Les ventes à l’étranger 2007

ANNEE 2007 : LES VENTES DE PHONOGRAMMES FRANCOPHONES A L’ETRANGER

 

  En 2007, 47 millions de phonogrammes produits en France ont été vendus à l’export (hors France et DOM TOM) : 26 millions en ventes physiques et 21 millions en ventes numériques.
Ce chiffre est en forte hausse par rapport aux années précédentes grâce à la prise en compte pour la première fois des ventes numériques, principalement constituées de singles, contrairement aux ventes physiques concernant majoritairement des supports longs (albums et compilations).En 2006, 27,6 millions de ventes physiques avaient été comptabilisées, soit un recul de 5% en 2007 sur le support physique à relativiser par l’explosion des ventes numériques quasi inexistantes l’année précédente. On remarque de plus que cette baisse des ventes physiques à l’export, initiée depuis 2003, est beaucoup plus modérée que par le passé : -7%, -14% et -19% respectivement en 2006, 2005 et 2004.

D’autre part, ce recul de 5% des ventes physiques à l’export en 2007 est beaucoup moins important comparé à la chute des ventes en volume du marché français la même année (-24%) : les ventes à l’étranger prennent une part de plus en plus importante pour les producteurs phonographiques français.
Ainsi, avec 73,4 millions de phonogrammes vendus sur le marché français en 2007 (ventes gros HT), l’export de produits physiques s’élève à 35% des ventes françaises (contre 29% en 2006) : ce pourcentage en constante augmentation depuis quatre ans prouve à quel point l’export est désormais vital pour de nombreuses sociétés françaises.
Mais sur des marchés de niche comme les musiques classiques ou électroniques, cette part peut être encore plus importante : pour les cinq producteurs de musiques classiques totalisant 70% de l’export classique français, les ventes internationales représentent plus de la moitié de leur chiffre d’affaires total. Les ventes de musiques classiques à l’export, avec 1,4 millions d’unités écoulées, représentent d’ailleurs comme l’année précédente 5% de l’export français.
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 Une forte hausse des ventes en 2007 aux Etats-Unis au détriment de l’Europe et de l’Asie.
 Confirmant une nouvelle fois la tendance initiée depuis 2002, l’Europe perd encore du terrain, ne représentant plus que la moitié des ventes de phonogrammes français (52%), au profit des Etats-Unis où les ventes françaises ont augmenté de 60% entre 2006 et 2007, sous l’effet de gros succès sur ce territoire comme les albums de Feist (Universal France), Manu Chao (Because Music) ou Air (EMI France).
Avec 13,8% des ventes, les Etats-Unis deviennent ainsi le 2e territoire de marché pour les productions françaises après le Benelux (17,2%), suivi par le Japon (10,4%) et l’Allemagne (9,1%).

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 En 2008, la vitalité de l’export français ne se dément pas
Parallèlement aux chiffres de ventes officiels communiqués avec une année de décalage, le Bureau export, grâce à son réseau, comptabilise chaque année le nombre de sorties (licences & distributions), le nombre de concerts et l’exposition médiatique (presse, TV, radio, Internet) des artistes produits en France.
Dans la continuité de 2007, la présence des artistes français à l’étranger, quoiqu’en légère baisse, se maintient à un excellent niveau : 1 600 sorties de disques ont été répertoriées en 2008 et plus de 6 000 dates de concerts à l’étranger dénombrées sur les 7 territoires couverts par le Bureau Export. Ces bons chiffres illustrent la volonté des artistes et de leur environnement professionnel de développer leurs carrières à l’export en dépit de l’érosion des ventes de disques.
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Communiqué du 26/11/2007

LE SNEP ET LA SCPP REAGISSENT POSITIVEMENT AUX CONCLUSIONS DE LA MISSION OLIVENNES

Au terme d’une large concertation sur l’offre culturelle et la lutte contre la piraterie sur Internet menée par Denis Olivennes, à laquelle le SNEP et la SCPP ont été associés, un accord vient d’être signé entre les pouvoirs publics, les ayants droit de la musique, de l’audiovisuel et les fournisseurs d’accès à Internet.Cet accord constitue pour les producteurs un compromis satisfaisant puisqu’il prévoit des engagements concrets de la part de chacune des parties signataires.

Le SNEP et la SCPP approuvent la mise en place par les pouvoirs publics d’une autorité administrative indépendante qui aura la capacité de prendre des mesures contre la violation des droits de propriété intellectuelle au travers d’un système d’avertissements permettant la suspension voire la résiliation des abonnements à Internet qui seraient utilisés pour des pratiques illicites.

Le SNEP et la SCPP accueillent ainsi favorablement l’engagement que cette autorité publie mensuellement les résultats de ses actions en matière de lutte contre les comportements illicites, ce qui permettra de mesurer l’efficacité des mesures prises.

Le SNEP et la SCPP sont également très satisfaits de l’engagement pris par les FAI de développer les expérimentations en matière de filtrage.

En contrepartie, sous réserve du fonctionnement effectif de ce dispositif, les producteurs phonographiques s’engagent, dans le cadre de la vente numérique au titre, à mettre à disposition sans mesures techniques de protection, tant que celles-ci ne permettent pas l’interopérabilité, les catalogues musicaux produits en France.

C‘est donc avec confiance que les producteurs saluent l’initiative du Gouvernement et l’action résolue du Président de la République, de Madame la Ministre de la Culture et de Denis Olivennes. Cet accord, en effet, constitue une étape clé dans le processus du développement de l’offre légale dans le domaine culturel.

