titredossiers2006

Le marché de la musique enregistrée 2006 (GROS, HT, net de remises)

 

Ventes éditeurs de CD/DVD musicaux (nettes de remises) et revenus numériques

10.7% en valeur dont :
12.4% pour les ventes physiques
+42% pour les ventes numériques

En 2006, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 862.7 millions d’euros, en baisse de 10.7 % par rapport à  2005.

3puces le marché physique à  819.2 millions d’euros est en baisse de 12.4% soit une perte de chiffre d’affaires de 116 millions d’euros,
3puces le marché numérique à  43.5 millions d’euros est en hausse de 42% soit un gain de chiffre d’affaires de 13 millions d’euros.

Au cours de ces 4 dernières années, le marché physique a perdu 37% de sa valeur soit 440 millions d’euros (862.7 millions en 2006 vs 1302 millions en 2002). Cette perte de chiffre d’affaires n’a été que très partiellement compensée par l’apparition des revenus numériques en (43 millions d’euros en 2006 vs 9 millions d’euros en 2004).

Le marché de la musique enregistrée a donc perdu 34% de sa valeur soit 440 millions d’euros depuis 2002. En 2006, les ventes numériques représentent 5% du chiffre d’affaires des éditeurs phonographiques contre 3% en 2005 et 1% en 2004.

Les ventes éditeurs de CD/DVD musicaux en 2006 (nettes de remises et retours)

 

En 2006, les ventes éditeurs de CD/DVD musicaux ont représenté 819.2 millions d’euros en baisse de 12.4 % par rapport à  2005;
Le marché de la musique enregistrée a donc perdu 34% de sa valeur soit 440 millions d’euros depuis 2002.
En 2006, les ventes numériques représentent 5% du chiffre d’affaires des éditeurs phonographiques contre 3% en 2005 et 1% en 2004.

Le marché du disque enregistre donc une nouvelle baisse pour la quatrième année consécutive : -13.6 % en 2003 et 2004, -3% en 2005 et -12.4 % en 2006.

Entre 2002 et 2006, le marché du disque sera passé de 1 302 millions d’euros à  819.2 millions soit une chute de 37 % en quatre ans et une perte cumulée de 483 millions d’euros.

Le marché audio chute de 9.8% dont -24% pour les singles et -8.6% pour les albums

  Le marché des singles est en baisse de 24%.

En 2006, le marché des singles a représenté 46.4 millions d’euros contre 61.3 millions en 2005 et 134 millions en 2002.

A quatre années d’intervalle, le marché des singles aura donc été divisé par 3, la perte cumulée de chiffre d’affaires représente 88 millions d’euros.

 

3puces  Le marché des albums est en baisse de 8.6%

En 2006, le marché des albums a représenté 701 millions d’euros contre 767 millions en 2005.

En 4 ans, le marché des albums a perdu 36% de sa valeur soit 395 millions d’euros.

 

Le marché des vidéomusicales chute de 31.5%.

Le marché des vidéomusicales, jusqu’à  présent épargné par la crise, chute cette année de faà§on très significative. Néanmoins, cette évolution ne tient pas compte des ventes de la vidéomusicale du « Roi Soleil » distribuée par TF1 Vidéo, non membre du SNEP. Le « Roi Soleil » étant la meilleure vente de vidéomusicale de l’année, cette baisse est donc en réalité un peu plus modérée.

 

Répertoires : les ventes du répertoire classique progressent de façon significative (+13.3%), le répertoire francophone résiste mieux que le répertoire international.

L’évolution 2006/2005 du marché (-12.4%) se répartit entre le répertoire classique +13.3%, le répertoire francophone -12% et le répertoire international -18%.

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Entre 2002 et 2006, le marché a perdu 37 % de sa valeur soit 446 millions d’euros. Cette perte de chiffre d’affaires est essentiellement imputable au répertoire variété : -490 millions d’euros dont :

variété francophone : -270 millions d’euros soit -35% de sa valeur
variété internationale : -221 millions d’euros soit -47% de sa valeur

Le répertoire classique est donc le seul répertoire en progression. A cet égard, une évolution importante doit àªtre relevée :
la société Abeille Musique, membre du SNEP, a été intégrée pour la première fois à  l’échantillon statistiques du SNEP,
Les ventes du répertoire classique connaissent structurellement depuis deux/trois ans, une meilleure situation que les autres répertoires. Ce dernier a été, en 2006, particulièrement dynamique en raison des succès populaires des coffrets Mozart et Bach distribués par Abeille Musique.

 

La part de marché du répertoire francophone au sein des ventes de disques de variété a donc progressé de plus de 4 points au cours des ces quatre dernières années passant de 62% en 2202 à  66.6% en 2006.

Les ventes numériques des éditeurs phonographiques

En 2006, les revenus numériques des éditeurs phonographiques ont représenté 43.5 millions d’euros, en progression de 42 % par rapport à  2005.

