du 23 septembre prochain, les classements seront disponibles à partir du site musiqueautop.com.
Le SNEP souligne que ces informations sont strictement personnelles à l’abonné et ne pourront être transférées.
 Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62

Communiqué de presse

Le SNEP entend réagir aux différents articles publiés aujourd’hui sur Internet qui présentent les expérimentations conduites en matière de filtrage comme un « flop » ou un « fiasco ».
Tout d’abord et contrairement à ce qui a été affirmé, ces expérimentations n’ont pas été cofinancées par la société Internet Evolution.
Par ailleurs, les affirmations qui tendent à présenter ces expérimentations comme un échec sont erronées et relèvent plus de la caricature que de l’analyse scientifique.
Bien au contraire, ces expérimentations ont démontré l’efficacité de plusieurs solutions de filtrage, notamment à un niveau protocolaire.
Le SNEP s’étonne au demeurant que les personnes qui n’ont jamais eu accès à des résultats par définition de nature confidentielle et provisoire, puissent tirer des conclusions péremptoires sur l’état de l’art en matière de filtrage.
Le SNEP continuera de faire de la régulation, voire du filtrage des contenus illicites, une priorité constante de son action pour la défense des droits.
Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62

Communiqué du 15/02/2008

Un pas en avant vers l’extension de la durée des droits des artistes et des producteurs.

Le SNEP est très satisfait de l’engagement du gouvernement français et en particulier de celui du ministre de la Culture Madame Albanel, pour un allongement de la durée des droits des artistes interprètes et des producteurs.
La position favorable rendu publique aujourd’hui par le commissaire européen Monsieur Mc Greevy, chargé de cette question à Bruxelles, marque une étape clé dans le processus d’approbation de cette mesure par l’ensemble des gouvernements de l’Union Européenne.

Les producteurs insistent par ailleurs sur la nécessité d’un traitement équitable entre ayants-droits : artistes et producteurs doivent bénéficier d’une même durée de protection, soit 95 ans comme aux Etats-Unis.

Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62

titredossiers2008
POUR UN PARTENARIAT MEDIAS/PLATEFORME NUMERIQUE EN VUE DE LA DIFFUSION D’UN NOUVEAU TOP DES VENTES PHYSIQUES ET NUMERIQUES
Le Syndicat National de l’Edition phonographique (SNEP) a lancé un appel à candidature auprès de l’ensemble des opérateurs de l’Internet et de la téléphonie mobile visant à leur proposer en exclusivité l’exploitation des classements des meilleures ventes de disques en magasin et sous forme numérique, établi chaque semaine par IFOP.

En effet, le SNEP a décidé de créer un nouveau classement combinant pour la première fois les ventes de disques en magasin et les ventes de musique digitale.

Le SNEP a donné jusqu’au 8 février 2008 aux opérateurs la possibilité de répondre favorablement à cette offre.

Cette initiative marque la volonté des producteurs de disques de s’inscrire dans la mutation actuellement en cours dans le secteur musical et de manifester ainsi collectivement la place que doit avoir la musique auprès des consommateurs dans l’univers numérique.

titredossiers2007
LE MARCHE DE DETAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2007

 

flechesnep1 Ventes en magasins TTC et téléchargement légal sur Internet hors mobile
11.8% en valeur dont :
puceorange  -12.4% pour les ventes en magasins
puceorange  +26.1% pour les ventes en téléchargement
En 2007, le marché de détail de la musique enregistrée a représenté 1 156 millions d’euros en baisse de 11.8% par rapport à 2006.
Le marché de détail de la musique enregistrée en 2007 (valeur TTC)
marchedetail2007
En volume (audio, hors vidéo), ce sont 67 millions d’albums et 22.6 millions de singles/titres qui ont été vendus.
marchedetail22007
* équivalent de 15 titres pour un album.
Le nombre d’albums vendus a donc chuté de 3.6 millions d’unités : la baisse des ventes d’albums en magasins (-4.1 millions d’unités) n’a pas été compensée par la hausse des ventes d’albums en téléchargement (+0.5 million d’unités).
Le nombre de singles vendus chute de 6.2 millions d’unités dont -8.1 millions pour les singles vendus en magasins et +1.9 millions pour les titres téléchargés.
En 2007 :
puceorange  2,4% des albums vendus sont téléchargés (2% en 2006)
puceorange 
59% des titres vendus sont téléchargés (40% en 2006)

flechesnep1  Les ventes de disques et vidéomusiques en magasins :

puceorange -12.4% en valeur et –13.3% en volume

Les données communiquées sont relevées par IFOP à partir d’un échantillon d’environ 3 000 points de vente, représentatifs à la fois de la structure et de l’exhaustivité des ventes de détail en France (hors clubs, hors e-commerce).