C’est pourquoi les producteurs français, représentés par le SNEP et la SCPP, contribueront activement dans les prochains mois à la mise en œuvre de l’accord signé ce matin.

Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62

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POUR LA MISE EN PLACE SANS DELAI DES ACCORDS
DE L’ELYSEE DU 23 NOVEMBRE 2007 A LA SUITE
DES PRECONISATIONS DU RAPPORT OLIVENNES

Les producteurs attendent les modifications législatives indispensables à la mise en œuvre effective des accords de l’Elysée conclus le 23 novembre 2007 entre les pouvoirs publics, les organismes représentant les ayants droit et les principaux fournisseurs d’accès permettant, d’une part, de lutter contre la violation des droits de propriété intellectuelle sur Internet et, d’autre part, de proposer des solutions pour améliorer l’offre légale en ligne.

Le SNEP, ainsi que la plupart des ayants droit de la filière musicale et audiovisuelle, considère que la lutte contre la piraterie en ligne, et notamment les échanges illicites via les logiciels peer-to-peer, constitue un préalable indispensable au développement des offres légales sur Internet.

Avant l’adoption de cet accord, la situation en France pouvait être résumée de la manière suivante :

puceorange  Le téléchargement («download») et la mise à disposition de fichiers (« upload ») sur des réseaux P2P étaient assimilés à des actes de contrefaçon, sans qu’aucune distinction ne soit opérée entre ces actes et les activités plus classiques de piraterie (comme par exemple la vente de CD contrefaisants).
puceorange  Les sanctions liées à la contrefaçon restaient donc en théorie très sévères puisqu’elles relèvent d’un délit pénal pouvant être sanctionné de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende. Il s’agit bien évidemment de peines maximales qui n’ont jamais été appliquées à des contrefacteurs, et qui sont loin de la réalité des sanctions prononcées par les tribunaux vis-à-vis des utilisateurs de logiciels P2P.

Le régime ainsi mis en place demeure adapté vis-à-vis des « gros contrefacteurs » et ne doit pas être remis en cause sous peine d’ôter tout caractère dissuasif à la lutte contre les « professionnels » de la contrefaçon.

Cependant, il était nécessaire de mettre en œuvre un système permettant de pouvoir endiguer le phénomène de masse de la piraterie en ligne tout en restant proportionné dans ses sanctions vis-à-vis des internautes.

Dans cette optique, les accords de l’Elysée préconisent un système permettant la suspension des abonnements Internet après une mise en demeure préalable, voire la résiliation du contrat d’abonnement en cas de récidive et de confier la mise en place de ce dispositif à une Autorité administrative indépendante.

Un consensus se dégage désormais à ce sujet entre toutes les parties concernées.

Cette solution n’entraîne pas de changements radicaux de notre droit étant donné qu’elle pourrait être réalisée, sans modifications de fond du Code de la propriété intellectuelle ni de la LCEN. Elle laisse par ailleurs intact le dispositif légal applicable aux actes de contrefaçon.

En outre, l’attribution de ces prérogatives à une Autorité administrative a pour avantage d’éviter l’écueil d’une justice « privée » qui serait menée par les organismes représentant les ayants droit.

flechesnep1 Dans ce nouveau cadre, les demandes du SNEP concernant la reforme législative destinée à mettre en œuvre d’ici l’été au plus tard, les accords de l’Elysée» sont les suivantes :

puceorange  La mise en place des sanctions à l’égard des titulaires d’un abonnement à l’Internet dont la connexion en ligne serait utilisée pour réaliser des actes de contrefaçons, et ce conformément aux dispositions de l’article L.335-12 du Code de la propriété intellectuelle qui vise à responsabiliser l’abonné à l’Internet.
Seule l’Autorité aurait compétence pour la mise en place de ce dispositif. Les organismes d’ayants droit se contenteraient de porter à la connaissance de cette Autorité les adresses IP d’internautes se livrant à des actes de contrefaçon.

puceorange La modification des dispositions de l’article 34-1 du Code des Postes et Communications Electroniques pour permettre la conservation des données de connexion par les fournisseurs d’accès dans le cadre des injonctions qui seraient rendues par l’Autorité Administrative.

puceorange  La modification, le cas échéant, de la loi informatique et libertés en attribuant expressément à l’Autorité Administrative la capacité de procéder à un traitement automatisé de données à caractère indirectement personnel et en donnant la possibilité, d’une part, aux fournisseurs d’accès et aux hébergeurs de procéder à ces traitements sur demande de ladite Autorité Administrative et, d’autre part, aux organismes d’ayants droit de procéder au prélèvement des adresses IP en vue de leur traitement par l’Autorité administrative.

puceorange L’attribution à l’Autorité Administrative de la compétence matérielle pour ordonner des mesures de filtrage.

puceorange  La nécessité d’inscrire comme sanction, la suspension et la résiliation du contrat dans le cadre des relations entre les fournisseurs d’accès et les abonnés. Cette disposition aurait également pour avantage d’attribuer à la suspension et la résiliation un caractère d’ordre public qui permettrait ainsi de s’assurer de la mise en place de ce dispositif pour tous les fournisseurs d’accès. Elle devrait également être accompagnée d’une sanction contre le FAI en cas de non-respect de la mise œuvre de cette sanction.

flechesnep1 En marge de la reforme législative issue des «accords de l’Elysée » le SNEP sollicite également :

puceorange  L’adoption sans délai du décret qui définit les modalités de conservation des données devant être conservées par les fournisseurs d’accès et les hébergeurs. Trois ans et demi après l’entrée en vigueur de la LCEN, le décret en question n’a toujours pas été adopté, ce qui permet à ces acteurs incontournables de l’Internet de se dédouaner de leur responsabilité à ce titre vis-à-vis des ayants droit.

puceorange  La mise en place des sanctions à l’égard des fournisseurs d’accès qui ont l’obligation de fournir à leurs abonnés des moyens techniques permettant de restreindre l’accès à certains services ou de les sélectionner et ce conformément à l’article 6.I. premier alinéa de la LCEN.

