COMMUNIQUE DE PRESSE
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Les signataires des accords de l’Elysée sur « le développement et la protection des œuvres culturelles dans les nouveaux réseaux de communication » se félicitent de l’adoption ce jour par le Conseil des Ministres du projet de loi « Création et Internet ».
S’inscrivant dans la démarche initiée par Denis Olivennes à laquelle se sont associées 45 des entreprises et organisations professionnelles les plus importantes de l’audiovisuel, des industries culturelles, du monde de la création et de l’accès à internet, l’adoption de ce texte par le Gouvernement constitue un pas important en vue de jeter les bases d’une nouvelle économie des échanges culturels sur Internet.
Alors que la France doit faire face au développement continu des téléchargements et mises en ligne illicites de contenus protégés, le projet de loi « Création et Internet » offre une opportunité pour confirmer la collaboration entamée entre les acteurs de la culture, de l’audiovisuel et d’Internet et pour disposer d’une réponse adaptée et pédagogique à ce phénomène, respectueuse de la vie privée des internautes et susceptible de faciliter le développement des offres légales de musique, de films et de programmes audiovisuels qu’attendent les consommateurs.
Les signataires souhaitent que le Parlement examine rapidement ce projet de loi afin de permettre l’entrée en application rapprochée des solutions justes et équilibrées contenues dans les accords de l’Elysée.
À l’heure où nos partenaires européens observent avec attention l’issue du processus législatif qui s’ouvre en France pour envisager à leur tour de proposer de nouvelles régulations de l’offre culturelle sur Internet, l’adoption de ce projet de loi, qui assure un juste équilibre entre le droit à la vie privée et le droit à la création, entre la protection des œuvres et le développement des offres, nous semble d’autant plus indispensable.
Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62
Les signataires réitèrent leur confiance en ce projet et appellent les parlementaires à prendre leurs responsabilités pour aboutir au plus vite à la mise en œuvre de mesures favorisant l’essor de l’économie numérique dans un cadre respectueux de la propriété intellectuelle. |
Année : 2008
Le SNEP annonce de nouvelles conditions d’accès aux classements hebdomadaires des meilleurs ventes de musique |
Depuis 1994, le SNEP a développé avec l’IFOP un outil de mesure des meilleures ventes de disques en France. Cet outil a connu de constantes améliorations depuis 15 ans :
Depuis leur origine, ces informations ont été gracieusement mises à disposition de tous.
Aujourd’hui, compte tenu de la conjoncture très dégradée de notre secteur, la diffusion des Tops, à l’instar du système britannique devient un service payant.
Néanmoins, l’accès à ce service sera gratuit pour les journalistes qui souhaitent le recevoir à des fins rédactionnelles et non de publication. Ces derniers recevront dans les prochains jours un login et un mot de passe de la société IFOP.
A compter du 23 septembre prochain, les classements seront disponibles à partir du site musiqueautop.com.
Le SNEP souligne que ces informations sont strictement personnelles à l’abonné et ne pourront être transférées.
Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62
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Communiqué de presse
Le SNEP entend réagir aux différents articles publiés aujourd’hui sur Internet qui présentent les expérimentations conduites en matière de filtrage comme un « flop » ou un « fiasco ».
Tout d’abord et contrairement à ce qui a été affirmé, ces expérimentations n’ont pas été cofinancées par la société Internet Evolution.
Par ailleurs, les affirmations qui tendent à présenter ces expérimentations comme un échec sont erronées et relèvent plus de la caricature que de l’analyse scientifique.
Bien au contraire, ces expérimentations ont démontré l’efficacité de plusieurs solutions de filtrage, notamment à un niveau protocolaire.
Le SNEP s’étonne au demeurant que les personnes qui n’ont jamais eu accès à des résultats par définition de nature confidentielle et provisoire, puissent tirer des conclusions péremptoires sur l’état de l’art en matière de filtrage.
Le SNEP continuera de faire de la régulation, voire du filtrage des contenus illicites, une priorité constante de son action pour la défense des droits.
Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62
Un pas en avant vers l’extension de la durée des droits des artistes et des producteurs. |
Le SNEP est très satisfait de l’engagement du gouvernement français et en particulier de celui du ministre de la Culture Madame Albanel, pour un allongement de la durée des droits des artistes interprètes et des producteurs. Les producteurs insistent par ailleurs sur la nécessité d’un traitement équitable entre ayants-droits : artistes et producteurs doivent bénéficier d’une même durée de protection, soit 95 ans comme aux Etats-Unis. |
Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62
POUR UN PARTENARIAT MEDIAS/PLATEFORME NUMERIQUE EN VUE DE LA DIFFUSION D’UN NOUVEAU TOP DES VENTES PHYSIQUES ET NUMERIQUES
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En effet, le SNEP a décidé de créer un nouveau classement combinant pour la première fois les ventes de disques en magasin et les ventes de musique digitale.
Le SNEP a donné jusqu’au 8 février 2008 aux opérateurs la possibilité de répondre favorablement à cette offre.
Cette initiative marque la volonté des producteurs de disques de s’inscrire dans la mutation actuellement en cours dans le secteur musical et de manifester ainsi collectivement la place que doit avoir la musique auprès des consommateurs dans l’univers numérique.
LE MARCHE DE DETAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2007 |
Les ventes de disques et vidéomusiques en magasins :
En 2007, les ventes de disques et de vidéomusicales en magasins ont représenté 1 128 millions d’euros en baisse de 12.4% par rapport à 2006 et de 22.7% par rapport à 2005.
- le marché des albums a perdu 24% de ses volumes
- le marché s’est déconcentré : les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté 29% du marché en 2007 contre 33% en 2003.
- au sein des 200 meilleures ventes d’albums, les ventes des 10 premiers titres se sont maintenues : les ventes du TOP sont identiques à celles de 2003.
- Pour les titres/singles : le marché est plus concentré dans les magasins (le Top 20 représente 31% des ventes) que sur les plateformes de téléchargement (le Top 20 représente 6% des ventes).
- Pour les albums : la concentration des ventes est identique entre les magasins et les plateformes de téléchargement le Top 20 avec 11% et sur Top 100 avec 23% des ventes.
+28.6% en valeur et + 39.3% en volume
Depuis juin 2005, IFOP collecte auprès des plateformes de téléchargement légal (I-tunes, E-compil, Virgin Méga, Fnacmusic, Starzik, Connect, Nokia et Orange) les chiffres de vente de la musique en ligne.
En vente au prix de 20 euros
A la librairie de l’IRMA – 22 rue Soleillet –
75020 PARIS
Tél : 01 43 15 11 19
Sur : www.irma.asso.fr
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Sommaire |
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FOCUS SUR QUELQUES POINTS CLES DE L’INDUSTRIE MUSICALE
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L’impact des pratiques illégales sur Internet : la déstabilisation de l’industrie musicale et de son économie
Les pratiques illicites en matière de téléchargement de contenus sont depuis 6 ans un phénomène de masse qui a détruit plus de 50% (soit 700 millions d’euros) de la valeur du marché de la musique en France.
Une tendance à la baisse qui se confirme au niveau mondial.
Ce qu’il faut savoir :
L’augmentation des ventes numériques en France ne compense pas la chute des ventes de supports physiques
Nouvelles signatures / contrats rendus : un solde négatif pour 2008
Production des albums francophones de 2002 à 2008
La musique enregistrée trop chère ?
Le disque est le seul bien culturel dont le prix a baissé depuis 18 ans
Les maisons de disques diversifient leurs modèles économiques pour répondre aux nouveaux usages et modes de consommation de la musique
Ces dernières années, l’offre de musique numérique disponible pour le consommateur a considérablement évolué avec :
Mais la fréquentation des plateformes légales par les consommateurs français reste faible : 1 sur 40 comparé pour 1 sur 5 aux USA
Un taux de substitution entre le physique et le numérique inférieur à 20 % pour la France.