 

puceorange  Evolution par support

En 2007, les ventes de disques et de vidéomusicales en magasins ont représenté 1 128 millions d’euros en baisse de 12.4% par rapport à 2006 et de 22.7% par rapport à 2005.

Cette baisse touche l’ensemble des supports : -46.5% pour les singles (-62.4% en deux ans), -9.9% pour les albums (-19.8% en deux ans), -13.8% pour les vidéomusicales (-19.4% en deux ans).
ventesdetailssupports
puceorange  Evolution par canal de distribution
La baisse du marché (-22.8% en deux ans) s’est plus fortement ressentie dans les grandes surfaces alimentaires (le chiffre d’affaires a chuté de 31.3 % en deux ans) que dans les grandes surfaces spécialisées (le chiffre d’affaires a chuté de 15.3% en deux ans).
evolcanaldistrib
puceorange  Evolution par genre musical
Avec 30.9% de part de marché, la variété francophone reste le genre musical le plus vendu. Viennent ensuite la variété internationale (24%) et les compilations/best of (22.7%). A noter la sensible progression du jazz (3.4% contre 2.8% en 2001) et la bonne progression de la variété internationale (24% contre 17.5% en 2001).
evolutiongenre
puceorange  Evolution des meilleures ventes d’albums
evolutitonvente
Entre 2003 et 2007
  • le marché des albums a perdu 24% de ses volumes
  • le marché s’est déconcentré : les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté 29% du marché en 2007 contre 33% en 2003.
  • au sein des 200 meilleures ventes d’albums, les ventes des 10 premiers titres se sont maintenues : les ventes du TOP sont identiques à celles de 2003.
detailvolume
  • Pour les titres/singles : le marché est plus concentré dans les magasins (le Top 20 représente 31% des ventes) que sur les plateformes de téléchargement (le Top 20 représente 6% des ventes).
  • Pour les albums : la concentration des ventes est identique entre les magasins et les plateformes de téléchargement le Top 20 avec 11% et sur Top 100 avec 23% des ventes.
flechesnep1  LES VENTES DE TITRES ET D’ALBUMS EN TELECHARGEMENT SUR INTERNET (hors mobile)
+28.6% en valeur et + 39.3% en volume
Information méthodologique :
Depuis juin 2005, IFOP collecte auprès des plateformes de téléchargement légal (I-tunes, E-compil, Virgin Méga, Fnacmusic, Starzik, Connect, Nokia et Orange) les chiffres de vente de la musique en ligne.
En 2007, 37.4 millions de titres ont été achetés sur les plateformes de téléchargement légal dont 13.4 millions de titres à l’unité et 1.6 million d’albums téléchargés dans leur totalité. C’est 39.3 % de plus qu’en 2006.
volumetchgt07
* équivalent de 15 titres pour un album.
En valeur, le marché TTC du téléchargement légal a représenté 29.2 millions d’euros soit une progression de 28.6 % par rapport à 2006.

En vente au prix de 20 euros
A la librairie de l’IRMA – 22 rue Soleillet –
75020 PARIS
Tél : 01 43 15 11 19

Sur : www.irma.asso.fr

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Sommaire

Le Marché de la musique enregistrée

• Les chiffres clés de l’année 2006
• Le marché français
• Le marché mondial

L’offre de la musique enregistrée

• Les indicateurs de la production musicale
• La numérisation des catalogues
• La diversité des offres numériques en France et dans le monde

La consommation de musique

• Panorama de la consommation de biens culturels
• L’achat de musique enregistrée en magasins
• L’achat de musique enregistrée sous forme numérique
– Le téléchargement légal
– La téléphonie mobile
• Les usages et pratiques en matière de téléchargement illégal
• Comparatif des usages en matière de téléchargement des contenus musicaux
• Les évolutions du téléchargement de fichiers musicaux à l’horizon 2010
• L’action des producteurs contre la contrefaçon

La distribution de la musique enregistrée

• La distribution physique
• La distribution numérique

Musique, média et spectacle vivant

• Musique et radio
• Musique et internet
• Musique et télévision
• Musique et spectacle vivant
• Musique et publicité

Les palmarès

• Les Victoires de la musique
• Le prix constantin
• Les certifications

Le SNEP

• Missions et organisation
• Nos membres

FOCUS SUR QUELQUES POINTS CLES DE L’INDUSTRIE MUSICALE
 
 L’impact des pratiques illégales sur Internet : la déstabilisation de l’industrie musicale et de son économie
Les pratiques illicites en matière de téléchargement de contenus sont depuis 6 ans un phénomène de masse qui a détruit plus de 50% (soit 700 millions d’euros) de la valeur du marché de la musique en France.
Une tendance à la baisse qui se confirme au niveau mondial.
 