L’ensemble des mesures préconisées par le SNEP a pour objectif de responsabiliser les acteurs incontournables de l’Internet que sont les fournisseurs d’accès et opérateurs de téléphonie, lesquels ont bénéficié, depuis l’avènement des offres Haut débit, d’un véritable transfert d’utilité au détriment de la communauté des ayants droit.

Par ailleurs, l’arsenal juridique dont disposent en France les ayants droit apparait comme particulièrement sophistiqué par rapport aux législations des différents pays européens. Mais, paradoxalement, c’est aussi l’un des pays où la mise en œuvre effective des actions contre les actes illicites est la plus difficile.

En effet, l’efficacité de ces moyens est compromise par l’absence de textes qui sont indispensables pour compléter notre dispositif juridique et donc le faire fonctionner.

En particulier, les textes encadrant la protection des données à caractère personnel et le statut des fournisseurs d’accès constituent des freins au déploiement de solutions efficaces.

Dans ces conditions, il incombe aux pouvoirs publics d’aller au bout de la logique déployée par l’accord du 23 novembre 2007 et de donner aux ayants droit des outils juridiques leur permettant d’assurer un respect effectif des droits de propriété intellectuelle sur Internet.

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LE MARCHÉ DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE
NEUF PREMIERS MOIS DE L’ANNÉE 2007

 

(valeur gros H.T. nette de remises)
317.8 millions d’euros : -17 % par rapport au 1er semestre 2006

 

Au cours des 9 premiers mois de l’année 2007, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 443.9 millions d’euros en baisse de 20.5 % par rapport à 2006 pour la même période.

Millions d’euros 9 premiers mois 2006 9 premiers mois 2007 Evolution 2007/2006
Marché physique 526.4 409.3 22.2%
Marché numérique 32 34.6 +8.1%
Marché de la musique enregistrée 558.4 443.9 20.5%

 

symbolrect1 (1) Le marché physique : – 22.2 % et 92% du marché de la musique enregistrée.

symbolrect1 (1) Le marché numérique : + 8.1 % et 8 % du marché de la musique enregistréee.

Le marché de la musique enregistrée a perdu 114.5 millions d’euros. La progression du marché numérique (+ 2.6 millions d’euros) est donc très loin de compenser la perte réalisée sur le marché physique (-117.1 millions d’euros).
Aujourd’hui, le marché numérique représente 8 % du total du marché de la musique enregistrée contre 5 % en 2006, 3 % en 2005 et 1 % en 2004.

VENTES DE PHONOGRAMMES

(Ventes gros H.T. nettes de remises)

PREMIER SEMESTRE 2007 : -18.9 % en valeur

symbolrect1 (1) 409.3 millions d’euros : – 22,2% en valeur

Les ventes gros éditeurs H.T. des neuf premiers mois de l’année 2007 ont représenté un chiffre d’affaires de 409,3 millions d’euros en baisse de 22,2% par rapport à 2006 et de 51.3 % par rapport à 2002;

A cinq années d’intervalle, le marché du disque aura donc été divisé par 2.

ÉVOLUTION DU MARCHÉ (9 premiers mois)

2003/2002 2004/2003 2005/2003 2006/2005 2007/2006 2007/2002
13 % 19% 1% 9% 22% 51.3%

La chute du marché des 9 premiers mois de 2007 est la plus importante de ces dernières années.
Le chiffre d’affaires de ces trois premiers trimestres (409 millions d’euros) représente à peu près ce que le marché a perdu en 5 ans (431 millions d’euros).
L’évolution du chiffre d’affaires (- 22,2%) se décompose en – 22.9% pour les ventes audio et -12.5 % pour les ventes vidéo.

 

symbolrect1 (1) Le chiffre d’affaires des ventes audio est en baisse de 22.9 %, avec un fort contraste entre les formats : – 61 % pour les singles et – 20 % pour les albums.

  • Les ventes de singles régressent de 61 % en valeur par rapport à 2006, le marché a été divisé par 7 en 5 ans.

  • Les ventes d’albums chutent de 20 % en valeur.

  • Si le marché des singles a été divisé par 7 entre 2002 et 2007, le marché divisé par 2 : 364 millions d’euros en 2007 et 705 millions en 2002.

  • Les ventes vidéo chutent de 12.5 9 % en valeur.
    La décroissance du marché des vidéomusicales amorcée en 2006 se poursuit : -12.5 % en 2007 consécutive à une baisse de 28.6 % en 2006. Néanmoins, contrairement au marché audio, le chiffre d’affaires des vidéomusicales reste supérieur de 29 % à celui de 2002.

symbolrect1 (1) Répertoires : – 14 % pour le répertoire classique et – 23 % pour le répertoire variété

Le répertoire classique régresse de 14 % malgré un mois de septembre très performant (+ 86 %). Avec un chiffre d’affaires de 38.5 millions d’euros, le marché classique est aujourd’hui très proche de celui constaté avant la crise (37.7 millions d ‘euros sur les 9 premiers mois de l’année 2002).