Une règlementation sur Internet est nécessaire et efficace : l’exemple suédois
A la fin du premier trimestre 2009, la Suède adoptait une législation en vue de lutter contre le piratage sur Internet.
Ce nouveau dispositif a entraîné une baisse spectaculaire de la consommation de la bande passante dans les jours qui ont suivi son adoption. Mais surtout la mise en œuvre d’une régulation de l’Internet a eu des effets immédiats sur le marché de la musique enregistrée en Suède : les ventes de musique en ligne ont augmenté au deuxième trimestre 2009 de 78 % par rapport au deuxième trimestre de l’année précédente. De même, le marché des supports physiques a connu une progression de 0,4% sur la même période.
Le rythme de croissance du digital en Suède a plus que doublé en l’espace de trois mois.
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LA DIFFUSION DES VIDÉOMUSIQUES A LA TÉLÉVISION EN 2007 RÉALISÉ PAR YACAST |
1 147 922 diffusions
(1 171 708 diffusions en 2006)
(24h/24h) : 43 %
(44% en 2006, 41 % en 2005 et 2004, 38 % en 2003)
International : 5.3 diffusions
(5.4 diffusions en 2006, 4.5 diffusions en 2005, 4.4 diffusions en 2004 et 3.6 en 2003)
Francophone : 6.4 diffusions
(6.8 diffusions en 2006, 5.4 diffusions en 2005, 6.1 diffusions en 2004 et 5.9 en 2003)
Numéro 1 du classement général télévision de l’année 2007
Christophe WILLEM “Double Je” (Vogue/Sony Bmg)
5 260 diffusions
SHY’M (UP Music/Warner)
15 426 diffusions / 4 clips différents
Une diversité plus marquée
12 379 clips différents (+2%)
4 974 artistes différents (+8.8%)
1 059 entrées en play list (+5.7 %) BILAN TV CHAINES THEMATIQUES MUSICALES
Bilan réalisé à partir des vidéo-clips diffusés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 entre le 1er janvier et le 31 décembre 2007 sur les 13 chaînes thématiques musicales du panel Yacast.
Les classements et les statistiques présentés dans ce document sont pondérés à partir de l’audience des chaînes de télévision (source Médiametrie) : Méthodologie
MediaCabSat pour M6 Music Hits, MCM, MCM Top, MTV, Trace TV, M6 Music Rock, Fun TV, MTV Idol et MTV Pulse
Cible : 4 ans et plus
Audience moyenne lundi – dimanche.
Diffusions musicales pondérées sur les tranches horaires suivantes : [3h-9h] – [9h-18h] – [18h-23h] – [23h-27h]
Les indicateurs publiés dans le bilan TV tiennent compte, pour la première fois, de la pondération des diffusions des clips à partir de l’audience des chaînes. Cette innovation méthodologique apporte un regard nouveau sur l’offre musicale en TV et permet de mesurer la consommation réelle des téléspectateurs sur ce média.
Dans l’ensemble, on note que la pondération des diffusions réévalue le poids des clips francophones et des nouveautés en télévision. Le répertoire local, dont la programmation rassemble 43% des diffusions, représente -en réalité- 1 clip sur 2 regardé en télévision. Les nouvelles productions bénéficient de la même courbe de redressement avec un écart [diffusions vs audience] de +10 points, ce qui porte la consommation de nouveautés sur ce média à 85%. La répartition des genres musicaux subie les mêmes variations. L’exploitation des données d’audience corrige la surexposition des clips Pop-Rock et Rn’B sur les chaînes ultra thématiques. L’offre Pop Rock passe ainsi de 23% des diffusions à 16% de l’audience. Idem pour le Rn’B qui glisse de 25% des diffusions à 22% de l’audience. En revanche, la Dance et la Variété Francophone profitent de l’effet pondération. Le redressement des diffusions à partir des données d’audience permet à ces deux genres musicaux de gagner 6 points termes d’exposition pour représenter respectivement 15% et 18% de l’offre musicale en télévision. Le croisement des diffusions et de l’audience nous permet également de constater que l’offre musicale en télévision est très proche de la répartition des genres musicaux en radio.