Ce qu’il faut savoir :
 Baisse de 20% des nouvelles signatures d’artistes et la chute de 46% des dépenses de promotion.
 Multiplication des plans sociaux qui conduit à une réduction massive des emplois de la filière musicale.
 L’impossibilité pour le marché légal de se développer face à une telle concurrence déloyale. L’offre marchande, aussi attractive et diversifiée soit elle, ne peut se développer dans un contexte aussi favorable aux actes de piraterie domestique.
 Pour un titre téléchargé légalement, 20 le sont de façon illégale.
 L’augmentation des ventes numériques en France ne compense pas la chute des ventes de supports physiques
Les revenus de la musique numérique représentent 15% du CA de la musique enregistrée. Ce poids est de 36% aux Etats-Unis.
 Nouvelles signatures / contrats rendus : un solde négatif pour 2008
Le maintien de l’effort de production en France est très menacé, comme en témoigne la chute du nombre d’artistes nouvellement signés par les maisons de disques.

 Production des albums francophones de 2002 à 2008

Entre 2002 et 2008, le nombre d’albums francophones commercialisés a chuté de 62 %.
 La musique enregistrée trop chère ?
Le disque est le seul bien culturel dont le prix a baissé depuis 18 ans
 Sur le Net et sur le mobile, un titre vaut entre 70 centimes et 1 euro, 1 album entre 7 et 10 euros.
 En 18 ans, et en euros constants, le prix du disque a baissé de près de 40 % alors que celui de la place de cinéma a augmenté de 11 % et de 32 % pour les théâtres et concerts.
 
 Les maisons de disques diversifient leurs modèles économiques pour répondre aux nouveaux usages et modes de consommation de la musique

Ces dernières années, l’offre de musique numérique disponible pour le consommateur a considérablement évolué avec :
  Une numérisation exhaustive des catalogues et des répertoires dans le monde
Aujourd’hui 10 millions de titres sont disponibles dans le monde sur plus de 500 services en ligne contre 350 à 500 000 titres en 2004. Des offres et des plateformes se développent chaque jour.
  Une multiplication des services légaux en France  tels que :
 des services de ventes à l’acte sur le Net ou sur mobile : iTunes, VirginMega, Fnacmusic, Starzik, Qobuz, SFR, NokiaMusic ….
des services  d’abonnement ou de simple écoute en « streaming »: Deezer, Orange, Youtube, Last FM, Jiwa, Spotify
des Webradios type AOL, Yahoo….
Le retrait des mesures techniques de protection pour tous les achats d’albums ou de titres à l’acte permettant ainsi un nombre illimité de copies, la lecture de la musique sur tous les types d’appareils et le transfert des fichiers d’un appareil à l’autre.
 Mais la fréquentation des plateformes légales par les consommateurs français reste faible : 1 sur 40 comparé  pour 1 sur 5 aux USA
Un taux de substitution entre le physique et le numérique inférieur à 20 % pour la France.
 Une règlementation sur Internet est nécessaire et efficace : l’exemple suédois
A la fin du premier trimestre 2009, la Suède adoptait une législation en vue de lutter contre le piratage sur Internet.
Ce nouveau dispositif a entraîné une baisse spectaculaire de la consommation de la bande passante dans les jours qui ont suivi son adoption. Mais surtout la mise en œuvre d’une régulation de l’Internet a eu des effets immédiats sur le marché de la musique enregistrée en Suède : les ventes de musique en ligne ont augmenté au deuxième trimestre 2009 de 78 % par rapport au deuxième trimestre de l’année précédente.
De même, le marché des supports physiques a connu une progression de 0,4% sur la même période.
Le rythme de croissance du digital en Suède a plus que doublé en l’espace de trois mois.
LA DIFFUSION DES VIDÉOMUSIQUES A LA TÉLÉVISION
EN 2007 RÉALISÉ PAR YACAST

 