  • Le répertoire variété régresse de 23 %. Cette baisse très sensible se porte maintenant à la fois sur le répertoire francophone (-23.6 %) et sur le répertoire international (- 21.8%).
    Ainsi, la part du chiffre d’affaires francophone s’effrite, passant de 64.8 % en 2006 à 64.3 % en 2007 (cumul des 9 premiers mois).
    En 5 ans les ventes du répertoire francophone ont chuté de 52 % et celles du répertoire international de 57 %. Néanmoins, le répertoire francophone représente 64.8 % des ventes de variété contre 61.8 % en 2002.

VENTES DE DISQUES EN FRANCE
(ventes gros H.T. nettes de remises)

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VENTES NUMÉRIQUES

NEUF PREMIERS MOIS DE L’ANNÉE 2007

+ 8.1 % en valeur

Les revenus numériques des éditeurs phonographiques des 9 premiers mois 2007 ont représenté 34.6 millions d’euros en progression de 8.1 % par rapport aux 9 premiers mois 2006.

 

ÉVOLUTION DU MARCHÉ NUMÉRIQUE
Comparaison des 9 premiers mois 2006-2007

Au sein du marché numérique : 34.6 millions d’euros

symbolrect1 (1) les revenus du téléchargement représentent 14.4 millions d’euros soit 42 % des revenus numériques, (9.4 millions d’euros et 41 % des revenus en 2006 pour la même période),

symbolrect1 (1) les revenus de la téléphonie mobile représentent 18.7 millions d’euros soit 54 % des revenus numériques, (12.7 millions d’euros et 55 % des revenus en 2006 pour la même période),

symbolrect1 (1) les autres revenus (streaming et abonnement) totalisent 1.4 million d’euros soit 4 % des revenus numériques, (0.9 million d’euros et 4 % des revenus en 2006 pour la même période).

Au cours des 9 premiers mois 2007 :

symbolrect1 (1) Le marché téléchargement internet progresse de 23.6 % et s’établit à 14.4 millions d’euros : cette progression est essentiellement imputable au marché des albums (+ 24.8 % et + 4.6 millions d’euros) alors que le téléchargement des titres à l’unité semble s’être stabilisé à 6.6 millions d’euros.

symbolrect1 (1) Les ventes via la téléphonie mobile se sont stabilisées aux environs de 19 millions d’euros : la baisse du chiffre d’affaires des sonneries (- 2.1 millions d’euros) est compensée par le doublement du chiffre d’affaires des titres musicaux (+ 2.2 millions d’euros).

En cumulant le chiffre d’affaires du téléchargement internet (14.3 millions d’euros) et le téléchargement de titres musicaux sur mobile (4.3 millions d’euros), on obtient un chiffre d’affaires total téléchargement de 18.6 millions d’euros, en progression de près de 35 % par rapport à 2006 sur la même période.
Aujourd’hui le téléchargement de musique via la téléphonie mobile représente près d’un quart du total du téléchargement contre seulement 15 % il y a un an.

REVENUS NUMÉRIQUES : PREMIER SEMESTRE 2007

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LE MARCHÉ DE DÉTAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE À FIN SEPTEMBRE 2007

Ventes de supports en magasins : 741.7 millions d’euros soit -11.4 % en valeur

Les ventes en magasins ont représenté un chiffre d’affaires de 741.7 millions d’euros à fin septembre 2007, en baisse de 11.4 % par rapport à 2006 pour la même période.

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A quatre années d’intervalle, le marché physique de détail a perdu 356 millions d’euros soit 32 % de sa valeur.

 Le marché audio chute de 11.5 % et s’établit à 676 millions d’euros

  • Le marché des singles perd 46.1 % de sa valeur

    Il a représenté 28.2 millions d’euros, contre 52.4 millions en 2006 et 126 millions en 2003. Le marché des formats courts a donc été divisé par 4.5 en 4 ans, soit une perte de près de 100 millions d’euros.

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symbolrect1 (1) Le marché des albums perd 9 % de sa valeur

Il a représenté 648.5 millions d’euros contre 712.3 millions en 2003 et 971 millions en 2003. En 4 ans, le marché des formats longs a régressé de 33 % soit 323 millions d’euros.

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  • Au total, le chiffre d’affaires audio des enseignes a chuté de 421 millions d’euros sur 4 ans dont 98 millions pour les formats courts et 323 millions pour les formats longs.
    Aujourd’hui, le chiffre d’affaires des formats courts ne représente plus que 4 % du chiffre d’affaires des supports audio en magasins contre 12 % en 2003.

  • Le marché vidéo chute de 9.7 % et s’établit à 64.9 millions d’euros
    Cette régression représente une perte de chiffre d’affaires de 7 millions d’euros. Le marché des vidéomusicales, traditionnellement inférieur au chiffre d’affaires généré par les formats courts est aujourd’hui 2 fois plus important (64.9 millions d’euros vs 28 millions d’euros).

symbolrect1 (1) La chute du marché de détail des supports physiques (-11.4 %) a touché plus fortement le réseau de l’hyperdistribution que celui des enseignes spécialisées.

Le chiffre d’affaires disques et vidéos des grands surfaces alimentaires chute en effet de 14.8 % alors que celui des grands surfaces spécialisées ne perd que 8.6 %.