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Au sein des revenus numériques, la part du téléchargement progresse de 22 % en 2004 à  39 % en 2006 alors que celle de la téléphonie mobile passe de 78 % en 2004 à  61 % en 2006.

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*les données en volume ne sont  pas encore disponible
**Ce montant est légèrement inférieur au chiffre annoncé au Midem 2006. Ce dernier était une estimation, les chiffres définitifs n’étaient pas disponibles en janvier 2006. Figure donc ici le montant définitif 2005 soit 30.66 millions d’euros

A deux années d’intervalle :
3puces  les revenus du téléchargement ont été multiplié par 9 (x par 5 en 2005 puis par 1.8 en 2006),
3puces  les revenus de la téléphonie mobile ont été multipliés par 4 (x par 3 en 2005 puis par 1.2 en 2006).

 

titredossiers2006

LE MARCHE DE DETAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2006

 

Ventes en magasins TTC et téléchargement légal sur internet hors mobile

11.2% en valeur dont :
11.8% pour les ventes en magasins
+44.6% pour les ventes en téléchargement

En 2006, le marché de détail de la musique enregistrée a représenté 1 310 millions d’euros en baisse de 11.2% par rapport à 2005.

Le marché de détail de la musique enregistrée en 2006 (valeur TTC)

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En volume (audio, hors vidéo), ce sont 70.6 millions d’albums et 28.8 millions de singles/titres qui ont été vendus.

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Le nombre d’albums vendus a donc chuté de 13 millions d’unités : la baisse des ventes d’albums en magasins (-13.4 millions d’unités) n’a pas été compensée par la hausse des ventes d’albums en téléchargement (+0.4 million d’unités).
Le nombre de singles vendus chute de 4.3 millions d’unités dont -7.4 millions pour les singles vendus en magasins et +3.1 millions pour les titres téléchargés.

En 2006 :
 2% des albums vendus sont téléchargés (1% en 2005)
 40% des titres vendus sont téléchargés (25% en 2005)

 

LES VENTES DE DISQUES ET VIDEOMUSIQUES EN MAGASINS :
11.8% en valeur et -20% en volume

Les données communiquées sont relevées par IFOP TITE LIVE à partir d’un échantillon d’environ 3 000 points de vente, représentatifs à la fois de la structure et de l’exhaustivité des ventes de détail en France (hors clubs, hors e-commerce).

 Evolution par support

En 2006, les ventes de disques et de vidéomusicales en magasins ont représenté 1 287 millions d’euros en baisse de 11.8% par rapport à 2005 et de 19.4% par rapport à 2004.
Cette baisse touche l’ensemble des supports : -30% pour les singles (-41% en deux ans), -11% pour les albums (-19% en deux ans), -6% pour les vidéomusicales (-8% en deux ans).

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 Evolution par canal de distribution

La baisse du marché (-19% en deux ans) s’est plus fortement ressentie dans les grandes surfaces alimentaires (le chiffre d’affaires a chuté de 25 % en deux ans) que dans les grandes surfaces spécialisées (le chiffre d’affaires a chuté de 14% en deux ans).

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 Evolution par genre musical

Avec 33.1% de part de marché, la variété francophone reste le genre musical le plus vendu. Viennent ensuite la variété internationale (23.4%) et les compilations/best of (22.8%). A noter la sensible progression du classique (5.8% contre 4% en 2001).

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 Evolution des meilleures ventes d’albums

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Entre 2003 et 2006
3pucesle marché des albums a perdu 19% de ses volumes
3puces le marché s’est déconcentré : les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté 30% du marché en 2006 contre 33% en 2003.
3puces au sein des 200 meilleures ventes d’albums, les ventes des 10 premiers titres se sont maintenues : les ventes du TOP n’ont baissé que de 6% entre 2003 et 2006 quand le marché global a chuté de 19%.

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3puces Pour les titres/singles : le marché est plus concentré dans les magasins (le Top 20 représente 29% des ventes) que sur les plateformes de téléchargement (le Top 20 représente 6% des ventes).
3puces Pour les albums : la concentration des ventes est relativement homogène : le Top 20 représente 8% des ventes dans les magasins et 10% des ventes sur les plateformes de téléchargement.

LES VENTES DE TITRES ET D’ALBUMS EN TELECHARGEMENT
+45% en valeur et + 50.5% en volume

Information méthodologique :
Depuis juin 2005, IFOP / TITE LIVE collecte auprès des plateformes de téléchargement légal (I-tunes, E-compil, Virgin Méga, Fnacmusic, Starzik, Connect) les chiffres de vente de la musique en ligne.

En 2006, 28.8 millions de titres ont été achetés sur les plateformes de téléchargement légal dont 11 millions de titres à l’unité et 1.1 million d’albums téléchargés dans leur totalité. C’est 50 % de plus qu’en 2005.

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*équivalent de 15 titres pour un album.

En valeur, le marché TTC du téléchargement légal a représenté 22.7 millions d’euros soit une progression de 44.6 % par rapport à 2005.