Nombre total de diffusions de vidéo-clips de l’année 2007
1 147 922 diffusions
(1 171 708 diffusions en 2006)
Part des diffusions francophones :
(24h/24h) : 43 %
(44% en 2006, 41 % en 2005 et 2004, 38 % en 2003)
Rotation moyenne hebdomadaire des clips (24h/24h)
International : 5.3 diffusions
(5.4 diffusions en 2006, 4.5 diffusions en 2005, 4.4 diffusions en 2004 et 3.6 en 2003)
Francophone : 6.4 diffusions
(6.8 diffusions en 2006, 5.4 diffusions en 2005, 6.1 diffusions en 2004 et 5.9 en 2003)
 

Numéro 1 du classement général télévision de l’année 2007
Christophe WILLEM “Double Je” (Vogue/Sony Bmg)
5 260 diffusions

Artiste le plus diffusé
SHY’M (UP Music/Warner)
15 426 diffusions / 4 clips différents

Une diversité plus marquée
12 379 clips différents (+2%)
4 974 artistes différents (+8.8%)
1 059 entrées en play list (+5.7 %)
BILAN TV CHAINES THEMATIQUES MUSICALES
Bilan réalisé à partir des vidéo-clips diffusés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 entre le 1er janvier et le 31 décembre 2007 sur les 13 chaînes thématiques musicales du panel Yacast.
Les classements et les statistiques présentés dans ce document sont pondérés à partir de l’audience des chaînes de télévision (source Médiametrie) : Méthodologie

Médiamat pour M6, W9, NRJ 12, et Virgin 17
MediaCabSat pour M6 Music Hits, MCM, MCM Top, MTV, Trace TV, M6 Music Rock, Fun TV, MTV Idol et MTV Pulse
Cible : 4 ans et plus
Audience moyenne lundi – dimanche.
Diffusions musicales pondérées sur les tranches horaires suivantes : [3h-9h] – [9h-18h] – [18h-23h] – [23h-27h]
I. Panel étudié (13 chaînes)
II Analyse de la programmation musicale (24h/24)
BILAN DES CHAINES MUSICALES 2007 : Synthèse

Les indicateurs publiés dans le bilan TV tiennent compte, pour la première fois, de la pondération des diffusions des clips à partir de l’audience des chaînes. Cette innovation méthodologique apporte un regard nouveau sur l’offre musicale en TV et permet de mesurer la consommation réelle des téléspectateurs sur ce média.

Dans l’ensemble, on note que la pondération des diffusions réévalue le poids des clips francophones et des nouveautés en télévision. Le répertoire local, dont la programmation rassemble 43% des diffusions, représente -en réalité- 1 clip sur 2 regardé en télévision. Les nouvelles productions bénéficient de la même courbe de redressement avec un écart [diffusions vs audience] de +10 points, ce qui porte la consommation de nouveautés sur ce média à 85%. La répartition des genres musicaux subie les mêmes variations. L’exploitation des données d’audience corrige la surexposition des clips Pop-Rock et Rn’B sur les chaînes ultra thématiques. L’offre Pop Rock passe ainsi de 23% des diffusions à 16% de l’audience. Idem pour le Rn’B qui glisse de 25% des diffusions à 22% de l’audience. En revanche, la Dance et la Variété Francophone profitent de l’effet pondération. Le redressement des diffusions à partir des données d’audience permet à ces deux genres musicaux de gagner 6 points termes d’exposition pour représenter respectivement 15% et 18% de l’offre musicale en télévision. Le croisement des diffusions et de l’audience nous permet également de constater que l’offre musicale en télévision est très proche de la répartition des genres musicaux en radio.

S’agissant des indicateurs de diversité, un peu plus de 12.300 clips différents ont été programmés sur le panel TV en 2007, un chiffre en hausse de 2% par rapport à l’an passé. Le nombre de clips ayant bénéficié de plus de 3 passages sur le petit écran progresse plus fortement avec une hausse de 5% pour représenter plus du tiers de clips programmés en télévision. Le nombre de nouvelles entrées en play-list suit la même tendance avec une hausse de près de 6%. Au total, 1.059 nouveaux clips sont venus alimenter la programmation musicale des chaînes. Au niveau de l’analyse détaillée par média, MTV – dont le nombre total de clips différents programmé a baissé de -17% en 2007 – a, en revanche, augmenté sensiblement le nombre d’entrées en play-list sur son antenne. Quelques 276 nouveautés sont venues rafraîchir la programmation de la chaîne, un chiffre en hausse de 23% par rapport à l’an passé. Trace TV a également renforcé le nombre de nouvelles entrées sur son antenne. La chaîne a injecté 352 nouveaux clips en programmation, soit 26% de plus qu’en 2006. Soulignons que la chaîne qui entre le plus grand nombre de nouveautés en programmation est MCM. La chaîne thématique du groupe Lagardère a soutenu 378 nouveaux clips sur son antenne en 2007.