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Cette tendance est confirmée par l’analyse sur 4 ans : la chute du chiffre d’affaires des grandes surfaces alimentaires est 1.5 fois plus forte que celle des grandes surfaces spécialisées (-39.8 % vs -25.2 %).

Aujourd’hui, la part de marché de la distribution spécialisée s’établit à 56.3 % contre 51 % en 2003.

symbolrect1 (1) La chute du marché de détail des supports physiques touche les répertoires de façon inégale.

Les ventes des répertoires jazz (+ 8 %) et Techno/House (+ 52.9 %) progressent.

  • les ventes des répertoires variété francophone (-13.7 %), variété internationale (-11.5 %), classique (-12.5 %) régressent à un rythme proche de celui du marché audio (-11.5 %).
  • les ventes de compilations (-15.3 %), de Rap/Hip Hop (- 32.9 %), de musique world (-18.3 %) et de Bandes Originales de Films (-19.6 %) chutent plus fortement que le marché.

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Les répertoires Variété Francophone, Variété Internationale et Compilations restent les trois genres musicaux prédominants, totalisant à eux trois 77 % du chiffre d’affaires audio.

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LE MARCHÉ DE DÉTAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE À FIN SEPTEMBRE 2007

Ventes en téléchargement : 20.3 millions d’euros soit +25 % en valeur. Sur les 9 premiers mois de l’année, le marché du téléchargement a représenté 20.3 millions d’euros, en progression de 25 % par rapport à 2006.

Le chiffre d’affaires téléchargement se décompose en :

symbolrect1 (1) titres vendus à l’unité : 9.7 millions d’euros, en progression de 11.9 %,

symbolrect1 (1) albums téléchargés : 10.6 millions d’euros en progression de 40.1 %.

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La croissance des ventes d’albums téléchargés a été 4 fois plus importante que celle des titres vendus à l’unité.

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Enfin, le marché du téléchargement d’albums est plus concentré que le marché du téléchargement de titres. Pour les albums, les 50 meilleures ventes ont représenté 25.5 % du marché en 2007 (26.9 % en 2006).
Pour les titres, les 50 meilleures ventes ont représenté 16.8 % du marché en 2007 (17.9 % en 2006).

LES MEILLEURES VENTES DES NEUF PREMIERS MOIS 2007

MEILLEURE VENTE DE SINGLE

En 2007, le téléchargement des albums est devenu majoritaire au sein du marché du téléchargement passant de 47 % en 2006 à 52.2 % en 2007 (cumul 9 premiers mois).

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• 26 des 50 titres (52 %) les plus vendus en magasins sont également présents dans le Top Téléchargement

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MEILLEURE VENTE D’ALBUM

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• 31 des 50 albums (62 %) les plus vendus en magasins sont également présents dans le Top Téléchargement

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Tous les classements sont disponibles sur notre site disqueenfrance.com

 

Communiqué du 24/09/2007

La musique et ses métiers

Promusicfrance s’est associé avec les éditions Play Bac pour réaliser « La Musique et ses Métiers », un numéro de la collection Les Docs des Incollables, disponible depuis le 17 septembre 2007 dans toutes les librairies.

Au sommaire, tout sur la musique, les instruments, la voix… mais aussi l’œuvre, les métiers de la scène, les maisons de disques, le mp3, l’économie de la musique…

Avec des textes clairs et des graphismes ludiques « La Musique et ses Métiers » permet de décrypter un monde qui fait rêver sans le connaître. Un monde dont le jeune public ignore souvent les problématiques lorsqu’il se procure la musique illégalement sans s’interroger sur ceux qui la font vivre.

Destiné avant tout aux 8 -14 ans, « La Musique et ses Métiers » s’inscrit dans la démarche pédagogique de promusicfrance.
Les parents ont également le droit de le lire avec intérêt, et d’en parler !

Promusicfrance
Réalisé avec le soutien de la SACEM, de l’UNAC, de la CSDEM, du SNEP, de l’UPFI, de la SCPP, de la SPPF, duSDSD, de MMF France du PRODISS et de l’irma, Promusicfrance mène des actions pédagogiques pour expliquer et valoriser les différents métiers de la musique, afin de favoriser la mutation vers les nouveaux modes d’écoute et de consommation de musique sur Internet qui respectent la chaîne des ayants droit.

www.promusicfrance.com 

Play Bac
Depuis vingt ans Play Bac invente et crée pour vos enfants des livres, des jeux et des journaux adaptés à chaque âge. Play Bac est notamment l’inventeur des fameux Incollables (un jeu de questions-réponses sur le programme scolaire, vendu à plus de 35 millions d’exemplaires dans le monde, ainsi que des trois seuls journaux quotidiens pour enfants en Europe Le Petit Quotidien, Mon Quotidien et l’Actu, qui comptent ensemble 200 000 abonnés).L’entreprise Play Bac compte aujourd’hui une centaine de collaborateurs.

titredossiers2007

 

BILAN ECONOMIQUE 1er SEMESTRE 2007

CHIFFRES CLES

Le marché de gros de la musique enregistrée représente 317.8 millions d’euros contre 383.2 millions au premier semestre 2006 (-17 %) :

symbolrect1 (1) Les ventes physiques représentent 93 % du marché avec 294.8 millions d’euros, en baisse de 18.9 %,

symbolrect1 (1) Les ventes numériques représentent 7 % du marché avec 23 millions d’euros en progression de 13.7 %.