S’agissant des indicateurs de diversité, un peu plus de 12.300 clips différents ont été programmés sur le panel TV en 2007, un chiffre en hausse de 2% par rapport à l’an passé. Le nombre de clips ayant bénéficié de plus de 3 passages sur le petit écran progresse plus fortement avec une hausse de 5% pour représenter plus du tiers de clips programmés en télévision. Le nombre de nouvelles entrées en play-list suit la même tendance avec une hausse de près de 6%. Au total, 1.059 nouveaux clips sont venus alimenter la programmation musicale des chaînes. Au niveau de l’analyse détaillée par média, MTV – dont le nombre total de clips différents programmé a baissé de -17% en 2007 – a, en revanche, augmenté sensiblement le nombre d’entrées en play-list sur son antenne. Quelques 276 nouveautés sont venues rafraîchir la programmation de la chaîne, un chiffre en hausse de 23% par rapport à l’an passé. Trace TV a également renforcé le nombre de nouvelles entrées sur son antenne. La chaîne a injecté 352 nouveaux clips en programmation, soit 26% de plus qu’en 2006. Soulignons que la chaîne qui entre le plus grand nombre de nouveautés en programmation est MCM. La chaîne thématique du groupe Lagardère a soutenu 378 nouveaux clips sur son antenne en 2007.
Concernant les clips les plus programmés en TV cette année, Christophe Willem « Double Je », Timbaland « The way I are » et Rihanna « Umbrella » se partagent les 3 premières places du classement général. En termes de rotations, le tube de Christophe Willem, a cumulé 5.260 diffusions auprès de 9 des 13 chaînes du panel et a rassemblé, en audience, près de 95 millions de contacts ; Une performance qui est à l’image des bons résultats obtenus par les nouveaux talents francophones sur le média TV. En effet, les deux artistes les plus diffusés en TV cette année entrent dans cette catégorie. Il s’agit de Shy’m et de Superbus qui cumulent respectivement 15.426 et 14.412 diffusions en TV.
LES CHIFFRES CLES DE LA RADIO EN 2007 |
P. Diddy « Last Night » (Wea/Warner)
13.597 diffusions / 1,1 milliards de contacts*
* audience accumulée sur la période basée sur les enquêtes Médiamétrie (126.000 et Médialocales)
Mika (Barclay/Universal)
3.681.866 (contre 3 710 941 en 2006)
(24h/24h) : diffusions : 35,5% / audience* : 44.9 %
Rappel 2006 : diffusions : 36,3 % / audience : 45,5 %
* diffusions pondérées par l’audience par quarts d’heure. Source Médiamétrie (126.000 + Médialocales)
(24h/24h) : 49.9 % contre 50.9 % en 2006, 46.6% en 2005, 48,5 % en 2004
International : 4.0 diffusions
(4.8 en 2006, 4.4 en 2005, 4.5 en 2004)Francophone : 6.3 diffusions
(6.3 en 2006, 6.6 en 2005 et 2004)
(40% en 2006, 32% en 2005, 44% en 2004)
(40 en 2006, 32 en 2005 et 44 en 2004) Radio la plus éclectique : FIP
24 525 titres différents en 2007
59.3 % des diffusions
(MFM en 2006 et 2005 avec 60.8% et 62,5% des diffusions, France Bleu en 2004 avec 65% des diffusions.
90.5 % des diffusions
(Champagne FM en 2006 et 2005 avec 88% et 94% des diffusions, NRJ en 2004 avec 88% des diffusions)
Années | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 |
Part des diffusions francophones (24h/24h) | 37% | 38% | 36% | 36% | 36% |
Années | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 |
Part des nouveautés* dans les diffusions | 52% | 48.5% | 46.6% | 50.9% | 49.9% |
*titre sorti au cours des 12 derniers mois