Concernant les clips les plus programmés en TV cette année, Christophe Willem « Double Je », Timbaland « The way I are » et Rihanna « Umbrella » se partagent les 3 premières places du classement général. En termes de rotations, le tube de Christophe Willem, a cumulé 5.260 diffusions auprès de 9 des 13 chaînes du panel et a rassemblé, en audience, près de 95 millions de contacts ; Une performance qui est à l’image des bons résultats obtenus par les nouveaux talents francophones sur le média TV. En effet, les deux artistes les plus diffusés en TV cette année entrent dans cette catégorie. Il s’agit de Shy’m et de Superbus qui cumulent respectivement 15.426 et 14.412 diffusions en TV.

titredossiers2007
LES CHIFFRES CLES DE LA RADIO EN 2007

 

Numéro 1 du classement général de l’année 2007
P. Diddy « Last Night » (Wea/Warner)
13.597 diffusions / 1,1 milliards de contacts*

* audience accumulée sur la période basée sur les enquêtes Médiamétrie (126.000 et Médialocales)
Artiste le plus diffusé
Mika (Barclay/Universal)

 

Nombre total de diffusions musicales
3.681.866 (contre 3 710 941 en 2006)
Part des diffusions francophones sur l’ensemble des diffusions
(24h/24h) : diffusions : 35,5% / audience* : 44.9 %
Rappel 2006 : diffusions : 36,3 % / audience : 45,5 %
* diffusions pondérées par l’audience par quarts d’heure. Source Médiamétrie (126.000 + Médialocales)
Part des diffusions de nouveautés (titres de moins de 12 mois)
(24h/24h) : 49.9 % contre 50.9 % en 2006, 46.6% en 2005, 48,5 % en 2004
Rotation moyenne hebdomadaire par titre (24h/24h)
International : 4.0 diffusions
(4.8 en 2006, 4.4 en 2005, 4.5 en 2004)
Francophone : 6.3 diffusions
(6.3 en 2006, 6.6 en 2005 et 2004)
Part des diffusions francophones parmi les 100 plus fortes rotations : 36 %
(40% en 2006, 32% en 2005, 44% en 2004)
Nombre de nouveaux talents francophones classés parmi les 100 plus fortes rotations : 31 singles
(40 en 2006, 32 en 2005 et 44 en 2004) Radio la plus éclectique : FIP
24 525 titres différents en 2007

Radio la plus francophone : France Bleu
59.3 % des diffusions
(MFM en 2006 et 2005 avec 60.8% et 62,5% des diffusions, France Bleu en 2004 avec 65% des diffusions.
Radio la plus « nouveautés » : Contact Fm
90.5 % des diffusions
(Champagne FM en 2006 et 2005 avec 88% et 94% des diffusions, NRJ en 2004 avec 88% des diffusions)
L’ANNEE 2007 EN RADIO :
La part des titres francophones en radio est stable à 36 % des diffusions
Années 2003 2004 2005 2006 2007
Part des diffusions francophones (24h/24h) 37% 38% 36% 36% 36%
La présence francophone au sein des plus fortes rotations baisse sensiblement avec une stabilité des nouveaux talents.
La part des diffusions consacrées aux nouveautés est en légère baisse
Années 2003 2004 2005 2006 2007
Part des nouveautés* dans les diffusions 52% 48.5% 46.6% 50.9% 49.9%

*titre sorti au cours des 12 derniers mois

Les titres sortis au cours des 12 derniers mois atteignent près de 50% des diffusions. Il s’agit donc d’un léger tassement guère significatif.
Le nombre de titres différents diffusés progresse de + 3.6% au détriment du répertoire francophone. 67 953 titres différents ont été diffusés en 2007 contre 65 588 en 2006.
Le nombre d’entrées en programmation progresse de +12%
2 872 titres sont entrés en programmation cette année soit 306 titres de plus qu’en 2006.
Le Top 40 représente plus de la moitié des diffusions pour 16 des 35 radios du panel et notamment :
L’évolution de la part du TOP 40 est très sensible sur Skyrock avec une hausse record (+ 6 points à 80 %) et sur Vibration et Voltage avec à l’inverse une baisse sensible (-5 points).