 

Au sein des ventes physiques :

  • le chiffre d’affaires des singles baisse de 62.7 %,
  • le chiffre d’affaires des albums baisse de 15.7 %,
  • le chiffre d’affaires des vidéomusicales baisse de 14.2 %,
  • le répertoire classique chute de 33 % (après un premier semestre 2006 exceptionnel), le répertoire francophone régresse de 11.7 % et le répertoire international de 27.6 %,
  • le poids du répertoire francophone au sein des disques de variété progresse de 65 % au premier semestre 2006 à 69.1 % cette année.

Au sein des ventes numériques :

Le chiffre d’affaires numérique représente 23 millions d’euros (+13.7 %). On constate donc un tassement dans l’évolution du chiffre d’affaires numérique (après + 79 % au premier semestre 2006 et + 95 % au premier semestre 2005).

 

symbolrect1 (1)  41 % des revenus numériques proviennent du téléchargement (contre 36 % au premier semestre 2006).
symbolrect1 (1)  55 % proviennent des revenus de la téléphonie mobile (contre 64 % au premier semestre 2006).
symbolrect1 (1)  4 % du chiffre d’affaires numérique proviennent du streaming et des abonnements.

  • le chiffre d’affaires du téléchargement progresse de 30 %,
  • le chiffre d’affaires de la téléphonie mobile progresse de 5 %.
  • A trois années d’intervalle, le marché du numérique a été multiplié par 4 et la progression des ventes en téléchargement (x par 11.7) a été quatre fois plus importante que celles des revenus de la téléphonie mobile (x par 2.5).

 

Meilleures ventes (source Ifop Tite Live)

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Les ventes de disques en magasins (marché de détail TTC) ont chuté de 8.5 % en valeur.

Les sorties commerciales d’albums francophones connaissent une forte baisse (-37 %) après la stabilité constatée en 2006. Les sorties d’albums internationaux quant à eux progressent de 29 %après une baisse cumulée de 70 % sur trois années consécutives.

Le solde des nouvelles signatures d’artistes est trois fois moins important qu’en 2006 (11 en 2007 et 34 en 2006) mais reste positif.

Dans le domaine de la diffusion musicale en radio, le semestre a été marqué par :

  • l’érosion de la part des diffusions francophones (44.9% en 2007 contre 45.7 % en 2006),
  • la progression du nombre d’entrées en play list après trois années consécutives de baisse,
  • une baisse de la part des nouveautés (49 % en 2007 contre 51 % en 2006).

Le marché de la musique enregistrée (détail TTC)

Au cours du premier semestre 2007, le marché de détail de la musique enregistrée a représenté 533.4 millions d’euros (-8 %) dont :

  • 519.9 millions d’euros pour le marché physique, (-8.5%)
  • 13.5 millions d’euros pour le marché numérique, (+23 %).

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LES VENTES DETAIL EN TELECHARGEMENT PREMIER SEMESTRE 2007 : 13.5 millions d’euros (+23%)

Panel IFOP : SONY CONNECT, E-COMPIL, FNACMUSIC, iTUNES, STARZIK, VIRGINMEGA ainsi que toute les marques blanches et les sites cobrandés de ces plates-formes.

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Au cours du premier semestre 2007, le marché de détail du téléchargement a progressé de 23 % passant de 11.1 millions d’euros au premier semestre 2006 à 13.5 millions d’euros au premier semestre 2007.

En valeur absolue, cette progression représente un gain de 2.4 millions d’euros.

Cette hausse de 23 % se décompose en :

  • titres à l’unité : +8.5 % (+0.5 million d’euros),
  • albums vendus dans leur totalité : +36.5 % (+1.9 million d’euros).

EVOLUTION DU MARCHE DU TELECHARGEMENT

 

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LES VENTES DETAIL EN MAGASINS (ventes détail TTC, hors vidéo, hors ventes kiosque) PREMIER SEMESTRE 2007 : -8.5 % EN VALEUR

Les données ainsi communiquées sont relevées par Ifop/Tite Live à partir d’un échantillon d’environ 900 points de vente, représentatifs à la fois de la structure et de l’exhaustivité des ventes de détail en France (hors clubs, hors e-commerce).

La réalité des sorties caisses est ainsi scannée, comptabilisée puis publiée chaque semestre.

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Le marché de détail audio : 469.6 millions d’euros (-8.2 % par rapport au 1er semestre 2006 et -37.8 % par rapport au 1er semestre 2003)

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A quatre années d’intervalle, le marché audio a perdu 286 millions d’euros (-37.8 % de sa valeur) dont 221 millions pour les formats longs (-33 %) et 65 millions pour les formats courts (-78 %).
Le marché de détail vidéo : 50.3 millions d’euros (-5 % par rapport au 1er semestre 2006). Au cours du premier semestre 2007, le marché des vidéomusicales a représenté 50.3 millions d’euros en baisse de 5 % par rapport au premier semestre 2006.

La Délégation de la Filière Musicale a été reçue par le CSA
Pourquoi seulement une demie fréquence pour Radio Néo ?


Depuis le 22 juin 2007
, la filière musicale, demandait dans un courrier rendu public, une audience auprès de Michel Boyon, président du CSA, d’une part pour comprendre la décision du Conseil par laquelle celui-ci n’a pas présélectionné Radio Néo en fréquence 24h sur 24, d’autre part pour lui demander de revenir sur cette décision.

 Dans une première lettre commune adressée au CSA le 22 novembre 2006, la filière dans son ensemble avait déjà exprimé d’une seule voix son soutien et sa volonté de voir Radio Néo, actuellement en fréquence partagée depuis 2001 (11h / jour), étendre sa diffusion 24h sur 24.

 Le jeudi 12 juillet, le CSA a accepté de recevoir dans ses locaux, une délégation de représentants de la filière: Bruno Boutleux (JMF), Dominique Pankratoff (UNAC), Philippe Person (SDSD) et Hervé Rony (SNEP).

 Ces représentants ont pu ainsi dans un premier temps rappeler à Monsieur Alain Méar (Conseiller et Président du Comité sur la Radio Analogique) l’historique et l’objet de leur démarche avant d’expliquer le rôle structurant de Néo pour la profession avant de terminer sur la nécessité pour Néo de se développer pour pérenniser ses activités.

Même si le CSA n’a pas manqué de faire l’éloge des programmes de la station, la filière musicale considère que le CSA devrait disposer, désormais, de suffisamment d’éléments d’appréciation pour reconsidérer sous un jour nouveau sa décision de présélection sur Paris qui initialement ne retenait pas  Radio Néo pour une pleine fréquence.   

Qu’il s’agisse de la décision définitive à venir sur l’Ile de France ou des décisions à venir s’agissant des Régions, sans oublier les perspectives importantes liées à la radio numérique, les institutions de la filière seront  donc particulièrement attentives à l’appréciation égale des dossiers des candidats au regard des critères d’éligibilité tels que définis par la loi de 1986 qui tient compte notamment des points suivants: 

  symbolrect1 le caractère pluraliste de l’expression des courants de pensée et d’opinion (art. 29 de la loi de 1986) ;

  symbolrect1 le financement et des perspectives d’exploitation du service  (art. 29);

  symbolrect1 de l’expérience acquise par le candidat dans les activités de communication (art.29 de la loi de 1986) ;

  symbolrect1 les efforts réalisés en faveur de la diversité musicale au regard, notamment, de la variété des œuvres, des interprètes, des nouveaux talents programmés et de leurs conditions de programmation (art. 29 de la loi de 1986) ;

  symbolrect1  le droit « au respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d’autrui, du caractère pluraliste de l’expression des courants de pensée et d’opinion » (art. 1 de la loi de 1986) ;

  symbolrect1 le fait que le CSA : « veille enfin à ce que les programmes ne contiennent aucune incitation à la haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de mœurs, de religion ou de nationalité » (art. 15 et art.17 de la loi de 1986).

 Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62

Communiqué du 26/06/2007

Le SNEP ouvre une plateforme d’échanges sur Internet : www.faceface.fr
 

Le nouveau site créé par le SNEP www.faceface.fr est un espace de discussions dédié principalement aux communautés d’internautes auquel participent également les professionnels de la filière musicale et les producteurs.

L’ouverture d’un débat sur l’avenir de la musique est en effet essentielle à l’heure où la révolution numérique a bouleversé les comportements des consommateurs. L’idée d’une telle plateforme de discussions est née d’un simple constat : les monologues de chacun, sur la toile, doivent céder la place aux débats. Les professionnels de la musique doivent naturellement être présents dans ces échanges et pouvoir dialoguer sereinement avec leurs consommateurs. Personne ne conteste plus que la musique, telle que nous la connaissons aujourd’hui, est en danger, et qu’il appartient à tous, producteurs, artistes et amoureux de la musique, de s’ interroger sur son avenir et de proposer des solutions crédibles.

Internet a bouleversé les usages de chacun. Les pratiques actuelles, de la dématérialisation à la diffusion sur les nouveaux médias, ont profondément modifié la perception que les professionnels de la musique ont de leurs métiers. Plus que jamais, les professionnels s’efforcent de réinventer leurs pratiques, pour s’adapter à la révolution numérique.

Comment accompagner les artistes ? Quel prix pour la musique? Comment la diffuser auprès de tous les publics tout en assurant la juste rémunération des artistes? Le SNEP propose donc, via ce site d’échanges et de dialogue, de parler avec les internautes de toutes les questions auxquelles il importe de réfléchir pour assurer l’avenir de la création. C’est tout le sens du débat auquel les internautes sont invités à participer afin que ces échanges alimentent utilement les réflexions mutuelles, tant des professionnels que des amateurs de musique.

Face Face a reçu en quelques semaines plus de 20 000 visites, et 3 500 messages ont été postés.

Après un premier chat avec Hervé Rony, directeur général du SNEP le 14 juin dernier, Faceface propose 3 prochains rendez-vous aux internautes :

  • Le lundi 2 juillet de 17 h 30 à 19 h 30 avec Thierry Chassagne, PDG de WARNER MUSIC FRANCE,
  • Le mardi 10 juillet de 18 h 30 à 20 h 30 avec Stéphane Le Tavernier, directeur général de SONYBMG FRANCE,
  • Le mercredi 18 juillet de 17 h 00 à 19 h 00 avec Morvan Boury, directeur général adjoint, vice-président stratégie et développement de EMI MUSIC FRANCE.

Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62

Communiqué du 29/05/2007

Après 15 années de collaboration, le Syndicat National de l’Edition Phonographique renouvelle sa confiance à l’Ifop.

Le Syndicat National de l’Edition Phonographique (SNEP) continuera de faire appel à l’Ifop pour la réalisation des  » Classements des meilleures ventes de musique en France  » pendant les cinq prochaines années.

Un partenariat pérenne, initié il y a 15 ans

Le Syndicat National de l’Edition Phonographique vient d’annoncer la poursuite de sa collaboration avec l’Ifop pour réaliser les classements et statistiques de référence relatifs au marché de la musique en France.

Ce renouvellement s’inscrit dans la continuité d’une collaboration qui s’est nouée il y a quinze ans. Ainsi, depuis 1993, le Département Panels Culturels de l’Ifop, dirigé par Paolo Galli, est le partenaire de référence du SNEP pour la mesure des ventes de disques et de téléchargements de musique en France.

Spécialiste du marché de la musique, l’Ifop est particulièrement heureux de la poursuite de son partenariat historique avec le Syndicat National de l’Edition Phonographique, institution majeure qui représente aujourd’hui 48 membres – fabricants, producteurs et éditeurs, distributeurs – dont il est le porte-parole. Ce partenariat permettra à l’institut de déployer davantage encore son savoir-faire méthodologique, sa maîtrise technique et son professionnalisme afin de garantir la plus grande précision des classements et des données qui sont livrés au marché chaque semaine et de relever les enjeux de la révolution du numérique et de la portabilité.

Une prestation amont-aval de grande ampleur

Associé jusqu’alors à la société Tite-Live, qui assurait le recueil des données ainsi que la gestion des bases de données des références musicales, l’Ifop réalise seul, depuis le mois d’avril 2007, via sa filiale Ifop Music, l’ensemble de la prestation attendue par le SNEP :

  • La gestion des bases de données (références physiques et numériques)
  • Le recueil des données de ventes auprès de l’ensemble des partenaires (grandes surfaces alimentaires, grandes surfaces spécialisées, disquaires, plates-formes de téléchargement…)
  • La réalisation des différents classements et des statistiques de marché.

Les données de ventes sont fournies à l’Ifop au quotidien et l’ensemble des prestations sont livrées chaque mardi.

Au total, plus de 120.000 produits différents sont vendus chaque semaine, et donc analysés et vérifiés par l’Ifop.

A partenariat renouvelé, nouvelles perspectives

Outre ses missions actuelles, Ifop Music aura la responsabilité de mettre en place, pour l’année à venir, denouveaux outils en phase avec les mutations profondes du marché :

  • La mise en place d’un classement et d’un suivi de marché du Streaming
  • La mise en place d’un classement et d’un suivi de marché des téléchargements musicaux sur téléphone mobile
  • En outre, de nouveaux outils d’analyse des marchés seront bientôt proposés à la filière musicale, notamment en ce qui concerne le marché du téléchargement.

Le saviez-vous ?

Les classements réalisés par l’Ifop pour le SNEP sont les seuls classements de référence des ventes de disques et de téléchargement musical en France.

Ils sont aujourd’hui au nombre de onze :

  • Neuf classements concernent le marché  » physique  » de la musique.
  • Deux classements ont trait au marché de la musique numérique.

1. Le marché physique

  • Palmarès hebdomadaire et annuel des 100 meilleures ventes de singles.
  • Palmarès hebdomadaire et annuel des 200 meilleures ventes d’albums (albums de moins de deux ans).
  • Palmarès hebdomadaire et annuel des 40 meilleures ventes de compilations (thématiques et best of).
  • Palmarès hebdomadaire des 40 meilleures ventes de back catalogue (albums de plus de deux ans).
  • Palmarès hebdomadaire des 250 meilleures ventes de formats longs (albums de moins de deux ans, compilations et best of, albums de plus de deux ans).
  • Palmarès hebdomadaire des 40 meilleures ventes de vidéos musicales.
  • Palmarès hebdomadaire par genres musicaux (classique, jazz, world).

Pour le marché physique, les classements reposent sur le traitement statistique des informations provenant d’unpanel de points de vente représentatif de la structure nationale des ventes de musique enregistrée, et comportant tous les types de magasins (disquaires, grands magasins, hypermarchés et grandes surfaces spécialisées).

2. Le marché numérique

  • Palmarès hebdomadaire des 50 meilleures ventes de titres téléchargés.
  • Palmarès hebdomadaire des 50 meilleures ventes d’albums téléchargés.

Ces classements sont disponibles chaque semaine sur : http://www.disqueenfrance.com.

L’Ifop est depuis 1938 le pionnier sur le marché des sondages d’opinion et des études de marché, au croisement de l’actualité politique et économique, des sciences humaines et du marketing. Afin d’offrir à ses clients toute l’expertise sectorielle dont ils ont besoin, l’Ifop est organisé en quatre pôles métiers partageant une même culture des méthodologies de recueil et d’analyse offline et online : Opinion, Marketing (Consumer, Services, Médias, Santé et Omnibus), Panels et Téléservices (à travers sa filiale Phone City). L’Ifop intervient dans une cinquantaine de pays à travers le monde, à partir de ses quatre implantations à Paris, Toronto, Buenos Aires et Shanghai.

Ifop Music est la filiale de l’Ifop en charge de la réalisation de l’ensemble de la prestation attendue par le SNEP. Nouvellement nommé à la tête du Département Panels Culturels dont la filiale Ifop Music est l’émanation, Paolo Galli accompagne, depuis 10 ans, le développement des activités du Département. Il a rejoint l’Ifop en 1997 comme Chargé d’Etudes, pour occuper successivement les postes de Directeur d’Etudes (janvier 2002) puis de Directeur de Département (janvier 2007), et a désormais, entre autres missions, la responsabilité de la mise en place des nouveaux outils attendus par le marché, et en particulier les classements relatifs au streaming et à la musique sur mobiles.

Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62